Donc chaque fois que sur un plan dans
lequel un boulon n’est représenté que par
sa vue en élévation on constatera cette
notation on peut être certain que la tête
du boulon a une section carrée.
La partie filetée se visse dans une pièce
appelée écrou, destinée à produire le serrage
des pièces à assembler.
Le filet, encore appelé pas de vis, s’obtient
en creusant dans un cylindre une rainure en
hélice : il se forme ainsi
la saillie appelée filet.
Cette opération s’ef-
fectue au moyen d’un
outil appelé filière pour
le travail à main et de
machines-outils appe-
lées taraudeuses ou
tours; lorsqu’il s’agit de
vis de fortes dimensions
et quand on désire obtenir un travail de
précision.
La rainure et le filet ont donc même
section.
Généralement entre l’une des parties à
assembler et l’écrou on interpose une ron-
delle dont le rôle principal est d’empêcher
l’écrou de détériorer la partie de la pièce
sur laquelle il appuie.
Enfin le boulon est complété par l’ad-
jonction d’un second écrou appelé contre-
écrou et d’une goupille dont le rôle est de
s’opposer à tout desserra-
ge de l’écrou. La goupille
(fig. 8) est formée d’un fer
demi circulaire plié de façon
que les deux plats soient en
contact.
A l’une des extrémités, le
bout est renflé et à l’autre
les deux parties sont écar-
tées après la mise en place.
Généralement le diamètre
de la goupille est égal au
i /5Ç du diamètre du bou-
lon. Sauf dans des cas spé-
ciaux on ne cote ni les écrous
boulons, la pratique ayant
sanctionné des dimensions qui sont toutes
proportionnelles au diamètre de la tige (fig.7).
fig. 6
ni les têtes des
fig- 5
Principales dimensions adoptées
d étant le diamètre du boulon.
D = 2 d
H = d
h = 0,5 à 0,6 d
D2 = 1,7 d
m = 0,6 à 0,7 d
Dx
E -
= D
.i'd
10
-f 5 mm.
fig- 7
G = —d
5
Dans une commande
de boulons il suffit (sauf
cas spéciaux) de rensei-
gner le diamètre d et
la longueur L du corps
ainsi que la longueur 1
de la partie filetée.
Dans une vis, il n’y
a pas d’écrou. C’est
l’une des pièces à as-
sembler qui en tient
lieu (fig. 9).
Les filets triangulai-
res sont utilisés poul-
ies boulons ordinaires ;
les filets carrés, moins sujets à usure, trou-
veront leur utilisation lorsqu’il s’agit de
transmettre de grands efforts (dans les pres-
ses par exemple).
Les filets peuvent
être droits ou gauches.
Un filet est dit droit
quand il monte de
gauche à droite, la tige
filetée étant tenue ver-
ticalement devant'soi.
Le filet est dit gauche
quand, dans les mêmes
conditions, il monte de
droite à gauche (fig. §)
Les filets gauches et
droits sont, par exemple, utilisés dans les
• tendeurs pour attelages de
wagons.
Quand on emploiera le fi-
let gauche on aura soin d’y
inscrire la mention « pas
gauche » pour prévenir que le
sens de l’inclinaison du filet
n’est pas une erreur de dessin.
(.A suivre).
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lequel un boulon n’est représenté que par
sa vue en élévation on constatera cette
notation on peut être certain que la tête
du boulon a une section carrée.
La partie filetée se visse dans une pièce
appelée écrou, destinée à produire le serrage
des pièces à assembler.
Le filet, encore appelé pas de vis, s’obtient
en creusant dans un cylindre une rainure en
hélice : il se forme ainsi
la saillie appelée filet.
Cette opération s’ef-
fectue au moyen d’un
outil appelé filière pour
le travail à main et de
machines-outils appe-
lées taraudeuses ou
tours; lorsqu’il s’agit de
vis de fortes dimensions
et quand on désire obtenir un travail de
précision.
La rainure et le filet ont donc même
section.
Généralement entre l’une des parties à
assembler et l’écrou on interpose une ron-
delle dont le rôle principal est d’empêcher
l’écrou de détériorer la partie de la pièce
sur laquelle il appuie.
Enfin le boulon est complété par l’ad-
jonction d’un second écrou appelé contre-
écrou et d’une goupille dont le rôle est de
s’opposer à tout desserra-
ge de l’écrou. La goupille
(fig. 8) est formée d’un fer
demi circulaire plié de façon
que les deux plats soient en
contact.
A l’une des extrémités, le
bout est renflé et à l’autre
les deux parties sont écar-
tées après la mise en place.
Généralement le diamètre
de la goupille est égal au
i /5Ç du diamètre du bou-
lon. Sauf dans des cas spé-
ciaux on ne cote ni les écrous
boulons, la pratique ayant
sanctionné des dimensions qui sont toutes
proportionnelles au diamètre de la tige (fig.7).
fig. 6
ni les têtes des
fig- 5
Principales dimensions adoptées
d étant le diamètre du boulon.
D = 2 d
H = d
h = 0,5 à 0,6 d
D2 = 1,7 d
m = 0,6 à 0,7 d
Dx
E -
= D
.i'd
10
-f 5 mm.
fig- 7
G = —d
5
Dans une commande
de boulons il suffit (sauf
cas spéciaux) de rensei-
gner le diamètre d et
la longueur L du corps
ainsi que la longueur 1
de la partie filetée.
Dans une vis, il n’y
a pas d’écrou. C’est
l’une des pièces à as-
sembler qui en tient
lieu (fig. 9).
Les filets triangulai-
res sont utilisés poul-
ies boulons ordinaires ;
les filets carrés, moins sujets à usure, trou-
veront leur utilisation lorsqu’il s’agit de
transmettre de grands efforts (dans les pres-
ses par exemple).
Les filets peuvent
être droits ou gauches.
Un filet est dit droit
quand il monte de
gauche à droite, la tige
filetée étant tenue ver-
ticalement devant'soi.
Le filet est dit gauche
quand, dans les mêmes
conditions, il monte de
droite à gauche (fig. §)
Les filets gauches et
droits sont, par exemple, utilisés dans les
• tendeurs pour attelages de
wagons.
Quand on emploiera le fi-
let gauche on aura soin d’y
inscrire la mention « pas
gauche » pour prévenir que le
sens de l’inclinaison du filet
n’est pas une erreur de dessin.
(.A suivre).
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