DOI Heft:
No. 6 (mars 1928)
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Pour les grandes sœurs
BRODERIE POUR ETOLE.
Origine.
L’étole, du latin stola, était un vêtement
très ample descendant par devant et par der-
rière depuis les épaules jusqu'aux pieds.
On lit dans la Genèse que Pharaon revêtit
Joseph d'une étole de fin lin lorsqu'il l'établit
intendant de sa maison.
Les empereurs ro-
mains avaient cou-
tume d’offrir aux
personnes de mar-
que la «stola», sor-
te de bordure pré-
cieuse que chacun
adaptait au tissu de
son choix.
L’étole est réser-
vée ux évêques, aux
prêtres, aux diacres
depuis le IVe siècle.
Usage.
L’étole sacerdo-
tale accompagne
toujours la chasuble
et sert également en
certaines cérmonies
spéciales : au salut
du Saint-Sacrement,
aux processions, au
baptême, aux fonc-
tions du Vendredi-
Saint. L’officiant la
porte croisée sur la
poitrine et retenue
par les cordons de
l’aube lorsqu’il re-
vêt également la
chasuble.
Symbolisme.
Lorsque le prêtre revêt l’étole il prie Dieu de
lui donner l’innocence et l’immortalité. Tom-
bant jusqu’aux genoux, l’étole signifie encore
que le prêtre doit être doux et humble de cœur.
Sa longueur annonce la persévérance ; suspen-
due au cou du prêtre elle signifie qu’il doit
porter avec joie le joug du Seigneur.
Forme.
L’étole se compose de deux bandes d’étoffe
cousues ensemble et qui vont s’élargissant par
le côté libre, aux deux extrémités. Une croix
couvre la couture qui se place derrière le cou.
L’étole sacerdotale mesure l m. 05 de chaque
côté, soit 2 m. 10 de longueur totale y compris
la frange qui mesure 0,05.
La largeur de la patte est de 0 ni. 20. L’é-
tole va se rétrécissant à mesure qu’elle appro-
che de sa partie supérieure, mesurant environ
0,08 en son milieu, pour ne plus avoir que 0,06
à son extrémité, ec qui lui permet de mieux
s’adapter au cou L
Couleur.
La couleur de l’étole est toujours la même
que celle de la chasuble.
1. Ornements d’église. Bonne Presse, rue Bayard,
139
BRODERIE POUR ETOLE.
Origine.
L’étole, du latin stola, était un vêtement
très ample descendant par devant et par der-
rière depuis les épaules jusqu'aux pieds.
On lit dans la Genèse que Pharaon revêtit
Joseph d'une étole de fin lin lorsqu'il l'établit
intendant de sa maison.
Les empereurs ro-
mains avaient cou-
tume d’offrir aux
personnes de mar-
que la «stola», sor-
te de bordure pré-
cieuse que chacun
adaptait au tissu de
son choix.
L’étole est réser-
vée ux évêques, aux
prêtres, aux diacres
depuis le IVe siècle.
Usage.
L’étole sacerdo-
tale accompagne
toujours la chasuble
et sert également en
certaines cérmonies
spéciales : au salut
du Saint-Sacrement,
aux processions, au
baptême, aux fonc-
tions du Vendredi-
Saint. L’officiant la
porte croisée sur la
poitrine et retenue
par les cordons de
l’aube lorsqu’il re-
vêt également la
chasuble.
Symbolisme.
Lorsque le prêtre revêt l’étole il prie Dieu de
lui donner l’innocence et l’immortalité. Tom-
bant jusqu’aux genoux, l’étole signifie encore
que le prêtre doit être doux et humble de cœur.
Sa longueur annonce la persévérance ; suspen-
due au cou du prêtre elle signifie qu’il doit
porter avec joie le joug du Seigneur.
Forme.
L’étole se compose de deux bandes d’étoffe
cousues ensemble et qui vont s’élargissant par
le côté libre, aux deux extrémités. Une croix
couvre la couture qui se place derrière le cou.
L’étole sacerdotale mesure l m. 05 de chaque
côté, soit 2 m. 10 de longueur totale y compris
la frange qui mesure 0,05.
La largeur de la patte est de 0 ni. 20. L’é-
tole va se rétrécissant à mesure qu’elle appro-
che de sa partie supérieure, mesurant environ
0,08 en son milieu, pour ne plus avoir que 0,06
à son extrémité, ec qui lui permet de mieux
s’adapter au cou L
Couleur.
La couleur de l’étole est toujours la même
que celle de la chasuble.
1. Ornements d’église. Bonne Presse, rue Bayard,
139