30
que la différence des moules soit évidente, nous ne donnons qu’un
seul texte. La différence des moules est souvent impossible à cons-
tater, parce que les empreintes sont en très-mauvais état de con-
servation. Ainsi l’expression huit timbres identiques, par exemple,
doit être interprétée : elle signifie que l’identité est probable. Les
cas où nous possédons de toute certitude deux sceaux sortis d'un
même moule sont très-rares.
3° Un nombre considérable d’inscriptions ne portent plus que
trois ou quatre lettres. Ces textes pourront être restitués, souvent
même avec certitude. Nous ne les donnons pas pour le moment
dans cette collection. On en trouvera seulement ici quelques
exemples h
Les planches jointes à ce volume ont pour objet :
1° De faire connaître le style différent des lettres gravées sur les
sceaux, avec une exactitude que la gravure seule peut avoir. Ces
styles sont très-variés, et il est indispensable de s’en rendre compte.
Telle lettre est une œuvre d’art, fine, élancée, élégante; telle
autre est lourde et grossière; entre ces deux extrêmes, nous trou-
vons toutes les variétés ;
2° De reproduire les principaux attributs.
Grâce à ces planches, dans le cours de la publication, il est fa-
cile, par de simples renvois, de donner une idée très-exacte de
chaque empreinte.
*
V.
Principes de l’archéologie céramique. Hypothèses démontrées fausses.
La connaissance d’une collection aussi riche que celle du
musée d’Athènes aura pour premiers résultats :
i° De résoudre un grand nombre de questions relatives à l'exé-
gèse des inscriptions céramiques;
2° De montrer la fausseté de plusieurs hypothèses auxquelles
ces textes ont donné lieu.
Les principes de l’archéologie céramique ne sont pas fixés. Les
érudits qui se sont occupés de ce sujet n’ont jamais considéré
1 Thierscb , en 183^ (Cf. Index bibliographique], avait cru devoir publier avec
soin et même dessiner des inscriptions aussi mal conservées; les timbres ampho-
riques connus à cette époque étaient en très-petit nombre, et il était naturel de
n’en laisser aucun de côté.
que la différence des moules soit évidente, nous ne donnons qu’un
seul texte. La différence des moules est souvent impossible à cons-
tater, parce que les empreintes sont en très-mauvais état de con-
servation. Ainsi l’expression huit timbres identiques, par exemple,
doit être interprétée : elle signifie que l’identité est probable. Les
cas où nous possédons de toute certitude deux sceaux sortis d'un
même moule sont très-rares.
3° Un nombre considérable d’inscriptions ne portent plus que
trois ou quatre lettres. Ces textes pourront être restitués, souvent
même avec certitude. Nous ne les donnons pas pour le moment
dans cette collection. On en trouvera seulement ici quelques
exemples h
Les planches jointes à ce volume ont pour objet :
1° De faire connaître le style différent des lettres gravées sur les
sceaux, avec une exactitude que la gravure seule peut avoir. Ces
styles sont très-variés, et il est indispensable de s’en rendre compte.
Telle lettre est une œuvre d’art, fine, élancée, élégante; telle
autre est lourde et grossière; entre ces deux extrêmes, nous trou-
vons toutes les variétés ;
2° De reproduire les principaux attributs.
Grâce à ces planches, dans le cours de la publication, il est fa-
cile, par de simples renvois, de donner une idée très-exacte de
chaque empreinte.
*
V.
Principes de l’archéologie céramique. Hypothèses démontrées fausses.
La connaissance d’une collection aussi riche que celle du
musée d’Athènes aura pour premiers résultats :
i° De résoudre un grand nombre de questions relatives à l'exé-
gèse des inscriptions céramiques;
2° De montrer la fausseté de plusieurs hypothèses auxquelles
ces textes ont donné lieu.
Les principes de l’archéologie céramique ne sont pas fixés. Les
érudits qui se sont occupés de ce sujet n’ont jamais considéré
1 Thierscb , en 183^ (Cf. Index bibliographique], avait cru devoir publier avec
soin et même dessiner des inscriptions aussi mal conservées; les timbres ampho-
riques connus à cette époque étaient en très-petit nombre, et il était naturel de
n’en laisser aucun de côté.