vrent des chapelles absidiales. L’abside
est circulaire ou polygonale.
L’église peut être précédée d’un nar-
theoc qui s’ouvre, comme à Cluny, sur
un parvis à degrés, par un portail flan-
qué de deux grandes tours carrées cré-
nelées,surmontées de toits en pyramide.
L’église avait quatre autres clochers
tiois au grand transept, un autre sur la
croisée du petit. Les trois premiers
étaient portés sur des coupoles en pen-
dentif. Presque toutes les églises du
moyen-âge présentent le choeur à l’o-
rient, la façade à l’occident, le flanc
gauche au nord, le flanc droit au midi.
La voûte.
La couverture ou charpenté qui domi-
nait dans la basilique est abandonée ;
elle fait place à la voûte qui caractérise
l’architecture romane. Ce qui distingue
le stylé roman du style latin c’est la
substitution de l’arc à l’entablement, des
piliers assez forts et convenablement es-
pacés aux colonnades, et surtout de la
voûte aux plafonds. Les Normands
avaient montré avec quelle facilité on
pouvait détruire les églises. Ils entas-
saient dans la nef de hupaille et des
fagots ; la flamme gagnait le plafond de
bois dont la chute entraînait celle d’une
grande partie de l’édifice. Pour éviter
ces désastres ou substituer au bois la
voûte en pierre, la difficulté consistait
à réunir la voûte au plan basilieal. Le
problème se posait ainsi : « Etant don-
née une église de forme basilieale à trois
nefs ou même davantage, la voûter en-
tièrement par le procédé le plus simple,
le plus solide, le plus franc, le plus uni-
versel, sans rien retrancher ou réduire
de l’édifice, en introduisant au contraire
ou en admettant des amplifications. )>
Périgüeux. — L’Isle et là cathédrale.
est circulaire ou polygonale.
L’église peut être précédée d’un nar-
theoc qui s’ouvre, comme à Cluny, sur
un parvis à degrés, par un portail flan-
qué de deux grandes tours carrées cré-
nelées,surmontées de toits en pyramide.
L’église avait quatre autres clochers
tiois au grand transept, un autre sur la
croisée du petit. Les trois premiers
étaient portés sur des coupoles en pen-
dentif. Presque toutes les églises du
moyen-âge présentent le choeur à l’o-
rient, la façade à l’occident, le flanc
gauche au nord, le flanc droit au midi.
La voûte.
La couverture ou charpenté qui domi-
nait dans la basilique est abandonée ;
elle fait place à la voûte qui caractérise
l’architecture romane. Ce qui distingue
le stylé roman du style latin c’est la
substitution de l’arc à l’entablement, des
piliers assez forts et convenablement es-
pacés aux colonnades, et surtout de la
voûte aux plafonds. Les Normands
avaient montré avec quelle facilité on
pouvait détruire les églises. Ils entas-
saient dans la nef de hupaille et des
fagots ; la flamme gagnait le plafond de
bois dont la chute entraînait celle d’une
grande partie de l’édifice. Pour éviter
ces désastres ou substituer au bois la
voûte en pierre, la difficulté consistait
à réunir la voûte au plan basilieal. Le
problème se posait ainsi : « Etant don-
née une église de forme basilieale à trois
nefs ou même davantage, la voûter en-
tièrement par le procédé le plus simple,
le plus solide, le plus franc, le plus uni-
versel, sans rien retrancher ou réduire
de l’édifice, en introduisant au contraire
ou en admettant des amplifications. )>
Périgüeux. — L’Isle et là cathédrale.