CABINET DU PRINCE CHARLES. Il5
italiens. Bien que j'en eusse reconnu les caractères
d'après leur description dans le peintre-graveur,
je désirais pourtant acquérir une certitude complète
à cet égard, et j'ai eu la satisfaction de m'assurer,
que sur les dix-sept pièces dont j'ai puisé la descrip-
tion dans l'ouvrage de Bartsch, quatorze sont
en effet des Nielles. Quant aux trois autres pièces,
probablement elles se trouvaient dans d'autres col-
lections que celle du prince Charles, et je n'ai
pu les retrouver.
Parmi les Nielles, acquis depuis la mort
de Bartsch, je n'en ai rencontré que trois,
qui me fussent inconnus; savoir :
La Vierge et l'Enfant-Jésus, accompagnés de
deux anges, médaillon oval.
Hauteur: 2 p. 3 lig. Largeur: ip. 7 lig.
L'amour vainqueur, probablement de la main
de Peregrini.
Hauteur: 1 p. 7 lig. Largeur : 1 p.
Une allégorie portant cette inscription :
CRUDA FERUM.PECTU8 SACIA.^
Hauteur : 2 p. 2 lig. Largeur: 1 p. 1 lig.
Une autre pièce fort intéressante d'un ancien
Maître de l'école d'Italie est un David, se reposant
après avoir coupé la tête au géant Goliath. Grande
pièce marquée de deux PP réunis par un lac d'amour.
Hauteur : 12 p. 5 lig. Largeur: 5 p. 5 lig.
Je ne parlerai pas des autres vieux maîtres ita-
liens, tels que Baldini, Pollajuolo, Ro-
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