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DRESDE.
est l'église de Notre-Dame, que nous venons
de citer. Ce monument, d'un bel aspect, fut con-
struit de 1726 à 1754 par les architectes Bær et
Schmidt. Sa coupole couverte en cuivre a été
intérieurement peinte à fresque par Grone.
C'est à huit heures du matin, le dimanche, que
se fait l'office divin. Le chant des psaumes est
accompagné par l'orgue, l'un des plus complets
qu'ait construits G odefroi Silbermann. Après
la prédication, la communion est donnée sous les
deux espèces, suivant l'usage des chrétiens de la
confession d'Au^sbour^.
Toutes les personnes qui sont dans l'intention
d'y participer se lèvent , se rangent sur deux files ,
et arrivent deux à deux jusqu'à l'autel. Les hommes
se présentent les premiers, les femmes viennent en-
suite. A l'instant où elles approchent de l'autel elles
font ensemble la révérence, reçoivent des mains du
ministre le pain consacré, font encore ensemble
une seconde révérence, et passent ensuite derrière
l'autel pour se présenter de l'autre côté où sont
deux diacres tenant chacun un grand calice d'une
main et de l'autre un linge avec lequel ils ont soin
d'essuyer le bord du vase chaque fois qu ils ont
donné à communier.
Sur le devant du sanctuaire sont placés deux
troncs où chaque personne retournant à sa place
vient déposer, si elle le juge convenable, une
DRESDE.
est l'église de Notre-Dame, que nous venons
de citer. Ce monument, d'un bel aspect, fut con-
struit de 1726 à 1754 par les architectes Bær et
Schmidt. Sa coupole couverte en cuivre a été
intérieurement peinte à fresque par Grone.
C'est à huit heures du matin, le dimanche, que
se fait l'office divin. Le chant des psaumes est
accompagné par l'orgue, l'un des plus complets
qu'ait construits G odefroi Silbermann. Après
la prédication, la communion est donnée sous les
deux espèces, suivant l'usage des chrétiens de la
confession d'Au^sbour^.
Toutes les personnes qui sont dans l'intention
d'y participer se lèvent , se rangent sur deux files ,
et arrivent deux à deux jusqu'à l'autel. Les hommes
se présentent les premiers, les femmes viennent en-
suite. A l'instant où elles approchent de l'autel elles
font ensemble la révérence, reçoivent des mains du
ministre le pain consacré, font encore ensemble
une seconde révérence, et passent ensuite derrière
l'autel pour se présenter de l'autre côté où sont
deux diacres tenant chacun un grand calice d'une
main et de l'autre un linge avec lequel ils ont soin
d'essuyer le bord du vase chaque fois qu ils ont
donné à communier.
Sur le devant du sanctuaire sont placés deux
troncs où chaque personne retournant à sa place
vient déposer, si elle le juge convenable, une