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Dumont, Albert; Chaplain, Jules
Les céramiques de la Grèce propre: vases peints et terres cuites (Band 1): Histoire de la peinture des vases grecs depuis les origines jusqu'au Ve siècle avant Jesus-Christ suivie d'un choix de vases peints trouvés en Grèce — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.6356#0223

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204 TYPE DE CHYPRE.

Comme on le voit, ces formes sont très peu compliquées; ce sont
celles que nous avons trouvées en Grèce, à l'époque primitive, avant
l'influence orientale. Elles ont subi quelques modifications, mais ce
développement original a été presque nul. I! suffirait de les regarder
pour comprendre que la céramique chypriote a dû rester stationnaire.

Bien que les comparaisons soient faciles à faire et que j'en aie déjà
signalé plusieurs dans les chapitres précédents, je réunirai ici les plus
frappantes pour qu'on puisse les considérer d'ensemble et qu'on envoie
toute l'importance.

Hissarlik. Type ordinaire des amphores à col large et à petites anses. Formes
de vases compliquées. GuLLus à bec effilé. Burettes à deux anses; trois vases à
panse sphérique réunis. Complication inutile des formes; oreillettes et anneaux de
suspension. Imitation de la figure humaine et des formes d'animaux (1). C'est avec le
type d'IIissarlik que Chypre a le plus de ressemblance (2). De plus, les poteries de
Chypre à décor géométrique sont souvent incisées comme celles d'IIissarlik.

Sanlorin. Coupes de terre fine, apodes, à une ou deux anses, avec ornementation de
bandes au trait; vases imitant un corps de femme (3).

falysos. Cratère primitif. La forme de la planche III, ligure 12, est fréquente à
Chypre. Décoration imbriquée (i).

[Les Iles. Forme de cratère primitif à deux anses; ornementation en bandes et zones
circulaires; motif fréquent de deux oiseaux se faisant face, de chaque côté d'un orne-
ment central (5); cygne ou canard très usité; série de traits parallèles et verticaux,
placés perpendiculairement à des zones circulaires (6).

Attique. Figure humaine grossièrement reproduite et animaux passant, associés à un
dessin linéaire très avancé et compliqué (7). Une amphore de Curium, déjà signalée

(1) [Voir la planche de bois, p. 11; comparez Gesnola, Cyprus, p. 402, fig. 12; Doell,
pl. XVI, 24; Perrot, fig. 503. — E. P.]

(2) [Môme remarque clans Perrot, p. 723. Cf. Obnefalsch Richler dans Journal ofhell. Stu-
dies, V, p. 103. — E. P.]

(3) [Cf. Archxologia, t. XLV, pl. IX, 4, 8 ; pl. X, 2 ; Cyprus, p. 247. Comparez pour la forme
notre planche I, fig. 3, avec Doell, pl. XVI, n° 10. M. Perrot, p. 725, note aussi la ressem-
blance avec Santorin. — E. P.]

(4) [Comparez Cyprus, pp. 247, 268, pl. II, 2, avec notre planche III, 12. Comparez aussi la
flg. 4 de la pl. III et Perrot, fig. 508, avec la forme dos trois pieds en volutes, fig. 46-47. Pour
les imbrications, voir notre planche III, 15 et Cyprus, p. 2i7. — E. P.]

(5) [Comparez pl. V, n0' 16, 19, et Perrot, flg. 509, 512.]

(6) [Comparez fig. 44 etpl.V, 16, 17,19; Perrot, pl. III et fig. 508. Voir plus haut, p. 92,
note 1].

(7) [Voir plus haut, p. 104, note l.j
 
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