Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Dumont, Albert; Chaplain, Jules
Les céramiques de la Grèce propre: vases peints et terres cuites (Band 1): Histoire de la peinture des vases grecs depuis les origines jusqu'au Ve siècle avant Jesus-Christ suivie d'un choix de vases peints trouvés en Grèce — Paris, 1888

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.6356#0195

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
176

TYPE DE CORINTHE.

nages qui s'avancent en procession debout sur des animaux, Place, pl. XLY.
Ce polos, très haut, est orné par devant de cornes de taureaux comme les tiares
assyriennes. On le remarque en particulier sur la tête d'un dieu qui tient la foudre. Il
sort aussi de coiffure aux personnages debout sur des animaux, à Bavian, Layard,
Mon. of NinevehyT sér. pl. LI; Perrot, Hist. de l'Art, t. II, fig. 310. Voyez encore une
terre cuite de style primitif, trouvée en Bithynie et publiée par Fellow, A Journal
wrilten during an excursion in Asia Minor, 1838, p. 81; un bronze ancien de Scutari,
en Albanie, Dumont, Mélanges archéologiques, p. 19. Pierres gravées assyriennes, qui
représentent une déesse (Astarté) coiffée du polos surmonté d'une étoile, King,
Antique Geins, I, p. 53. Sur les oiseaux à tête humaine, cf. Ileuzey, Catal. des figurines
antiques, p. 12. M. Ileuzey explique très bien l'influence qu'a dû avoir sur la formation
de ce type, qui est en partie celui des Sirènes et des Ilarpyes, l'épervier à tète
humaine du rituel funéraire égyptien. Cet épervier, image de l'âme ou plutôt du
souffle de la vie, a des mains qu'il porte à la bouche pour boire lelilet d'eau sacrée que
verse la déesse Ilathor. « Son sexe est celui même du défunt; chez les Grecs, ce type
a été féminisé. » Il ne l'a été complètement qu'à l'époque où la légende des Sirènes
et des Ilarpyes a été arrêtée; on voit qu'au début il ne l'était pas. Il v aurait aussi
à rechercher l'influence que les types d'oiseaux à tête humaine, représentés par les
artistes de l'Asie Mineure, ont exercée sur l'imagerie et les légendes grecques, et les
rapports de ces figures asiatiques avec celles do l'Egypte. Toutefois, l'épervier
égyptien suffit à expliquer en partie le caractère funéraire des Ilarpyes, qui sont repré-
sentées en Lycie emportant les âmes des morts (monument de Xanthos, Bayet,
Monuments de l'art antique), et des Sirènes, compagnes de Perséphone. On voit les
Sirènes sur nombre de stèles funéraires, en particulier en Attique. « Le catafalque
d'IIéphestion portait des figures creuses représentant des Sirènes, dans lesquelles
furent enfermés les chanteurs du thrène funéraire. » Ileuzey, ouv. cité, p. 13. Cf.
Perrot, Ilist. de l'Art, t. III, p. 899, 707.

Oiseau à tète de quadrupède, tête de lion ou de tigre. Double oiseau à une seule tète
de lion, Salzmann, pl. XLI. Deux sphinx à une seule tète, Micali, Monumentiïned.,
pl. I, fig. 28 et 26.

Quadrupède ailé, à tête d'homme barbue, sur un vase de Chypre, Perrot, Hist. de
l'Art, t. III, p. 707, fig. 519. Ce type procède de la ligure bien connue du taureau ailé
assyrien à tète d'homme barbue.

Griffons. Griffon avec cygne, Micali, Mon. ined., pl. V, 5; griffons avec Sirènes,
sphinx, etc. Id., pl. XLIII, 1. Sur ce type dans l'art égyptien, assyrien et grec
archaïque, cf. Furtwaengler, Bronzefunde ans Olympia, p. 48-67. A Babylone, sur
une amulette de bronze de style très ancien, Mus. Nap., pl. I, fig. 4; à Maltaï, où il
paraît être aptère et où il porte des divinités debout, Place, Xinive, pl. XLV. Autre
exemple, même planche, où il entre dans la décoration d'un siège sur lequel est
assise une déesse. A Ninive, en particulier dans le palais de Nimroud, Layard,
Ninevek and its remains, t. II, p. 459. En Phénicie, nombreux exemples. Mus.
Sap., pl. XXI, fig. 4; XVIII, fig. 3. Sur les coupes de travail phénicien, découvertes
à Chypre, en particulier le type publié par M. Layard, 2e série, pl. LX, qui rappelle
 
Annotationen