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d'arriver à la galerie par laquelle on sort de la mine;
celle-ci est taillée dans le marbre, plus étroite et
plus basse que les précédentes, absolument en ligne
directe mais avec un peu de pente; aussi trouve-
t-on là un nouveau moyen de transport, auquel on
donne le nom de JVurst : c'est un rouleau de bois
soutenu par quatre points sur un châssis, placé sur
quatre petites roues. Cinq ou six personnes peuvent
facilement se placer sur ce cheval de bois, en ayant
les pieds soutenus par deux planchettes longitu-
dinales; des mineurs traînent le chariot avec rapi-
dité, et vous font ainsi traverser en peu d'instans
cette galerie, qui a 800 toises de longueur. Lorsque
l'on arrive vers le milieu, la pente de la galerie
permet alors d'apercevoir l'entrée, qui semble
pourtant si petite que l'on prendrait ce point lu-
mineux pour la lueur d'une simple chandelle; mais
bientôt cette lumière augmente graduellement, et
la rapidité avec laquelle on avance produit un
effet semblable à celui que l'on voit dans la fan-
tasmagorie.
La porte par laquelle on sort de la mine de
Freudenberg est a 200 toises environ au-
dessous de celle par laquelle on est entré. On re-
trouve dehors ses habits, que l'inspecteur a eu soin
d'envoyer par une route extérieure, afin qu'ils ne
s'imprègnent pas de l'humidité salée que l'on en
ferait difficilement sortir. Lorsque les eaux ont ac-