lente petite Descente de croix, peinte sous les inAuences en partie
de Michel-Ange.
La tapisserie, tout ce temps, courait ses destinées* Dubreuil
mort, la manufacture eut à sa tête Henri Lerambert, qui, puisant
dans Thistoire d'Artémise de Caron, en tira, moyennant un supplé-
ment de cartons de sa main, toute une tenture qui porte le chiifre
de Marie de Médicis. Après lui, sous la direction de Guillaume Du-
mée et de Laurent Guyot, furent tissés un Vol du Héron, une tenture
des Rois de France, une du célèbre /zdo.
Les mêmes artistes et d'autres devaient, dans le même
tempst se rassembler pour la décoration d'un cabinet de la reine au
Louvre? où s'entre-mesuraient leurs talents* Dix sujets de Tépisode
d'Olinde et de Sophronie, emprunté de la en fournis-
saient le sujet : deux furent peints par Dubois, deux par Bunel,
trois par Dumée, trois par un quatrième, Gabriel Honnet, connu
par ces seuls ouvrages* Un dessin de lui nous demeure de cette
décoration dans les portefeuilles du Louvre, un de Dumée dans la
collection Masson passée à Técole des Beaux-Arts*
* ^
Reste à parler du troisième des Pourbus et du troisième
des Dumoûtier; dans Lun se résume le chapitre le plus éclatant
de Lart du portrait sous Henri IV, dans Lautre la An de Tart du
crayon tel que les Clouets l'avaient fait.
Fiîs de François Pourbus plus haut nommé, et petit-Rls
de Pierre, François deuxième du nom est connu de tous les visi-
teurs du Louvre, par deux portraits du roi en petit et par un grand
portrait de la reine* A Florence, Lun et Tautre sont peints en habit
d'apparat, d^une excellente manière ; meilleur encore est le portrait
de Marie de Médicis, de petite nature, à Valenciennes. L^artiste ne
s^établit chez nous qu^en 1606, recommandé au roi par le duc de
Mantoue, dont Henri IV était beau-frère. 11 mourut douze ans