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https://doi.org/10.11588/diglit.5476#0021
y prenaient leur repas ; à Epidaure elle servait peut-être dans
le même but aux prêtres d'Asclèpios 1). D'après les figures
données par M. Dôrpfeld et le texte de M. Kabbadias, dans
les Praktika de 1883, le cercle des 26 colonnes extérieures,
faites de tuf, avait un diamètre de 20 mètres. Ces colonnes,
d'ordre dorique, entouraient le mur de tuf dont le diamètre
était de 14.50 mètres. A son tour le mur entourait un
cercle de 14 colonnes d'ordre corinthien. Le diamètre de
ce cercle était de 10.50 mètres. Sauf les colonnes doriques
et le mur, tout l'édifice était de marbre blanc, y compris
le toit.
Le souterrain compris entre les colonnes corinthien-
nes contenait, d'après M. Kabbadias 2), un labyrinthe formé
par trois murs circulaires concentriques. On y descendait
par un escalier construit dans le soubassement des colon-
nes corinthiennes. La porte dans le premier mur se trou-
vait tout près de cet escalier, mais elle en était séparée
par un mur transversal, de sorte que, pour y arriver, il
fallait faire le tour entier du passage. La même chose
avait lieu pour entrer dans les deux autres enceintes.
L'entablement placé sur les colonnes corinthiennes
étant de la même forme que celui des portes aux entrées du
théâtre, M. Kabbadias est d'avis que cela confirme l'opinion
que le théâtre et la rotonde ont été construits par le même
architecte. L'intérieur était orné de peintures de Pausias,
ce qui est d'importance pour fixer la date de la construc-
tion de cet édifice et du théâtre.
Pausanias a mentionné deux tableaux. L'un repré-
sentait le dieu de l'amour tenant la lyre: son arc et ses
flèches gisant à ses pieds ; l'autre, Méthè, déesse de l'ivresse,
buvant dans une coupe de pierre transparente, à travers
laquelle son visage était visible.
') Ersch und Gruber, Encye.lopâdie.
2) Praktika 1883, p. 78.
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le même but aux prêtres d'Asclèpios 1). D'après les figures
données par M. Dôrpfeld et le texte de M. Kabbadias, dans
les Praktika de 1883, le cercle des 26 colonnes extérieures,
faites de tuf, avait un diamètre de 20 mètres. Ces colonnes,
d'ordre dorique, entouraient le mur de tuf dont le diamètre
était de 14.50 mètres. A son tour le mur entourait un
cercle de 14 colonnes d'ordre corinthien. Le diamètre de
ce cercle était de 10.50 mètres. Sauf les colonnes doriques
et le mur, tout l'édifice était de marbre blanc, y compris
le toit.
Le souterrain compris entre les colonnes corinthien-
nes contenait, d'après M. Kabbadias 2), un labyrinthe formé
par trois murs circulaires concentriques. On y descendait
par un escalier construit dans le soubassement des colon-
nes corinthiennes. La porte dans le premier mur se trou-
vait tout près de cet escalier, mais elle en était séparée
par un mur transversal, de sorte que, pour y arriver, il
fallait faire le tour entier du passage. La même chose
avait lieu pour entrer dans les deux autres enceintes.
L'entablement placé sur les colonnes corinthiennes
étant de la même forme que celui des portes aux entrées du
théâtre, M. Kabbadias est d'avis que cela confirme l'opinion
que le théâtre et la rotonde ont été construits par le même
architecte. L'intérieur était orné de peintures de Pausias,
ce qui est d'importance pour fixer la date de la construc-
tion de cet édifice et du théâtre.
Pausanias a mentionné deux tableaux. L'un repré-
sentait le dieu de l'amour tenant la lyre: son arc et ses
flèches gisant à ses pieds ; l'autre, Méthè, déesse de l'ivresse,
buvant dans une coupe de pierre transparente, à travers
laquelle son visage était visible.
') Ersch und Gruber, Encye.lopâdie.
2) Praktika 1883, p. 78.
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