GALERIE ESTERHAZY.

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Les œuvres de Paul Potter, Jean-Henri
Roos,Swanevelt, Everdin^en et Sacht-
leven sont fort beaux et assez complets.
L'ancienne école d'Italie présente un grand in-
térêt; elle contient plusieurs pièces de la plus grande
rareté, par des maîtres anonymes du xv.e siècle ,
telles que : une allégorie sur un mariage, pièce
décrite par Bartsch, t. xiii , p. 109, n.° 7, et
qui est, je pense, du même graveur que les pièces
attribuées mal à propos à Maso Finiguerr a dans
la collection de M. Otto de Leipsick.
Une bataille par le Maître de )5i5, décrite,
t. xiii, p. 417, n.° 17, et aussi plusieurs pièces
non décrites par Bartsch, savoir :
Une femme debout, drapée à l'antique , appuyée
sur un tronc d'arbre qui est à gauche de l'estampe;
à droite se voient un bouclier, une cuirasse et un
casque. Cette pièce est sans marque; je la crois
gravée par Jean-Antoine de Brescia.
Hauteur: 5 p. 6 lig. Largeur : 4 p.
Une autre estampe remarquable encore est un
saint Dominique en habit blanc, avec un manteau
noir; il est placé debout sur des nuages au milieu
desquels se voient trois têtes de chérubins. De la
main droite il tient une branche de lys, et de la
gauche un livre avec une inscription latine. Dans
le haut sont les figures de saint Pierre et de saint