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https://doi.org/10.11588/diglit.32973#0101
PL. XLI. ^ & C7w'.x.
A l'arrière-plan, un personnage coiffé d'un turban et monté sur un
cheval hlanc rappelle la figure de Pilate de la planche XXXVII. On
remarque à côté de lui un cavalier coiffs du couvre-chef que les por-
traits de Jean sans Peur ont rendu célébré. A droite du Christ, un
oÆcier de justice également à cheval et tenant en main la verge, in-
signe de ses fonctions, est un emprunt manifeste au Crucifiement du
TW 7/7/TT CW/m/' (pl. 266 du fac-similé).
Le personnage au cheval hlanc dont il a été question plus haut se
voit dans le Martyre de saint Valentin et dans celui de sainte Cathe-
rine d'Alexandrie du 7?/TVM77T C/V77M77/ (pl. 780 et 1572 du fac-
simile). L'auteur de ces deux compositions s'est lui-méme inspiré du
tableau de la Décollation de saint Maurice, de l'ancienne Pinacothèque
de Munich, exécuté par l'artiste gantois Pierre des Mares.
La prédelle est décorée d'une grisaille représentant des soldats tirant
au sort les vêtements du Christ. La même composition, à un person-
nage près, est traitée en couleurs dans le (pl. X).
Signalons pour les rapprochements les plus frappants, ce triptyque
de Cérard David reconstitué par la critique et qui représente une
scène analogue. La partie centrale — la Crucifixion -— lait partie de
la collection de Lady Layard ; les volets, appartenant au Musée
d'Anvers, représentent d'un côté des personnages désignés naguère
sous la dénomination de «Juges intègres)), d'autre part, le groupe de
Jean et des saintes femmes. Cette œuvre, attribuée soit a Gossart, soit
à t'Geertgen Sint Jan, parait avoir été restituée définitivement a
Gérard David par Max Friedlànder (1).
A rapprocher également de l'une des petites scènes qui composent
l'encadrement du Crucifiement du 7?/Tv/'<%77T G777/M77/ (pl. 266 du fac-
similé).
(1) Ci. von Bodenhausen, Gvwv/ TVv/7 pl. I, pp. 8^-88.
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A l'arrière-plan, un personnage coiffé d'un turban et monté sur un
cheval hlanc rappelle la figure de Pilate de la planche XXXVII. On
remarque à côté de lui un cavalier coiffs du couvre-chef que les por-
traits de Jean sans Peur ont rendu célébré. A droite du Christ, un
oÆcier de justice également à cheval et tenant en main la verge, in-
signe de ses fonctions, est un emprunt manifeste au Crucifiement du
TW 7/7/TT CW/m/' (pl. 266 du fac-similé).
Le personnage au cheval hlanc dont il a été question plus haut se
voit dans le Martyre de saint Valentin et dans celui de sainte Cathe-
rine d'Alexandrie du 7?/TVM77T C/V77M77/ (pl. 780 et 1572 du fac-
simile). L'auteur de ces deux compositions s'est lui-méme inspiré du
tableau de la Décollation de saint Maurice, de l'ancienne Pinacothèque
de Munich, exécuté par l'artiste gantois Pierre des Mares.
La prédelle est décorée d'une grisaille représentant des soldats tirant
au sort les vêtements du Christ. La même composition, à un person-
nage près, est traitée en couleurs dans le (pl. X).
Signalons pour les rapprochements les plus frappants, ce triptyque
de Cérard David reconstitué par la critique et qui représente une
scène analogue. La partie centrale — la Crucifixion -— lait partie de
la collection de Lady Layard ; les volets, appartenant au Musée
d'Anvers, représentent d'un côté des personnages désignés naguère
sous la dénomination de «Juges intègres)), d'autre part, le groupe de
Jean et des saintes femmes. Cette œuvre, attribuée soit a Gossart, soit
à t'Geertgen Sint Jan, parait avoir été restituée définitivement a
Gérard David par Max Friedlànder (1).
A rapprocher également de l'une des petites scènes qui composent
l'encadrement du Crucifiement du 7?/Tv/'<%77T G777/M77/ (pl. 266 du fac-
similé).
(1) Ci. von Bodenhausen, Gvwv/ TVv/7 pl. I, pp. 8^-88.
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