CABINET DES ESTAMPES. 2C)
Enfiâ, une Femme debout, vue de face, tenant
de la main droite un banneret, et soutenant de la
gauche un écu écartelé aux armes de Bavière, ce
qui pourrait faire croire que cet artiste était bava-
rois.
Hauteur : 5 p. 1 lig. Largeur : 2 p. 7 lig.
On voit aussi, dans le Cabinet de Munich, un
alphabet composé de figures grotesques ; les épreu-
ves en sont très-belles, avec de la marge, et dans
un parfait état de conservation; circonstances d'au-
tant plus remarquables, que ces lettres ne se sont
pas trouvées toutes ensemble dans un ancien re-
cueil, mais disséminées en plusieurs endroits : c'est
M.Brulliot qui est parvenu a les réunir. Il semble
que cet alphabet, qui ne se trouve complet dans
aucun cabinet, et dont les lettres sont très-rares à
rencontrer séparées, s'étant trouvé ainsi disséminé
dans la Bavière, on en pourrait conclure que l'au-
teur à dû habiter ce pays, et cela avec d'autant plus
de raison, que l'un des tableaux de la cathédrale,
peint à l'huile vers cette époque et représentant le
Calvaire, offre , dans une de ses figures, un soldat
tenant un guidon sur lequel se trouvent tracées les
lettres & $.
Les Nielles, rares partout, le sont également
dans la collection de Munich; je n'en ai vu que
quatre dont deux se trouvent décrits dans mon
essai sur les NIELLES: les deux autres sont de
Enfiâ, une Femme debout, vue de face, tenant
de la main droite un banneret, et soutenant de la
gauche un écu écartelé aux armes de Bavière, ce
qui pourrait faire croire que cet artiste était bava-
rois.
Hauteur : 5 p. 1 lig. Largeur : 2 p. 7 lig.
On voit aussi, dans le Cabinet de Munich, un
alphabet composé de figures grotesques ; les épreu-
ves en sont très-belles, avec de la marge, et dans
un parfait état de conservation; circonstances d'au-
tant plus remarquables, que ces lettres ne se sont
pas trouvées toutes ensemble dans un ancien re-
cueil, mais disséminées en plusieurs endroits : c'est
M.Brulliot qui est parvenu a les réunir. Il semble
que cet alphabet, qui ne se trouve complet dans
aucun cabinet, et dont les lettres sont très-rares à
rencontrer séparées, s'étant trouvé ainsi disséminé
dans la Bavière, on en pourrait conclure que l'au-
teur à dû habiter ce pays, et cela avec d'autant plus
de raison, que l'un des tableaux de la cathédrale,
peint à l'huile vers cette époque et représentant le
Calvaire, offre , dans une de ses figures, un soldat
tenant un guidon sur lequel se trouvent tracées les
lettres & $.
Les Nielles, rares partout, le sont également
dans la collection de Munich; je n'en ai vu que
quatre dont deux se trouvent décrits dans mon
essai sur les NIELLES: les deux autres sont de