■ CASTRA M E T A.T ION 1
pourra vcoir faifiiamment ce qui ne ferviroyt que de re-
àïâti: Car certainement les-traductions, que j ay faiétes
des auteirs Grecs Se. Latins,ôctout ce que j'en ay peu re-
cueillir , n'aeft.- que pour donner autofite à nbz figures;,
qui prefteront (peut élire) quelque foulagement à ceux*
qui font curieux d'entendre la façon qu'avoyët les anciës
Romniains d'armer leurs foudars, de drc.ccr leur câp 8c
leurs boleverts pour la feurte de leurs viures, faire la tor-
WfiVnt'i tue,porter le bélier, drecerles fcorpios,arbaleftes,cata~
-<kfpmt. pultes,tours ambalatiores, grues, corbeaux, & plufieurs
àutres chofes,qui côcernent l'art & meftier delà guerre.
Ain il donc, pour le regard que les Ropimaiiis avoyët
de leurs continuelles guerres, ils elifoyent des jeunes Se
des vieux foudars:et par ce moyen procedoyët à l'expé-
rience par les vieux, et à la conjeéture par les nouveaux.
Sur quoy faut noter que les Rommains failoyent celle
eleâion , ou pour combattre foudainement , ou pour les
exerciter en l'art de la guère, pour s'en feruir quand l'af-
nle'Bhi ^a*re ^c demanderoyt.AufurpluSjpour fuyurel'eleition
des'f&îfdars des Rommains , après que les Confuls avoyentpris la
Rommus. charge delà guerre,i!s ordonnoyentleurs aimes : pour-
ce que la couttume eltoyt que chafeum d'eux lift la levée
de deux légions de ,foudars Rommains : qui eiïoytle
nerf de leur exercite. Ils faifoyent encores vingtctquatre
Pexmitl Tribuns militaires : quatorze du nombre de ceux qui a-
Riïwmns. voyët fervi à la guerre l'efpace de cinq ans,et dix de ceux
qui i'avoyent fuyvie dix ans:et en departoyent fîx en cha-
feune legiomlefquels tênoyët le lieu de ceux que nous a-
Capkxi- vons nommes depuis Capitaines. Oreftilque,quandîes
mu Confuls avoyent affaire d'une levée de foudars , ifs fai-
foyct crier,à fon de trope, le jour que tous les Romains,
fuffifans pour porter armes, fe devoyent trouver cnlem-
ble.Ce qu'ils faifoyët tous les âs:&,là ou lejour détermi-
né
pourra vcoir faifiiamment ce qui ne ferviroyt que de re-
àïâti: Car certainement les-traductions, que j ay faiétes
des auteirs Grecs Se. Latins,ôctout ce que j'en ay peu re-
cueillir , n'aeft.- que pour donner autofite à nbz figures;,
qui prefteront (peut élire) quelque foulagement à ceux*
qui font curieux d'entendre la façon qu'avoyët les anciës
Romniains d'armer leurs foudars, de drc.ccr leur câp 8c
leurs boleverts pour la feurte de leurs viures, faire la tor-
WfiVnt'i tue,porter le bélier, drecerles fcorpios,arbaleftes,cata~
-<kfpmt. pultes,tours ambalatiores, grues, corbeaux, & plufieurs
àutres chofes,qui côcernent l'art & meftier delà guerre.
Ain il donc, pour le regard que les Ropimaiiis avoyët
de leurs continuelles guerres, ils elifoyent des jeunes Se
des vieux foudars:et par ce moyen procedoyët à l'expé-
rience par les vieux, et à la conjeéture par les nouveaux.
Sur quoy faut noter que les Rommains failoyent celle
eleâion , ou pour combattre foudainement , ou pour les
exerciter en l'art de la guère, pour s'en feruir quand l'af-
nle'Bhi ^a*re ^c demanderoyt.AufurpluSjpour fuyurel'eleition
des'f&îfdars des Rommains , après que les Confuls avoyentpris la
Rommus. charge delà guerre,i!s ordonnoyentleurs aimes : pour-
ce que la couttume eltoyt que chafeum d'eux lift la levée
de deux légions de ,foudars Rommains : qui eiïoytle
nerf de leur exercite. Ils faifoyent encores vingtctquatre
Pexmitl Tribuns militaires : quatorze du nombre de ceux qui a-
Riïwmns. voyët fervi à la guerre l'efpace de cinq ans,et dix de ceux
qui i'avoyent fuyvie dix ans:et en departoyent fîx en cha-
feune legiomlefquels tênoyët le lieu de ceux que nous a-
Capkxi- vons nommes depuis Capitaines. Oreftilque,quandîes
mu Confuls avoyent affaire d'une levée de foudars , ifs fai-
foyct crier,à fon de trope, le jour que tous les Romains,
fuffifans pour porter armes, fe devoyent trouver cnlem-
ble.Ce qu'ils faifoyët tous les âs:&,là ou lejour détermi-
né