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Dumont, Albert; Chaplain, Jules
Les céramiques de la Grèce propre: vases peints et terres cuites (Band 1): Histoire de la peinture des vases grecs depuis les origines jusqu'au Ve siècle avant Jesus-Christ suivie d'un choix de vases peints trouvés en Grèce — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.6356#0184

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TYPE DE RHODES.

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enroulemenls symétriques portant, au milieu, une palmette à six pétales (Salz.,
pl. XLVI). —Fleurs et boutons de lotus combinés de diverses sortes ou entre eux et
avec des enroulements. La guirlande la plus simple est formée de fleurs et de boutons
alternant. Elle occupe d'ordinaire le registre inférieur des vases. Sur le col elle est
au contraire renversée, les pointes des boulons et des fleurs étant tournées vers le bas
(Salz., pl. XLIV).

Six ornements placés symétriquement deux à deux ; deux fleurs de lotus et un bou-
ton alternant avec trois palmettes; le tout réuni par des rubans (Salz., pl. XXXIV).

Fleur de lotus, les pélalcs en éventail imitant un segment de rosace; la tige forme
des enroulements symétriques (Salz., pl. XLVII).

Le même ornement renversé, les pélalcs tournés vers le bas.

I n ornement original est formé de stries cunéiformes qui tantôt remplissent une
partie de zone, tantôt sur une demi-rosace remplacent les pétales. Ce motif pourrait
rappeler les tiges de papyrus disposées en éventail sur les coupes égyptiennes (Salz.,
pl. L; de Longpérier, Mus. NapoL, pl. LIV); mais on est plutôt porté à y voir une
imitation des caractères de l'écriture assyrienne. Quelques-uns de ces clous ont à la
partie supérieure une légère dépression qui, si cela était mieux marqué, rendrait le
rapprochement plus décisif.

Si l'on excepte quelques détails, cette partie de la décoration se
compose surtout de deux éléments, la fleur de lotus et la rosace. Les
figures d'êtres vivants sont des animaux, presque toujours très séparés
les uns des autres et nettement dessinés. Parmi ces animaux nous trou-
vons les motifs suivants :

Lion rugissant. Longpérier, Mus. NapoL, pl. LU; Salz., Camiros, pl. XXXVIII.

Sphinx; ordinairement a corps de lion et à tête de femme, les ailes recoquiliées.
Longpérier, Mus. Nap., pl. LU; Salz., Camiros, pl. XXXV, XXXVI, LIV.

Chimère; corps de lion; sur le dos tète de chèvre qui ouvre la bouche et lance des
flammes; la queue est terminée en tète de serpent. .Vus. Nap., pl. LUI; Camiros,
pl. XLIX, XXVIH, n° 3.

Griffon à ailes recoquiliées. Camiros, pl. XLIII.

Taureau marchant, quelquefois retournant la tète; le bouquet de poils de la queue
forme deux touffes : èv ty) oùpîi txç tsi/z; à\-)iy.;, dit Hérodote parlant du bœuf
Apis. III, 28, 3. Mus. Nap., pl. LUI; Camiros, pl. L.

Bélier marchant; Camiros, pl. LI.

Oie, cygne et tètes de ces oiseaux; ces tètes sont souvent dans des métopes. Mus.
Nap., pl. LIV. L'importance du cygne doit être notée. Sur plusieurs zones, qui
portent une longue suite de quadrupèdes, on remarque un seul cygne qui paraît
conduire la marche. Mus. NapoL, pl. LVII.

Ibex ou bouquetin, à longues cornes; daine, à robe tachetée, à long bois dentelé;
 
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