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Dumont, Albert; Chaplain, Jules
Les céramiques de la Grèce propre: vases peints et terres cuites (Band 1): Histoire de la peinture des vases grecs depuis les origines jusqu'au Ve siècle avant Jesus-Christ suivie d'un choix de vases peints trouvés en Grèce — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.6356#0021

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i LES PLUS ANCIENNES CÉRAMIQUES.

De 2 mètres à la surface du sol, restes de la colonie grecque d'I-
lium (i).

Nous nous occupons seulement des quatre couches qui précèdent la
colonie grecque. Les éléments nous manquent pour établir entre ces
divers strata des différences évidentes qui aient un caractère scienti-
fique. Nous voyons, au contraire, que les objets du travail le plus avancé
se trouvent parfois à la plus grande profondeur. Par exemple, dans le
stratum le plus ancien, nous remarquons des moules d'ornements et
d'armes de cuivre, des fibules, des épingles, des bracelets, des morceaux
d'ivoire travaillés. A 8 mètres, les fouilles signalent une terre cuite mar-
quée d'une empreinte qui appartient tout au plus tôt au second siècle
avant notre ère (2). Il n'est pas douteux qu'en tenant compte des acci-
dents de terrain et d'une foule de détails que le progrès des travaux
doit avoir révélé jour par jour, il n'eût été possible de reconnaître sur
la colline d'Hissarlik les restes de civilisations différentes; mais n'ayant
pas suivi les fouilles et réduits à en parler d'après les objets qu'elles
ont produits et d'après des récits qui ont été rédigés à un point de
vue un peu différent de celui que nous aurions choisi, nous ne pour-
rions tenir compte de la chronologie des divers strata, sans faire à
l'hypothèse une part trop grande.

Si on examine avec soin la collection d'Hissarlik, on arrive à cette
conviction que le plus grand nombre des objets présentent des carac-
tères communs et par conséquent se rapportent à une même civilisa-
tion. Quelques-uns de ces caractères peuvent être précisés. Ils suffisent
pour ([lie nous puissions nous faire une idée de l'état de l'industrie chez
le peuple qui habitait cette colline dans la haute antiquité (3).

(1) Ces chiffres n'ont évidemment, même dans la pensée de M. Sehliemann, qu'une valeur
approximative.

(2) Troy, p. 295, flg.211, tùte casquée; llios, n°516, poisson de bois trouvé à 26 pieds. Il
est vrai que, pour l'objet reproduit sous le n° 211 par l'ouvrage Troyand Us remains, l'ouvrage
intitulé ///'us indique seulement 2 à 6 pieds de profondeur. Ilios, p. 619.

(3) Pour la bibliographie générale aussi bien des écrits relatifs à la plaine de Troie et à la
topographie de l'Iliade qu'aux fouilles d'Hissarlik, voir ///os, p. Isii. Les élude- le- plus com-
plètes sur ces antiquités sont celles de M. Newton, Dr. Schliemann's discoveries at Iluan no-
 
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