ce qui donnera la saillie du nez en dehors de
l’ovale.
Pour dessiner le bas du visage on abaissera
une perpendiculaire de l’intersection de la troi-
sième division (bas du nez) avec l’ovale. Cette
quatrième division sera partagée, comme pour
la vue de face, en trois parties égales. Sur la
première on placera la commissure des lèvres,
sur la seconde la lèvre inférieure. La proémi-
nence du menton comprendra le tiers environ
de la quatrième division entière, comme dans
la vue de face.
La saillie de la lèvre supérieure est égale à la
moitié de la saillie du nez en dehors de l’ovale.
L’épaisseur de la lèvre supérieure égale le quart
de la largeur de la bouche vue de profil. La
seconde moitié de la saillie du nez donnera la
saillie de la lèvre inférieure qui se trouve ainsi
en retrait sur la lèvre supérieui’e.
La saillie du menton touchera la verticale
nez et l’on tracera par chaque hauteur de nez
une horizontale selon le croquis. Sous la der-
nière horizontale, en bas, on portera un tiers
de nez et l’on marquera ainsi la commissure
des lèvres.
Dans la figure que nous étudions, la barbe
cache et élargit le bas du menton. On com-
parera cette partie de la figure avec la hauteur
totale ou avec une division et l’on esquissera
sommairement le menton et la barbe ; on com-
parera également la largeur de la figure à gau-
che de la verticale avec la hauteur et l’on tra-
cera, à grands traits le côté gauche de la figure
(côté de la face et du nez). Pour obtenir le
derrière de la tête, y compris les cheveux, on
comparera également cette largeur, depuis la
verticale, avec la hauteur et l’on dessinera le
crâne et les cheveux puis la forme générale du
cou.
Cette esquisse doit se faire avec soin, mais
passant par la saillie de la lèvre inférieure; le
creux, sous la lèvre, touchera la verticale abais-
sée du point d’intersection de la troisième ho-
rizontale (base du nez) avec d’ovale.
L'oreille se placera sur le contour de l’ovale,
en dedans, depuis la ligne des yeux jusqu’à celle
du nez. Le cou mesurera deux parties, comme
pour la vue de face ; il ira en s’élargissant et
s’éloignera de l’axe vertical d’une largeur de
deux parties. On donnera une demi-partie au
cou, à droite de l’axe vertical, vers le menton,
ce qui donnera une largeur totale de deux
parties et demie, ou deux longueurs et demie
de nez à la naissance des épaules.
Pour dessiner la tête d’Homère d’après le
plâtre on tracera une verticale et une horizon-
tale qui se couperont à angle droit. Leur in-
tersection marquera la base de l’oreille, et l’ho-
rizontale passera à la base du nez. On marquera
la hauteur du crâne en portant au-dessus de
l’horizontale tracée trois fois la hauteur du
par masses et à grands traits. Une simple ligne
marquera l’obliquité du ruban retenant la che-
velure et une autre le bas du menton. Un sim-
ple trait indiquera la place de l’œil. Lorsque
ces proportions seront bien établies on des-
sinera par masses encore, les cheveux et la
barbe (2), le nez, les lèvres, l’oreille. Puis on
précisera les détails (3) en dessinant légère-
ment les mèches de la chevelure et de la barbe ;
on arrêtera, avec netteté, les formes de l’œil,
des lèvres et de l’oreille. On ombrera par mas-
ses avant d’aborder les demi-teintes et les
ombres vigoureuses que l’on posera en dernier
lieu.
Tout ce travail doit se faire avec soin et
légèrement, soit au fusain, soit au crayon. Un
morceau de pain, de la mie roulée en boulette,
rendra de meilleurs services qu’une gomme
pour adoucir les traits et pour donner aux lu-
mières toute leur pureté
(A suivre.)
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l’ovale.
Pour dessiner le bas du visage on abaissera
une perpendiculaire de l’intersection de la troi-
sième division (bas du nez) avec l’ovale. Cette
quatrième division sera partagée, comme pour
la vue de face, en trois parties égales. Sur la
première on placera la commissure des lèvres,
sur la seconde la lèvre inférieure. La proémi-
nence du menton comprendra le tiers environ
de la quatrième division entière, comme dans
la vue de face.
La saillie de la lèvre supérieure est égale à la
moitié de la saillie du nez en dehors de l’ovale.
L’épaisseur de la lèvre supérieure égale le quart
de la largeur de la bouche vue de profil. La
seconde moitié de la saillie du nez donnera la
saillie de la lèvre inférieure qui se trouve ainsi
en retrait sur la lèvre supérieui’e.
La saillie du menton touchera la verticale
nez et l’on tracera par chaque hauteur de nez
une horizontale selon le croquis. Sous la der-
nière horizontale, en bas, on portera un tiers
de nez et l’on marquera ainsi la commissure
des lèvres.
Dans la figure que nous étudions, la barbe
cache et élargit le bas du menton. On com-
parera cette partie de la figure avec la hauteur
totale ou avec une division et l’on esquissera
sommairement le menton et la barbe ; on com-
parera également la largeur de la figure à gau-
che de la verticale avec la hauteur et l’on tra-
cera, à grands traits le côté gauche de la figure
(côté de la face et du nez). Pour obtenir le
derrière de la tête, y compris les cheveux, on
comparera également cette largeur, depuis la
verticale, avec la hauteur et l’on dessinera le
crâne et les cheveux puis la forme générale du
cou.
Cette esquisse doit se faire avec soin, mais
passant par la saillie de la lèvre inférieure; le
creux, sous la lèvre, touchera la verticale abais-
sée du point d’intersection de la troisième ho-
rizontale (base du nez) avec d’ovale.
L'oreille se placera sur le contour de l’ovale,
en dedans, depuis la ligne des yeux jusqu’à celle
du nez. Le cou mesurera deux parties, comme
pour la vue de face ; il ira en s’élargissant et
s’éloignera de l’axe vertical d’une largeur de
deux parties. On donnera une demi-partie au
cou, à droite de l’axe vertical, vers le menton,
ce qui donnera une largeur totale de deux
parties et demie, ou deux longueurs et demie
de nez à la naissance des épaules.
Pour dessiner la tête d’Homère d’après le
plâtre on tracera une verticale et une horizon-
tale qui se couperont à angle droit. Leur in-
tersection marquera la base de l’oreille, et l’ho-
rizontale passera à la base du nez. On marquera
la hauteur du crâne en portant au-dessus de
l’horizontale tracée trois fois la hauteur du
par masses et à grands traits. Une simple ligne
marquera l’obliquité du ruban retenant la che-
velure et une autre le bas du menton. Un sim-
ple trait indiquera la place de l’œil. Lorsque
ces proportions seront bien établies on des-
sinera par masses encore, les cheveux et la
barbe (2), le nez, les lèvres, l’oreille. Puis on
précisera les détails (3) en dessinant légère-
ment les mèches de la chevelure et de la barbe ;
on arrêtera, avec netteté, les formes de l’œil,
des lèvres et de l’oreille. On ombrera par mas-
ses avant d’aborder les demi-teintes et les
ombres vigoureuses que l’on posera en dernier
lieu.
Tout ce travail doit se faire avec soin et
légèrement, soit au fusain, soit au crayon. Un
morceau de pain, de la mie roulée en boulette,
rendra de meilleurs services qu’une gomme
pour adoucir les traits et pour donner aux lu-
mières toute leur pureté
(A suivre.)
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