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Dumont, Albert; Chaplain, Jules
Les céramiques de la Grèce propre: vases peints et terres cuites (Band 1): Histoire de la peinture des vases grecs depuis les origines jusqu'au Ve siècle avant Jesus-Christ suivie d'un choix de vases peints trouvés en Grèce — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.6356#0271

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252 TYPE CORINTHIEN.

cavalier Aoci<po(ë)oç; derrière eux, noXu&voc et kzay.vùç.y. debout terminent le tableau.
Deux des chevaux s'appellent Kôpai; (NŒAIoÇ) ot K:%'/1; (I). Une autre inscription
ASNO? se lit près du groupe placé derrière Hector. Sur le revers, trois cavaliers
armés de la lance et un homme nu à pied; derrière le second cavalier, inscription
F?IOrJ$M. — Second registre : lionnes et bouquetins. Sous chaque anse palmette
orientale et enroulements blancs.

La scène est compliquée et bien composée. Priam et Hécube d'un cùlé font pendant
à Polyxène et Cassandre de l'autre. Le char occupe le milieu de la scène où est groupé
un plus grand nombre de personnages; l'artiste a peint des figures au second plan.
Cette peinture est un véritable tableau, qui reproduit exactement un épisode de la
poésie homérique, sans les contradictions et les invraisemblances qui1 nous avons
rencontrées si souvent.

9. Céré. Cratère (amphore à colonnettes) du Musée de Berlin (2). Zone principale : le
départ d'Amphiaraos (3). A gauche, un édifice d'ordre dorique : 'Epup-iXa debout tient
de la main droite le fameux collier de perles; devant elle quatre femmes dont trois se
nomment EùpuSi'xoc, Amorça, Aa^oxvaca qui porte sur son épaule un jeune enfant nu.
Un autre enfant, plus grand et nu. se tient debout en avant et tend les bras vers son
père. Au centre, 'A(f/.)<piâpï)o; armé et équipé monte sur le char, retournant la tète vers
le groupe précédent. Sur le char se tient debout l'aurige Bx-rtov, coiffé d'un casque sans
cimier et vêtu d'une longue tunique ornée d'un méandre; une femme AuIovti; tend
à l'aurige une coupe. Sur la tête d'un des chevaux du quadrige est posée une chouette,
comme sur le fragment de Santorin (4) et d'autres exemples. Un jeune homme,
'I--0t1wv, s'approche des chevaux: un vieillard, ' V/.vj.îîir;. est assis ;t terre, un bâton
à la main, dans une attitude méditative, résumant l'impression que doit faire cette
scène. La course de quadriges, qu'on voit de l'autre côté, est très mouvementée; les
chevaux et les chars sont mêlés; les auriges se penchent sur les chevaux par un mou-
vement naturel et expressif que la peinture à ligures noires a plus tard souvent repré-
senté. Les concurrents s'appellent Euçapwç, KàuTwp, 'AofMt-ro ; . ,.\/.-/ttw;. 'Afi<piap7)oç,
"Itocgoç; les juges assis à côté des trépieds qu'on donne en prix sont $épvi?, "Ax ■/. tto:,
' VpYe(t)oç. Le tableau est terminé par la lutte corps à corps de llr^.aj; et d' 'l--y.r/.(; pç.
— Zone inférieure : éphèbes cavaliers au galop, suivis chacun d'un oiseau volant,
groupes d'hoplites combattant deux à deux dans des poses diverses. Dans le champ
des deux zones on voit des salamandres, crabes, serpents, scorpions, lièvres, poic-
épic et à terre la fleur formée de deux enroulements opposés, surmontés d'une
petite palmette.

(1) Franz lit Kviavî; et Alv<à près des deux femmes debout; Curp, Inser. grec, T.'iT'J. Cf.
Braun, /. /., p. <>8; Luckenbach, Jahrbuch fur c/ass. Philol. Suppl. XI, p. 544.

(2) Monumenti dell' Fnst.; X, pl. îv-v; Annali, 1874, pp. 82-110 ; JFurtwangler, Vasensammlung
im Antiquarium, n° 1655; C. Robert, Hild un/! Lied, p. 14.]

(3) [L'auteur en a déjà donné la description, chap, XV, p. 221, en comparant ce vase aux
sculptures du coffre de Cypsélus.]

(.4) Chap. XV, p. 214.
 
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