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https://doi.org/10.11588/diglit.7411#0312
DES ANCIENS ROMAINS. gti
ce 5c cauteile aux Africans , 5c de seience & disciplioe
aux Grecs,Ôc d esprit aux Latins, que de pieté ôcreiigiô,
& avecques la seule saigesse(par laquelle ils avoyent re-
gardé, que toutes choies estoyent régies & gouvernées
par layde des Dieux Immortels)'ûs avoyent vaincu toute
manière de gens ôc estrangeres nations.
Et depuis le plus petit jusques au plus grand , les An- Les Amm
eien$ eurentplusieurs bénésices , qu'ils cenoyent avec- fVûysda
i i , * r i j ™ r 1 *"\ J r • bénéfices.
ques la dupeiue du grand Pontire. Ce que tel moine
Tranquillus en la vie de Claudms Cesar , ôc Tite Live Trmquil-
au trentième dit , que le fils de Fabius Maximus avoitv
deux sacer ioces,quand il fut crée Pontise. Et de ces bé-
nésices le revenu eitoit tel Ôc si grand , que de ceux-là
non seulement ils entretenoyent leurs familles , mais
eitoit le moyen de venir à la pompe de leurs triomphes.
Et nourrissoyent les prebstres leurs femmes & enfans Pïçëftr**
de leurs bénésices , comme de leur patrimoine & reve-
nu^ s'ils tenoyent des ossices publicqnes , ôc suyvoyent
la gendarmerie , & exerçaient la marchandée , tout
ainsi que la sortune le donnoit. Et furent ces lacerdo-
ces semblables à ceux , que nous autres Chrestiens nom-
mons,par un nom plus propre,bénéfices, Et de ces sa-
cerdoces,comme des bénésices , il s'en trouvoit deuxes-
peces,les uns qui estoyent à la collation des Pontifes, de
la Republicque,ôc des Princes. L'autre,dont les fruidrs,
la rente & la charge demeuroit à la maison , 6c à la fa-
mille, 8c perpétuels successeurs.Et tels sacerdoçes surent Sueriocet
nommez des Anciens gentilicies , que les nostres nom- &mttiiCl£S-
ment droit de patronage. Et de ceux là parle Cicero De
jirufyicum rejponjîs soubs ces motz , Il y a en cest ordre
plusieurs personnes 3 qui ontfai<5fc les sacrifices gentili-
cies en ce mesme temple. Et si le revenu de tous ces bé-
néfices
Us Ko~
mains.
ce 5c cauteile aux Africans , 5c de seience & disciplioe
aux Grecs,Ôc d esprit aux Latins, que de pieté ôcreiigiô,
& avecques la seule saigesse(par laquelle ils avoyent re-
gardé, que toutes choies estoyent régies & gouvernées
par layde des Dieux Immortels)'ûs avoyent vaincu toute
manière de gens ôc estrangeres nations.
Et depuis le plus petit jusques au plus grand , les An- Les Amm
eien$ eurentplusieurs bénésices , qu'ils cenoyent avec- fVûysda
i i , * r i j ™ r 1 *"\ J r • bénéfices.
ques la dupeiue du grand Pontire. Ce que tel moine
Tranquillus en la vie de Claudms Cesar , ôc Tite Live Trmquil-
au trentième dit , que le fils de Fabius Maximus avoitv
deux sacer ioces,quand il fut crée Pontise. Et de ces bé-
nésices le revenu eitoit tel Ôc si grand , que de ceux-là
non seulement ils entretenoyent leurs familles , mais
eitoit le moyen de venir à la pompe de leurs triomphes.
Et nourrissoyent les prebstres leurs femmes & enfans Pïçëftr**
de leurs bénésices , comme de leur patrimoine & reve-
nu^ s'ils tenoyent des ossices publicqnes , ôc suyvoyent
la gendarmerie , & exerçaient la marchandée , tout
ainsi que la sortune le donnoit. Et furent ces lacerdo-
ces semblables à ceux , que nous autres Chrestiens nom-
mons,par un nom plus propre,bénéfices, Et de ces sa-
cerdoces,comme des bénésices , il s'en trouvoit deuxes-
peces,les uns qui estoyent à la collation des Pontifes, de
la Republicque,ôc des Princes. L'autre,dont les fruidrs,
la rente & la charge demeuroit à la maison , 6c à la fa-
mille, 8c perpétuels successeurs.Et tels sacerdoçes surent Sueriocet
nommez des Anciens gentilicies , que les nostres nom- &mttiiCl£S-
ment droit de patronage. Et de ceux là parle Cicero De
jirufyicum rejponjîs soubs ces motz , Il y a en cest ordre
plusieurs personnes 3 qui ontfai<5fc les sacrifices gentili-
cies en ce mesme temple. Et si le revenu de tous ces bé-
néfices
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mains.