DOI issue:
No. 8 (Mai 1930)
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.43078#0249
D
essins
G
éom7
et st
y
1;
sations
cTotj
etriq
ues
ets usuels
1
J’AI le plaisir de présenter comme exer-
cices de dessin aux lecteurs et lec-
trices du « Dessin » trois motifs
orientaux.
Le premier est un décor de tissus japonais,
ou plutôt un des motifs du décor, parce que
trois ou quatre petits dessins géométriques
dans ce genre sont placés sur un fond assez
léger, et reliés entre eux par un ruban multi-
colore.
Quatre couleurs sont employées dans cette
rosace : violet terne foncé pour ce qui est
en noir sur le dessin ci-contre, brun-rouge
pour ce qui est hachuré, or mat pour ce qui
est resté en blanc, et bleu pour la petite
rosette intérieure.
« Parmi les divers procédés dont usent
les Japonais pour décorer les feuilles de leurs
paravents, il en est un qui consiste à y
disposer des échantillons d’étoffes diverses,
brochées et tissées, formant des collections
rétrospectives d’un très sérieux intérêt.
Ces fragments sont distribués dans un
ordre assez régulier, les motifs demeurant
indépendants les., uns des autres ; chacun
d’eux offre la racine complète du décor que la
répétition développera.
« C’est de deux de ces paravents, dits
aux cent échantillons, que proviennent les
types réunis ici. Aucun renseignement sur
l’industrie japonaise ne saurait être plus
sûr que celui-là, puisque ce sont des fragments
mêmes de produits fabriqués et ayant été
en usage aux dix-septième et dix-huitième
siècles. » Ainsi M. A. Racinet dans l’Orne-
ment Polychrome.
Le graphique de la rosace est extrêmement
simple. Le rayon de cercle OA se divise en
quatre parties égales ; par ces points de
division on trace les cercles OB, OC et OD.
Partageant ensuite le cercle en seize
parties égales, et dessinant successivement
dans chaque secteur les courbes AIE, ECG
et HI, on obtient le schéma de la rose. Si
l’on trace maintenant quelque parallèles à
ces courbes, et si l’on noircit et hachure
quelques surfaces le dessin est terminé ;
n’oublions pourtant pas le petit multilobe
intérieur.
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J’AI le plaisir de présenter comme exer-
cices de dessin aux lecteurs et lec-
trices du « Dessin » trois motifs
orientaux.
Le premier est un décor de tissus japonais,
ou plutôt un des motifs du décor, parce que
trois ou quatre petits dessins géométriques
dans ce genre sont placés sur un fond assez
léger, et reliés entre eux par un ruban multi-
colore.
Quatre couleurs sont employées dans cette
rosace : violet terne foncé pour ce qui est
en noir sur le dessin ci-contre, brun-rouge
pour ce qui est hachuré, or mat pour ce qui
est resté en blanc, et bleu pour la petite
rosette intérieure.
« Parmi les divers procédés dont usent
les Japonais pour décorer les feuilles de leurs
paravents, il en est un qui consiste à y
disposer des échantillons d’étoffes diverses,
brochées et tissées, formant des collections
rétrospectives d’un très sérieux intérêt.
Ces fragments sont distribués dans un
ordre assez régulier, les motifs demeurant
indépendants les., uns des autres ; chacun
d’eux offre la racine complète du décor que la
répétition développera.
« C’est de deux de ces paravents, dits
aux cent échantillons, que proviennent les
types réunis ici. Aucun renseignement sur
l’industrie japonaise ne saurait être plus
sûr que celui-là, puisque ce sont des fragments
mêmes de produits fabriqués et ayant été
en usage aux dix-septième et dix-huitième
siècles. » Ainsi M. A. Racinet dans l’Orne-
ment Polychrome.
Le graphique de la rosace est extrêmement
simple. Le rayon de cercle OA se divise en
quatre parties égales ; par ces points de
division on trace les cercles OB, OC et OD.
Partageant ensuite le cercle en seize
parties égales, et dessinant successivement
dans chaque secteur les courbes AIE, ECG
et HI, on obtient le schéma de la rose. Si
l’on trace maintenant quelque parallèles à
ces courbes, et si l’on noircit et hachure
quelques surfaces le dessin est terminé ;
n’oublions pourtant pas le petit multilobe
intérieur.
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