second cas, l’usage du coussinet est indispen-
sable. Dans les deux cas on coupe la corne dans
le sens des fibres autant que possible par un
mouvement légèrement circulaire.
Lorsque ce premier dégrossissage est achevé,
les plans divers de la composition seront nette-
ment indiqués ; on emploiera alors les limes,
grattoirs, rifloirs selon le besoin pour achever
les détails. L’usage de ces outils devient bien-
tôt tout à fait personnel et c’est à chacun d’em-
ployer ceux qui lui rendent les meilleurs ser-
vices et de la manière la mieux adaptée à son
goût personne] h
(A suivre.)
1. D’après Eugène B et, ville. La corne et l’ivoire.
Lanrens, 6, rue de Tournon, Paris.
La figure humaine
LA COURSE1.
Dans la course il n’exis-
te jamais de moment de
double appui des mem-
bres inférieurs ; au con-
traire le corps reste par-
fois en l’air tout entier.
Le pied s’appuie sur la
plante au moment où il
touche le sol, puis le ta-
lon se relève et le gros
orteil quitte le sol le der-
nier. La jambe est tou-
jours fléchie plus ou moins
et n’arrive jamais à une
complète extension mais
c’est au moment où le
pied quitte le sol que la
jambe s’allonge le plus
(jambe gauche dans no-
tre fig.) tandis que la
jambe droite se replie
avant de se porter en
avant pour que le pied
reprenne un nouveau con-
tact. avec le sol.
Le corps se penche en avant, dans la course
surtout au moment où le pied va quitter le sol.
Il se redresse pendant la période de suspension.
Les bras restent fléchis plus ou moins durant
toute la course et n’atteignent jamais, comme
dans la marche, leur complète extension.
1. D’après le D1' Riciier, Attitudes et mouvements,
Plon, Paris.
— 130 —
sable. Dans les deux cas on coupe la corne dans
le sens des fibres autant que possible par un
mouvement légèrement circulaire.
Lorsque ce premier dégrossissage est achevé,
les plans divers de la composition seront nette-
ment indiqués ; on emploiera alors les limes,
grattoirs, rifloirs selon le besoin pour achever
les détails. L’usage de ces outils devient bien-
tôt tout à fait personnel et c’est à chacun d’em-
ployer ceux qui lui rendent les meilleurs ser-
vices et de la manière la mieux adaptée à son
goût personne] h
(A suivre.)
1. D’après Eugène B et, ville. La corne et l’ivoire.
Lanrens, 6, rue de Tournon, Paris.
La figure humaine
LA COURSE1.
Dans la course il n’exis-
te jamais de moment de
double appui des mem-
bres inférieurs ; au con-
traire le corps reste par-
fois en l’air tout entier.
Le pied s’appuie sur la
plante au moment où il
touche le sol, puis le ta-
lon se relève et le gros
orteil quitte le sol le der-
nier. La jambe est tou-
jours fléchie plus ou moins
et n’arrive jamais à une
complète extension mais
c’est au moment où le
pied quitte le sol que la
jambe s’allonge le plus
(jambe gauche dans no-
tre fig.) tandis que la
jambe droite se replie
avant de se porter en
avant pour que le pied
reprenne un nouveau con-
tact. avec le sol.
Le corps se penche en avant, dans la course
surtout au moment où le pied va quitter le sol.
Il se redresse pendant la période de suspension.
Les bras restent fléchis plus ou moins durant
toute la course et n’atteignent jamais, comme
dans la marche, leur complète extension.
1. D’après le D1' Riciier, Attitudes et mouvements,
Plon, Paris.
— 130 —