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Dumont, Albert; Chaplain, Jules
Les céramiques de la Grèce propre: vases peints et terres cuites (Band 1): Histoire de la peinture des vases grecs depuis les origines jusqu'au Ve siècle avant Jesus-Christ suivie d'un choix de vases peints trouvés en Grèce — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.6356#0168

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INFLUENCE ORIENTALE.

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bagues semblables à des boulons de rose : fé&ov xzkvZw éfiipspsî;; cette expli-
cation n'offre pas une idée nette; un autre commentateur exprime une
opinion plus sérieuse : yp'j<rà; oupiyyaç, cbç oiov lïwtoiviffjiouç, al; i?Xoxa[Aot -spie-
yovTou, corps long et creux, sorte de petits tuyaux dans lesquels on serre
les cheveux; ce sont des spirales métalliques de fil léger qu'on trouve
souvent dans les tombeaux et qui ont un diamètre si étroit qu'on ne
peut v reconnaître des bracelets (i). Les archéologues en ont longtemps
ignoré l'usage; mais MM. Castellani ont vu une de ces mWe: homériques
qui enserrait encore une touffe de cheveux. Ces sortes d'objets sont
nombreux dans les musées. Hésiode, décrivant la stephanè de Pan-
dore (2), dit qu'Héphaistos y fit des bêtes marines : AoctSa^a -i)/Xà TE-rd/xTo,
ÔaOeju* t8«8ai, | xvco^xV, 6V r-sipo; izollci Tpe^e-. rM HUxiix. Si ce détail n'était pas
isolé, il serait d'un grand intérêt et pourrait être rapproché utilement
des objets récemment découverts qui portent des octapodes et des co-
quillages; nous aurions un texte classique pour commenter les vases et
les bijoux dont l'ornementation est à la fois florale et marine; mais il
est possible, ce passage étant unique, qu'il ne faille voir ici qu'une
expression générale, les bêtes de la terre et de la mer.

Pour la technique des métaux, on remarque : 1° l'usage des appliques;
2° l'emploi des clous ; 3° les ciselures et les incrustations ; 4° la déco-
ration végétale. L'or qu'Homère répand à profusion est ordinairement
appliqué en feuilles très minces; des plaques de bronze recouvrent les
murs; c'est surtout la partie extérieure et visible que décrit le poète,
on voit qu'il néglige le support, la partie résistante. L'usage des
appliques à cette époque était général ; les métaux précieux trouvés à
M \ rênes sont presque toujours en feuilles minces, souvent ornées de des-
sins. Des appliques plus épaisses se sont rencontrées en grand nombre
à Géré. Le trésor d'Atréc, si vraiment il était recouvert de bronze,
ne serait pas une exception; les chambres et les murs qui dans l'Iliade
ont reçu un revêtement de métal, jt<xXxé£eToi xtoai, peuvent très bien ne
pas être des fictions qui n'aient aucun rapport avec la réalité (3).

(1) Hesychius, KdXui;, aùpvfi, aul^w.oç.

(2) Theng., 578.

(3) Paus., II, 23, 7, XxXxoij; 8<£).a(«>{ h Argos.
 
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