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De Dietsche warande: tijdschrift voor kunst en Zedegeschiedenis — 3.Ser. 3.1890

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https://doi.org/10.11588/diglit.24588#0691
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8 l'exposition triënnale de bruxelles.

compléte dans la manière de voir et de procéder et, ce qui est
mieux encore, esquissent un tempérament pas banal, en quête d'une
personnalité, qui le placera dans la Jeune école beige au premier
rang; Pieter Stobbaert dont Le clocher, et Moulin sur la Woluwe
dévoilent les instincts de coloriste flamand.

Signalons tout spécialement aussi les envois de : Mtlles Beern-aert,
Van Butsele, de Villermont, Rosa Leigh, Mmes Collart et Wijtsman,
de M. M. Leon G. Lebon, Van Overbeke, R. Wijtsman, H.
Van der Hecht, Paul Bayart, Van Seben, Wolles, Taelemans,
Coosemans, Verstraete, Maris, Roelofs, Plaskij, Surinx, Kegeljan,
Hamesse, De Schietere, Hagemans, Gabriel, Harpignies, De Gouves,
Hamesse, Marcette, De Baré, Colin, Breton, De Haen, De Scham-
pheleer, Den Duijts, etc, etc.

Au nombre des animaliers, on est heureux de rencontrer,
comme de juste, les noms de Verwée et de Jan Stobbaerts. Quel éloge
pourrait-on décerner a ces maïtres sans répéter ce qui a été écrit
cent et une fois a leur propos 1 Nous 1'ignorons et, comme nous
ne désirons pas leur décerner des éloges d'une banalité terrible,
nous nous contentons d'admirer leurs ceuvres et d'engager tous nos
lecteurs a faire de méme.

Léon Massaux a cru devoir envoyer au salon les deux toiles
qui ont figuré au champ de Mars a Paris cette année et dont
1'une : Le soir dans les polders, lui a valu une médaille d'or.
Nous avons analysé déja cette toile. On nous permettra de trans-
crire ici ce que nous en avons dit déja : « Cette oeuvre d'un senti-
ment pénétrant, est non seulement d'un excellent peintre, mais d'un
poéte élégiaque. II nous faudrait des pages pour écrire au long
et au large toutes les sensations qu'elle nous inocule. II nous
faudrait revivre tous les soirs mornes que nous avons vécus, les
tristesses qu'ils engendrent et les mélancolies pénétrantes qu'ils
infusent pour arriver a donner une faible idéé de la synthese
poétique qu'a écrite dans Le soir dans les polders Léon Massaux.
Et ce nous est impossible : d'abord le cadre de notre étude ne
nous Ie permet pas, ensuite, il est triste de revivre les heures
mornes du passé....

Contentont, nous donc de saluer en Léon Massaux non seule-
ment, comme nous le disions plus haut, un excellent peintre,
mais encore, et peut-être avant tout, un poéte élégiaque. II est
de la lignée des Maris dont Aux bords de la riviere, est un des
joyaux du salon présent. Quelle différence essentielle entre les
oeuvres des animaliers que nous venons de citer et celles de Van
Damme — Sylva, Corneille Van Leemputten, et tutti quanti 1 Ceux-la
peignent le poil de la béte, ils ne nous disent pas la poésie de
la béte vue dans le milieu oü elle vit, soit a 1'étable, soit dans
le paturage.

Et cette peinture épidermique est obsédante. On la rencontre
 
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