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Dumont, Albert; Chaplain, Jules
Les céramiques de la Grèce propre: vases peints et terres cuites (Band 1): Histoire de la peinture des vases grecs depuis les origines jusqu'au Ve siècle avant Jesus-Christ suivie d'un choix de vases peints trouvés en Grèce — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.6356#0171

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1.54

INFLUENCE ORIENTALE.

nombre de termes ; ces termes indiquent les transformations des types
que le poète avait sous les yeux.

Les grands vases sont le xt'Qo; et l'-àpuptpopïu'ç, dont nous avons des exem-
ples dans les plus anciennes céramiques. Le mot xpar/ip désigne tous ces
grands récipients à large ouverture où on prend facilement le liquide;
le lé%r,ç est un bassin qui tantôt va au feu, tantôt est orcupoç; placé sur
trois supports, il devient le trépied. La collection de Mycènes possède
des exemples de trépieds et de lébès. La «ptâV/i a une forme sphérique
plus complète; Homère la décrit encore comme une urne; plus tard,
elle deviendra une bouteille (1). On y place les cendres des morts. Cet
usage est encore indiqué par Pindare; nous n'avons donc pas de peine à
reconnaître cette forme, qui est celle-là même que l'on trouve encore en
bronze dans les tombeaux grecs. L'épithète ipwpiôeToç paraît indiquer deux
anses, la facilité de prendre de deux côtés, car on ne pose pas sur deux
faces une urne ouverte à la partie supérieure. Tels sont les grands réci-
pients.

Le vase à verser porte le nom de irpô-^ooç : c'est l'aiguière à long col
relevé, au bec disposé de telle sorte qu'il dirige l'eau en filet étroit quand
on le penche. Santorin nous en a offert des exemples que M. Ileuzey a
heureusement rapprochés de plusieurs types trouvés à Dodone. Le nom
de l'œnochoé est encore inconnu d'Homère.

De même qu'il n'y a qu'un nom pour désigner les vases à verser, il
n'y en a qu'un aussi pour ceux qui servent à boire, ou du moins les ex-
pressions employées paraissent être synonymes. Homère cite toujours
le (U'-zç, qu'il appelle souvent &ê-a; àuçi/.J-enov, et il ne le distingue pas
avec précision du z'iraUov simple; il semble dire indifféremment tantôt
#c'-7.:, tantôt jcuikîOiov; U-y.t àuouwTOXlov est une fin de vers facile et qui
revient très souvent (2). Quand Priam se prépare à se rendre à la tente
d'Achille, Hécubc lui apporte pour la libation une coupe d'or, yptkeov
&tocî; Priam prend ensuite cette coupe, qui est alors appelée ■/.■l-û.ïov (3) ;
on voit que 8é-y.; et x.JtteUov sont un même vase. Homère cite

(1) Le mot es'.x/.r, sera môme synonyme de paiera et de poculum.

(2) Sur le 8£-a; àa'jixûnEAlov, voir le mémoire de M. Helbii;', Armait, 1881, p- 221.

(3) XXIV, 285. 303. Oïvov lyows1 h j^eipl ^Aboova SeÇrtspfitpi \ XP"0^ êv àî-iï. — Nwj«i|Mvo« os
y/j-z'/'hO'/ sôé;aTO y^ç ôCk'iy010.
 
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