Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Dumont, Albert; Chaplain, Jules
Les céramiques de la Grèce propre: vases peints et terres cuites (Band 1): Histoire de la peinture des vases grecs depuis les origines jusqu'au Ve siècle avant Jesus-Christ suivie d'un choix de vases peints trouvés en Grèce — Paris, 1888

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.6356#0215

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
Ï96

POTERIES ÉMAILLÉES.

-2' Même forme, moins svelte; dans le premier registre, antilopes; dans le second,
taureaux et antilopes.

3° Forme de bulle plate; personnage accroupi, étendant les bras et déployant les
ailes, la tête surmontée d'un disque. Au revers, tète de lion surmontée d'un disque.

4" Petite tenochoé; deux oiseaux palmipèdes (chœnaloprx).

5° Même forme ; rosaci's.

6° Arvballe à base plate; dans la zone principale, double cartouebe de Psammé-
tik II (1) ; de chaque côté, épervier, ura>us et une plante de papyrus. Au-dessous, zone
occupée par une guirlande de fleurs et de boulons.

7° Petit vase en forme de tète de femme surmontée d'un goulot.

8° Arvballe; zone principale décorée de cannelures verticales.

Ces sortes de vases ne sont pas rares eu Egypte; ils réunissent des
éléments asiatiques et des motifs égyptiens, par exemple les animaux
passant et des cartouches, des hiéroglyphes, des divinités; mais ils ne
reproduisent les types qu'ils prennent pour modèles qu'en les altérant.
Sur le n° 3 les figures de la déesse Khou et de la déesse Pasht sont imi-
tées d'une façon assez incorrecte. Sur le n°6 la répétition du cartouche,
l'absence des titres royaux, les détails des types accessoires sont con-
traires aux habitudes égyptiennes (2). M. de Longpérier signale dans le
Musée égyptien du Louvre un alabastre qui porte Isis, Horus cl
Nephtys, et trois proscynèmes à Osiris « qui paraissent avoir été
copiés sans intelligence par un imitateur asiatique ». Nous reconnaissons
ici une industrie intermédiaire comme celle qui a fabriqué les coupes
de bronze (chap. IX), c'est-à-dire une fabricalion sans doute phéni-
cienne (3). Un alabastre semblable parla forme au n° 2 a été découvert à

[Les nos I, i et (ï sont reproduits aussi en couleur dans l'ouvrage de M. Perrot, Hist. de
l'Art, t. III, pl. V. — E. P.]

(1) [M. Perrot, /. /., p. 681, y voit le cartouche d'Apriès qui succéda à Psammétik II.
M. de Longpérier y lit le prénom de Psammétik II « qui devint le nom de son successeur
Ouaphrès (Apriès, XXVIe dynastie) ». M. Heuzey, Cataloij. des fiy.du Louvre, p. 213, cite aussi
des vases de ce genre avec les noms d'Apriès, de Hamsès le Grand et de Thoutmès III. —
E. P.]

(2) [M. Perrot, Hist. de l'Art, t. III, p. 682, étudie aussi ces deux vases cl arrive aux mêmes
conclusions. Pour lui, le n° li serait un ouvrage phénicien, exécuté vers le commencement
du vf siècle. — E. P.]

(3) [M. Perrot, p. 680, est aussi d'avis qu'on ne doit pas attribuer aux Grecs la fabrication
de ces poteries émaillées. Cependant il cite comme exception un petit vase de Garniras, au
Musée britannique, modelé en forme de dauphin, de style grec, qui porte une inscription
grecque (IIu9£<a î|i.(j gravée sous le vernis bleu. Cf. Heuzey, Gaz. archéologique. 1880, p. 130 :
 
Annotationen