224 NOTES.
perpétuel des eaux de l'Oce'an prêtent singulièrement à cette
idée. Or, ne pourrait-il pas se faire qu'à cette saison de l'année
où le soleil cesse de luire pour ces régions australes, il y eût plus
d'équilibre dans l'atmosphère, et, par suite , moins de coups de
vent et de tempêtes qu'à l'époque où le soleil apporte sa chaleur,
quand il revient dans l'hémisphère sud?
La chaleur des eaux à l'époque où nous y sommes, qui est
l'été, n'a jamais donné plus d'un degré au-dessus de zéro, et elle a
même été le plus souvent à zéro. Celle de l'atmosphère a varié
sensiblement, mais elle ne s'est jamais élevée à plus de quatre ou
cinq degrés. Dans l'hiver de ces contrées, la neige, tombant avec
abondance dans des eaux qui, probablement, n'augmentent pas
de chaleur à cette époque, et y trouvant une température à la-
quelle'elle doit son existence, ne peut-elle pas l'ester clans soh état
de congélation , et finir enfin par former une couche qui devient
solide par suite des grands froids de ces climats dans le fort de la
saison? Cette première croûte formée, une autre aura pu s'établir
de la même manière, et avec plus d'avantage encore. Maintenant,
qu'une longue houle formée par des vents qui auraient régné
dans des régions plus rapprochées de l'équateur, vienne soule-
ver ces immenses plaines de neige glacées , l'équilibre sera né-
cessairement rompu, ses débris seront formés pour aller, les
uns se fondre sous l'influence du soleil, quand il reparaîtra ;
les autres, se réunir, se rapprocher, en attendant le prochain
hiver.
Le retour de cette saison apportera, avec sa longue nuit de six
mois, et les neiges et les grands froids. Les morceaux épars de la
banquise de l'année précédente, qui n'auront pas été poussés
dans des régions plus chaudes, recevront une nouvelle couche de
glace et seront réunis entre eux par celle qui se formera sur la
surface des eaux. Chaque année apportera donc, pour beaucoup
d'entre eux,une augmentation de volume, de force ; que ces mas-
ses maintenant soient séparées de nouveau par les houles, par les
perpétuel des eaux de l'Oce'an prêtent singulièrement à cette
idée. Or, ne pourrait-il pas se faire qu'à cette saison de l'année
où le soleil cesse de luire pour ces régions australes, il y eût plus
d'équilibre dans l'atmosphère, et, par suite , moins de coups de
vent et de tempêtes qu'à l'époque où le soleil apporte sa chaleur,
quand il revient dans l'hémisphère sud?
La chaleur des eaux à l'époque où nous y sommes, qui est
l'été, n'a jamais donné plus d'un degré au-dessus de zéro, et elle a
même été le plus souvent à zéro. Celle de l'atmosphère a varié
sensiblement, mais elle ne s'est jamais élevée à plus de quatre ou
cinq degrés. Dans l'hiver de ces contrées, la neige, tombant avec
abondance dans des eaux qui, probablement, n'augmentent pas
de chaleur à cette époque, et y trouvant une température à la-
quelle'elle doit son existence, ne peut-elle pas l'ester clans soh état
de congélation , et finir enfin par former une couche qui devient
solide par suite des grands froids de ces climats dans le fort de la
saison? Cette première croûte formée, une autre aura pu s'établir
de la même manière, et avec plus d'avantage encore. Maintenant,
qu'une longue houle formée par des vents qui auraient régné
dans des régions plus rapprochées de l'équateur, vienne soule-
ver ces immenses plaines de neige glacées , l'équilibre sera né-
cessairement rompu, ses débris seront formés pour aller, les
uns se fondre sous l'influence du soleil, quand il reparaîtra ;
les autres, se réunir, se rapprocher, en attendant le prochain
hiver.
Le retour de cette saison apportera, avec sa longue nuit de six
mois, et les neiges et les grands froids. Les morceaux épars de la
banquise de l'année précédente, qui n'auront pas été poussés
dans des régions plus chaudes, recevront une nouvelle couche de
glace et seront réunis entre eux par celle qui se formera sur la
surface des eaux. Chaque année apportera donc, pour beaucoup
d'entre eux,une augmentation de volume, de force ; que ces mas-
ses maintenant soient séparées de nouveau par les houles, par les