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https://doi.org/10.11588/diglit.7412#0152
ES BAINS ET A NT. EXER. *
difficulté iln'eft chofe au monde , qui tant maintienne
£ttftu* ' & garde le corps, que l'exercitation : que Celfus nous
enfeigne faire avant que de manger,8cà.ccluy,.qui moins
a travaillé,plus grande. Au contraire, rhomme3qui eft
t las 5c fafcliéjladoyt faire moindre 3 & la prendre plus
garim^fa gratieufement.Car commodément s'cxercitcrjirc haut,
hrmtfan- manier les armes 3jo ver à paume3courir, fe poumiencr,
**• 8c plus toit lous le foleil qu à l'ombreront toutes chofes
la r?n*t §ar<^ent la-bonne fanté : que les Philolophcs ont eiti«
sntnUs méeentrela félicite & biens divins. Ledit Celfus eferit
biens di- que î'homme3qui eft lain Se qui fe porte bien , Se qui vit
'cT'mdtt en Uberté,ne doyt point obliger fa vie auxloix des Mé-
Celfu* h decins ; Se eft necclfaire qu'il prenne une différente fa-
l'hêam* ç0n Je viurc3unc fois demeurant aux champs, l'autre à
' la vile,à la campaigne,aller par caue3à la chaife , fe repo*
fer quelque fois5mais le plus fouvent s'exerciter. Car il
ne fetreuve chofe, qui tant rende liebcte le corps que la
h*ïi*lf* p^flfc»^11^ baft« la vicillefic, & le labeur rend la (longue
^ve'itS'H jeuneflè. Il profite encorcs de ne fuir point la diverfite
&kla- des viandes3defquclles le peuple mange. Il convient fc
ftiJmu treuver auxfeftins, & d'autresfois s'en retirer ;& manger
deux fois le jour plus toft qu'une; combien que Çicero5
ClSirg- aux Queftions Tufcuianes , eferit que Plato fouloyt re*
pemyitls prcaarela vie des Italiens : poureequ ils mangeoyent
yudeiita. deux fois le jour. Qui eft contre l'opinion dudid: Çelfus;
Utnsgwr- jjt qU£ fl pias falutairc eft de largement difner 3 Se
mâtine* fonper fobrement :5c3de la meilleure opinion3il s'en faut
yemdeux rapporter aux Phyficiens & Médecins.
Fin des 'Bains fi? antiques exer citations*
difficulté iln'eft chofe au monde , qui tant maintienne
£ttftu* ' & garde le corps, que l'exercitation : que Celfus nous
enfeigne faire avant que de manger,8cà.ccluy,.qui moins
a travaillé,plus grande. Au contraire, rhomme3qui eft
t las 5c fafcliéjladoyt faire moindre 3 & la prendre plus
garim^fa gratieufement.Car commodément s'cxercitcrjirc haut,
hrmtfan- manier les armes 3jo ver à paume3courir, fe poumiencr,
**• 8c plus toit lous le foleil qu à l'ombreront toutes chofes
la r?n*t §ar<^ent la-bonne fanté : que les Philolophcs ont eiti«
sntnUs méeentrela félicite & biens divins. Ledit Celfus eferit
biens di- que î'homme3qui eft lain Se qui fe porte bien , Se qui vit
'cT'mdtt en Uberté,ne doyt point obliger fa vie auxloix des Mé-
Celfu* h decins ; Se eft necclfaire qu'il prenne une différente fa-
l'hêam* ç0n Je viurc3unc fois demeurant aux champs, l'autre à
' la vile,à la campaigne,aller par caue3à la chaife , fe repo*
fer quelque fois5mais le plus fouvent s'exerciter. Car il
ne fetreuve chofe, qui tant rende liebcte le corps que la
h*ïi*lf* p^flfc»^11^ baft« la vicillefic, & le labeur rend la (longue
^ve'itS'H jeuneflè. Il profite encorcs de ne fuir point la diverfite
&kla- des viandes3defquclles le peuple mange. Il convient fc
ftiJmu treuver auxfeftins, & d'autresfois s'en retirer ;& manger
deux fois le jour plus toft qu'une; combien que Çicero5
ClSirg- aux Queftions Tufcuianes , eferit que Plato fouloyt re*
pemyitls prcaarela vie des Italiens : poureequ ils mangeoyent
yudeiita. deux fois le jour. Qui eft contre l'opinion dudid: Çelfus;
Utnsgwr- jjt qU£ fl pias falutairc eft de largement difner 3 Se
mâtine* fonper fobrement :5c3de la meilleure opinion3il s'en faut
yemdeux rapporter aux Phyficiens & Médecins.
Fin des 'Bains fi? antiques exer citations*