Le dessin à l'école et dans la famille: revue d'éducation esthétique (7.1928/1929)

PQ dont fait également mention la fi-
gure 3.
Une vis de pression peut immobiliser le
coulisseau en un en-
droit quelconque de
la règle A.
Quand les mâ-
choires du coulis-
seau et de la règle
sont en contact, les
zéros des gradua-
tions doivent néces-
sairement correspon-
dre.
Les cotes s'indiquent toujours d’axe en
axe, des surfaces parachevées aux axes ou
entre surfaces
parachevées —
on entend par
surfaces parache-
vées les parties
de la pièce qui
doivent être usi-
nées, c’est-à-dire
qui doivent être
rabotées, fraisées,
qui s’effectuent
outils.

iAl
fig. 8


fig- 9

alésées etc. Opérations
au moyen de machines-

Les surfaces à parachever sont :
1. les faces
des deux pièces
qui doivent être
en contact
comme, par ex-
emple, la base
d’un support
qui doit se fixer
sur un bâti... ;
les brides d’as-
semblage de
deux tuyaux, etc.
2. Les parties frottantes, comme par
exemple, un arbre tournant dans son cous-
sinet,^ l’épaulement d’un tourillon frottant


Si

/ai

fig. 10


tï


V.L

U

sur la joue d’un coussinet.
3. Les faces des douilles sur lesquelles
s’appuient les écrous.

INSCRIPTION DES CHIFFRES

La fig. 6 donne les quatre directions que
peut affecter une ligne de cote et la position
que doivent occuper les chiffres pour qu’on
puisse aisément lire ceux-ci sans devoir
déplacer le dessin.
Si la ligne de cote a une longueur suffisante
on y ménage vers le milieu l’espace néces-
saire pour les chiffres (fig. 7).
Si l’espace entre les lignes d’attache est
trop petit pour y inscrire le chiffre, on écarte
celles-ci : dans ce cas on dit que la cote est
inscrite en soufflet (fig. 8).
Si plusieurs cotes doivent être inscrites à
la suite l’une de l’autre sur une même ligne,
on formera les 2 flèches opposées par la
pointe en traçant deux traits se croisant
(fig. 9).
Les cotes seront rejetées d’autant plus à
l’extérieur qu’elles seront plus grandes. Car

k

I
f

CL
&

sans cela (fig. 10) les lignes d’attache recou-
peraient les lignes de cote,
ce qui nuirait évidemment
à la clarté du croquis.
Verticalement les cotes
s’inscrivent comme l’indique
la fig. 11.
pAf w Les flèches qui limitent la
va d ligne de cote doivent être
très visibles et affecter une
forme allongée. Ainsi dans la
fig. 12 les flèches a et b sont
trop oiivertes, c dépasse inutilement la ligne
du dessin — d est la bonne flèche.
Les cotes doivent être inscrites de telle
façon qu’à l’atelier l’ouvrier n’ait à faire
ni addition ni soustraction ce qui pourrait
donner lieu à des erreurs très préjudiciables,
l’ouvrier n’étant généralement pas habile
calculateur.

fig. 12

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