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Commissaire-Priseur Me Paul Chevallier; Galerie Durand-Ruel [Mitarb.]; Commissaire-Priseur Me Paul Chevallier [Mitarb.]; Hôtel Drouot [Mitarb.]; Gillot, Charles [Bearb.]
Collection Ch. Gillot ([1]): Objets d'art et peintures d'Extrême-Orient: dont la vente aura lieu du lundi 8 février au samedi 13 février 1904 inclus dans les Galeries de Mm. Durand-Ruel, Paris — Paris: Me P. Chevallier, 1904

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https://doi.org/10.11588/diglit.57070#0019
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N° 63.


Sculptures

Sculptures du VII0 siecle.
1. — Figure en bois dore, representant Amida, debout sur un piedeslal a trois gradins
surmonte du lotus. Le bras droit dirige vers le sol, le bras gauche rclcve, il fait des deux
mains le geste d'argumentation. C’est la forme tradilionnelle du Bouddha prechant la loi, si
frequente par la suite dans hart de 1’Extreme-Orient, mais quo. la noblesse hieratique du type
primitif revet icid’une exceptionnelle beaute. La douceur mystique du visage, Fexpression des
yeux, ravis dans la contemplation de I’Absolu, et qui, sous les paupieres abaissees, n’ont
plus de regard pour le monde des sens, la grande simplicity de la draperie, plaquee sur le
corps comme une gaine etroite, tout concourt a faire de cette effigie l une des plus pures
expressions de la pensee bouddhique que nous ait leguees la plastique japonaise. Etat par-
fait de conservation. La fumee de 1’encens a depose sur le bois une patine noire, laissant,
en transparence, apparaitre la dorure primitive. Haut. totale 0,77 ; haul, de la figure 0,58.

2. — Triptyque dit San-ji-hei (ecran en trois panneaux) en kanchitsou dore et sculpte, en
reliefs tres doux, d’un groupe de Bodhisatwa dans le Paradis de Soukliavati. Au milieu de
t’enroulement sinueux des banderolles qui couvre le champ du panneau, les cinq pelites
divinites apparaissent assises sur de larges fleurs de lotus, disposees deux par deux a droite
et a gauche de la figure centrale. Deux sont assises en des poses meditatives, les trois autres
echangentdes gestes mystiques. De minces tiges de lotus, garnies de feuilles et de boutons
s’elevent entre les personnages, montant vers le sonimet du panneau; et la grace onduleuse
de leurs courbes, accompagnant le vol des echarpes, forme un jeu de fonds d’une elegance
raflinee. Le triptyque repose, par deux pieds carres, sur une tablette rectangulaire dont la
surface figure 1’etang sacre de Soukliavati. Des zones de meandres simulent les ondulations de
 
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