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ore

appliquée

LA surface à décorer est de nouveau
une ellipse à quatre cercles ; son
tracé est donc le même que celui
de la planche précédente.
Peut-être que le lecteur s’est déjà demandé
pourquoi on dessine l’ellipse tantôt avec
deux, puis avec trois, puis avec quatre cer-
cles. Cela provient tout simplement des
proportions que l’on veut donner à la figure.
Le petit schéma intercalé dans le texte vous
le montrera très clairement : la sveltesse de
l’ellipse augmente avec le nombre de cercles
employés pour sa construction.
Ainsi sur un même axe AB nous avons
superposé trois ellipses différentes. La lon-
gueur de la figure restant constante sa lar-
geur diminue au fur et à mesure que le
nombre de cercles augmente. Une ellipse
compressée, à l’aspect solide et lourd, se
dessinera donc avec deux cercles et se déco-
rera avec des ornements massifs et pesants.
Par contre si le décorateur désire obtenir un
effet léger il tracera une ellipse allongée au
moyen de quatre cercles. .
Le losange s’adapte très bien à la déco-
ration intérieure d’une ellipse vu qu’il peut
s’étirer ou se rétrécir avec elle. Dans le
losange dessinons ensuite la circonférence de
rayon BA ; divisons celui-ci en trois parties
égales AC, CD et DB, et traçons les circon-
férences de rayons BD et BC. Divisant la
dernière en six parties égales nous obtenons
les centres des petits cercles E, F, G... Dans
chacun de ces sept cercles nous dessinons
ensuite une marguerite à douze pétales.
Encore quelques petits ornements dans
le cadre de l’ellipse et du losange, ayant
comme but de bien délimiter les figures
géométriques employées dans le décor, et
l’on n’a plus qu’à donner plus ou moins
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d’importance aux différentes masses, en
noircissant celle-ci laissant l’autre en blanc,
et affaiblissant encore une autre en la tein-
tant d’un gris léger.
Il est évident que ce motif pourrait très
bien être colorié, en s’efforçant pourtant de
laisser dominer les parties dessinées ici en


noir, de conserver l’éclat à celles qui sont
blanches et en patinant le fond libre entre
le losange et l’ellipse. On restera aussi dans
une même gamme, employant même de pré-
férence un « camaieu » c’est-à-dire que l’on
ira du jaune orange au vermillon ou au
brun-rouge, ou du jaune citron au bleu-vert
ou à l’indigo, ou du mauve pâle au violet
foncé, etc.
 
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