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https://doi.org/10.11588/diglit.24587#0271
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(,Uittreksel van eenen Brief aan den redactenr, gesclireven
den i6n November 188y.)
Le troisieme centenaire de la naissance de
Vondel.
L’annee oü le pere et la mere de Joost van den Vondel ont
quitte la ville de Cologne-sur-le-Rhin, et sont venus, avec leur
petit enfant, se fixer ä Amsterdarti, cette annee a ete comptee
parmi les epoques les plus glorieuses de l’histoire de la Neerlande.
En 1597, Amsterdam florissait par son commerce Continental
et maritime, et le pavillon neerlandais se deployait fierement sur
terre et sur mer. Maurice de Nassau protegeait la Hollande de
son epee; Houtmanlui ramenait en triomphe ses navires charges des
richesses des Hes de la Sonde, et l’Universite de Leyde etait dans toute
sa splendeur. Trois ans apres, le nom de Vondel etait dejä connu
du public, et le marchand de chaussettes de la Warmoestraete
eut la joie de l’entendre citer parmi les meilleurs poetes du temps.
Le drossart du chäteau de Muyden, le Tacite de la Hollande,
l’illustre historien Hooft, avait ecrit de Florence ä une Chambre
de rhetorique d’Amsterdam :
« Dans votre ville, on voit ceux qui eclairent par leurs Oeuvres
« poetiques le sombre chemin de la felicite : Kämpen qui, par sa
« connaissance des choses de la vie, montre la beaute de la vertu
« et la laideur du vice, et Coster, Vondel, Brederoo et Victorijn
» qui font de)ä prevoir ce qu’ils seront dans la suite. »
Vondel avait alors treize ans.
Et cependant cet enfant, qui devait avoir un jour sa statue
sur une des places de la capitale de la Hollande, vecut toute sa
vie de privations, souffrant de toutes les douleurs causees par les
humiliations, l’abandon et le desenchantement. — Vondel mourut
pauvre et eut pour sepulture une tombe d’emprunt.
Mais les heures du dedain et de l’oubli passent, et le jour
(,Uittreksel van eenen Brief aan den redactenr, gesclireven
den i6n November 188y.)
Le troisieme centenaire de la naissance de
Vondel.
L’annee oü le pere et la mere de Joost van den Vondel ont
quitte la ville de Cologne-sur-le-Rhin, et sont venus, avec leur
petit enfant, se fixer ä Amsterdarti, cette annee a ete comptee
parmi les epoques les plus glorieuses de l’histoire de la Neerlande.
En 1597, Amsterdam florissait par son commerce Continental
et maritime, et le pavillon neerlandais se deployait fierement sur
terre et sur mer. Maurice de Nassau protegeait la Hollande de
son epee; Houtmanlui ramenait en triomphe ses navires charges des
richesses des Hes de la Sonde, et l’Universite de Leyde etait dans toute
sa splendeur. Trois ans apres, le nom de Vondel etait dejä connu
du public, et le marchand de chaussettes de la Warmoestraete
eut la joie de l’entendre citer parmi les meilleurs poetes du temps.
Le drossart du chäteau de Muyden, le Tacite de la Hollande,
l’illustre historien Hooft, avait ecrit de Florence ä une Chambre
de rhetorique d’Amsterdam :
« Dans votre ville, on voit ceux qui eclairent par leurs Oeuvres
« poetiques le sombre chemin de la felicite : Kämpen qui, par sa
« connaissance des choses de la vie, montre la beaute de la vertu
« et la laideur du vice, et Coster, Vondel, Brederoo et Victorijn
» qui font de)ä prevoir ce qu’ils seront dans la suite. »
Vondel avait alors treize ans.
Et cependant cet enfant, qui devait avoir un jour sa statue
sur une des places de la capitale de la Hollande, vecut toute sa
vie de privations, souffrant de toutes les douleurs causees par les
humiliations, l’abandon et le desenchantement. — Vondel mourut
pauvre et eut pour sepulture une tombe d’emprunt.
Mais les heures du dedain et de l’oubli passent, et le jour