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Le dessin à l'école et dans la famille: revue d'éducation esthétique — 6.1927/​1928

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Nos. 11-12 (août-septembre 1928)
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https://doi.org/10.11588/diglit.43080#0264
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On rencontre à Bruges d’assez nombreuses
maisons du type ancien, comme celle du n° 28
de la rue du Marécage, d’autres à l’angle de
la rue Saint-Jacques. Sur le Pont-Flamand se
trouve la « Logette du bourreau » et dans la
rue Queue-de-Vache, rebaptisée rue Pourbus,
les vieux monuments abondent. Le café Fles-
singue, de la rue des Blanchisseurs, typique et
fameuse taverne flamande, passe pour avoir été
le lieu de rendez-vous des peintres célèbres de
Bruges.
L’hôpital Saint-Jean, fondé par des Nonnes
et des Frères Augustins, a gardé sa destination
depuis 1188 et il a conservé son caractère
moyen-âgeux. Le souvenir de Memling y de-
meure vivant avec ses belles œuvres. On pré-
tend que le célèbre artiste y fut recueilli, soldat
fugitif et blessé de la bataille de Granson en

le canal, on se trouve à l’entrée du Béguinage.
« De curieuses petites maisons s’alignent, grou-
pées autour d’une église, cœur même de la
communauté des Béguines, ces nonnes presque
Séculières, dont on voit les coiffes s’agiter dans
les allées et avenues silencieuses. » Le bégui-
nage a pour but d’offrir une retraite pieuse,
une existence de charité à toute femme qui y
aspire. Les Béguines prononcent les vœux de
chasteté et de pauvreté et celui d’obéissance à
la Grande Dame, leur supérieure.
L’Hôtel-de-Ville de Bru ges mérite de retenir
l’attention du touriste. Ses fenêtres sont logées
dans des sortes de panneaux qui partent du
sol et se terminent en ogive sous le toit, appa-
reil rarement usité. La salle éehevinale est
remarquable par sa voûte à pendentifs. Une
cheminée gothique de P. de Wispelaere et


Entrée et Pont du Béguinage

1476. Il y exécuta sa décoration de la fameuse
châsse de sainte Ursule, le Mariage mystique
de sainte Catherine où les portraits des con-
temporains sont rendus dans une admirable
vérité.
Parmi les sites les plus beaux de Bruges il
faut citer celui de l’ancien Béguinage, presque
sur le bord du lac d’Amour, le Minnewater,
lac délicieusement romantique avec ses vieux
ombrages, ses tertres, ses nénuphars où vo-
guent ses cygnes historiques.
Si l’on franchit le vieux pont qui enjambe

treize compositions des frères Vriendt décorent
cette salle. La chapelle du Saint-Sang, qui
voisine, offre le spécimen le plus réussi du luxe
et de la munificence brugeoise. Quelques gout-
tes du Saint-Sang, recueillies par Joseph d’Ari-
mathie, furent données à Thierry d’Alsace pour
prix de sa vaillance et rapportées par lui de Pa-
lestine en 1149. Toutes les décorations de cette
église ont trait au* Saint-Sang, à sa miraculeuse
conservation, aux incidents de son transfert à
Bruges. Le musée de la Confrérie se trouve au
premier étage. Le reliquaire du Saint-Sang, la

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