DRESDE;
L'œuvre de Marc- Antoine, que j'ai déjà re-
gardé comme pouvant servir de mesure pour con-
naîtrela richesse d'un cabinet, ne se trouve pourtant
pas ici en harmonie avec tant d'autres œuvres. Il est
peu nombreux, et je n'y ai vu de remarquable que :
Pyrame et Thisbé, n.° 322, magnifique épreuve,
très-bien conservée;
Les trois pendentifs de la galerie Ghigi, n.os 34%
343 et 344;
Les deux Femmes ayec le Zodiaque, n.° 397;
La Façade aux Caryatides, n.° 538.
Parmi les autres graveurs, on doit distinguer
particulièrement les impressions en couleur des
gravures faites par Seghers, au moyen de pro-
cédés assez imparfaits , mais qui présentent cepen-
dant beaucoup d'intérêt; cet œuvre se compose de
vingt et un paysages, dont deux d'une moyenne
dimension.
Les grandes et belles gravures de Christophe
Le Blond, également imprimées en couleur,
mais qui, au lieu, d'être de petits paysages comme
les gravures de Seghers, sont des portraits de
grandeur naturelle. Les ouvrages de Le Blond
sont maintenant très-rares en France, où pourtant
il est mort en 1741, après y avoir exploité son in-
vention, tandis que l'on en trouve dans le Cabinet
de Dresde, jusqu'à 3o pièces, parmi lesquelles on
remarque :
L'œuvre de Marc- Antoine, que j'ai déjà re-
gardé comme pouvant servir de mesure pour con-
naîtrela richesse d'un cabinet, ne se trouve pourtant
pas ici en harmonie avec tant d'autres œuvres. Il est
peu nombreux, et je n'y ai vu de remarquable que :
Pyrame et Thisbé, n.° 322, magnifique épreuve,
très-bien conservée;
Les trois pendentifs de la galerie Ghigi, n.os 34%
343 et 344;
Les deux Femmes ayec le Zodiaque, n.° 397;
La Façade aux Caryatides, n.° 538.
Parmi les autres graveurs, on doit distinguer
particulièrement les impressions en couleur des
gravures faites par Seghers, au moyen de pro-
cédés assez imparfaits , mais qui présentent cepen-
dant beaucoup d'intérêt; cet œuvre se compose de
vingt et un paysages, dont deux d'une moyenne
dimension.
Les grandes et belles gravures de Christophe
Le Blond, également imprimées en couleur,
mais qui, au lieu, d'être de petits paysages comme
les gravures de Seghers, sont des portraits de
grandeur naturelle. Les ouvrages de Le Blond
sont maintenant très-rares en France, où pourtant
il est mort en 1741, après y avoir exploité son in-
vention, tandis que l'on en trouve dans le Cabinet
de Dresde, jusqu'à 3o pièces, parmi lesquelles on
remarque :