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Parmi les pièces de l'école d'Italie, les nielles
doivent, sans doute, tenir la première place, mais
il ne s'en trouve ici que trois :
Hercule et Déjanire, n.° 253;
Deux manches de couteaux qui m'étaient incon-
nus; l'un d'eux porte, d'un côté, la tête de Méduse
avec la marque P. C. qui est celle de Peregrini;
L'autre représente des arabesques, et une copie
fort ancienne du triomphe de Mars d'après le
nielle gravé par Peregrini, et décrit dans mon
catalogue sous le n.° 220.
Une suite des plus curieuses est celle des cartes
tarocs, représentant différens personnages allé-
goriques; la figure de l'arithmétique tient une
tablette sur laquelle sont rangés dans l'ordre na-
turel les chiffres 1 a 9; et en troisième ligne,
i4o85. En supprimant le zéro qui n'est là qu'un
ornement de la tablette, il est facile de recon-
naître l'année i485, comme étant la date de cette
suite, qui a été décrite par Bartsch pour l'ori-
ginale, ce qui est certainement une erreur; mais,
pour le démontrer, il faudrait établir une dis-
cussion qui m'entraînerait trop loin. Je me propose
d'y revenir un jour; je me contenterai maintenant
de faire remarquer que , dans cet exemplaire, les
n.os 1 et 5o de la suite ne sont que des fac-similé
dessinés à la plume. La même singularité existe dans
l'exemplaire vendu à Paris, en 1822, dans une vente