SANS-SOUCI. 233
cus, Colberg, Eytelwein, Langerhaus,
Moser et Roth.
Enfin, comme graveurs, MM. Berger, Bol-
lin °er, Buchhorn, les frères Haas, les frères
Heuschel, Marc Ringk et Schmidt.
Déjà nous approchions de la fin d'octobre; le
soleil, quoique encore pur, ne s'élevait déjà plus
beaucoup au-dessus de l'horison; c'était une chose
singulière pour moi de le voir vif, éclatant, mais
sans chaleur. Le froid se faisait sentir, mais il de-
vint moins supportable encore au moment de mon
départ; le temps, qui avait été très-beau depuis plus
de deux mois, se mit à la pluie, et elle tomba pres-
que continuellement jusqu'à mon arrivée à Ham-
bourg.
La route entre Berlin et cette ville n'est pas
encore terminée; dans plusieurs endroits même,
elle était seulement tracée. Pendant que nous
étions à dîner à Perleberg, je vis passer un
convoi; le pays étant protestant, aucun ecclésias-
tique ne faisait partie du cortège funèbre. Le cer-
cueil était placé sur un brancard dont les branches
étaient très-longues, ce qui tenait les porteurs éloi-
gnés du corps. Le cercueil était couvert d'un poêle
en velours noir, d'une très-grande ampleur et sans
aucun ornement d'argent. Cette simplicité a quel-
que chose d'imposant ; mais ce qui me parut plus
triste encore, ce fut de voir, indépendamment des
cus, Colberg, Eytelwein, Langerhaus,
Moser et Roth.
Enfin, comme graveurs, MM. Berger, Bol-
lin °er, Buchhorn, les frères Haas, les frères
Heuschel, Marc Ringk et Schmidt.
Déjà nous approchions de la fin d'octobre; le
soleil, quoique encore pur, ne s'élevait déjà plus
beaucoup au-dessus de l'horison; c'était une chose
singulière pour moi de le voir vif, éclatant, mais
sans chaleur. Le froid se faisait sentir, mais il de-
vint moins supportable encore au moment de mon
départ; le temps, qui avait été très-beau depuis plus
de deux mois, se mit à la pluie, et elle tomba pres-
que continuellement jusqu'à mon arrivée à Ham-
bourg.
La route entre Berlin et cette ville n'est pas
encore terminée; dans plusieurs endroits même,
elle était seulement tracée. Pendant que nous
étions à dîner à Perleberg, je vis passer un
convoi; le pays étant protestant, aucun ecclésias-
tique ne faisait partie du cortège funèbre. Le cer-
cueil était placé sur un brancard dont les branches
étaient très-longues, ce qui tenait les porteurs éloi-
gnés du corps. Le cercueil était couvert d'un poêle
en velours noir, d'une très-grande ampleur et sans
aucun ornement d'argent. Cette simplicité a quel-
que chose d'imposant ; mais ce qui me parut plus
triste encore, ce fut de voir, indépendamment des