M. Joseph Fau, mort récemment, aura été un des
grands et des plus fervents parmi les amateurs de notre
temps et nous ne voulons pas laisser sa dernière collection
se disperser aux enchères publiques sans consacrer quel-
ques lignes au goût délicat et robuste à la fois, dont il a
donné tant de preuves, ou même à l’aménité de son
caractère qui le rendait cher à ses amis.
Il n’avait pas attendu, pour se livrer à sa passion pour
les arts, le moment où l’âge nous conduit insensiblement
aux jouissances plus paisibles que procurent la possession
des monuments du passé ou celle des productions des
artistes contemporains. Ses préférences ont été variées
sans cesser d’être d’un goût élevé et pendant un demi-siècle,
au nîilieu du soin des affaires, des plaisirs du monde et
des entraînements du sport, on peut dire qu’il ne cessa
jamais de faire deux parts de sa vie, dont la meilleure peut-
être fut celle consacrée aux arts.
Dans sa première jeunesse, Joseph Fau, lié de la plus
étroite amitié avec Decamps, amitié qui ne cessa qu’avec
la vie de l’illustre artiste, parut vouloir embrasser la car-
grands et des plus fervents parmi les amateurs de notre
temps et nous ne voulons pas laisser sa dernière collection
se disperser aux enchères publiques sans consacrer quel-
ques lignes au goût délicat et robuste à la fois, dont il a
donné tant de preuves, ou même à l’aménité de son
caractère qui le rendait cher à ses amis.
Il n’avait pas attendu, pour se livrer à sa passion pour
les arts, le moment où l’âge nous conduit insensiblement
aux jouissances plus paisibles que procurent la possession
des monuments du passé ou celle des productions des
artistes contemporains. Ses préférences ont été variées
sans cesser d’être d’un goût élevé et pendant un demi-siècle,
au nîilieu du soin des affaires, des plaisirs du monde et
des entraînements du sport, on peut dire qu’il ne cessa
jamais de faire deux parts de sa vie, dont la meilleure peut-
être fut celle consacrée aux arts.
Dans sa première jeunesse, Joseph Fau, lié de la plus
étroite amitié avec Decamps, amitié qui ne cessa qu’avec
la vie de l’illustre artiste, parut vouloir embrasser la car-