Jante et le d
ecor
I. L’ÉTUDE D’APRÈS NATURE
LES peuples les plus barbares, associent
comme nous la fleur à toute idée
d’ornement, et lui donnent une
place dans l’expression de leurs
joies. Sa couleur, son parfum suave, la beauté
de ses formes, son allégresse innocente ont de-
puis l’aube des temps réjoui le cœur humain.
Les dieux l’acceptent en offrande, elle orne
leTfront des danseurs, poètes et artistes l’ont
célébrée, les hymnes antiques sont remplis
d’elle, elle a été gravée dans le granit des
portiques, peinte sur le parchemin des plus
précieux manuscrits. Sa sœur plus modeste
et sa suivante, la feuille, a partagé les
Plantain ûg. l
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Fraisier fig. 2