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Dumont, Albert; Chaplain, Jules
Les céramiques de la Grèce propre: vases peints et terres cuites (Band 1): Histoire de la peinture des vases grecs depuis les origines jusqu'au Ve siècle avant Jesus-Christ suivie d'un choix de vases peints trouvés en Grèce — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.6356#0273

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TYPE COR INTHIKN'.

par un monstre marin x.r.-ro; (KBTOM) dont la tète sort de l'eau à gauche, tirant une
langue rouge. lTsp<rs'j; nu et barbu, chaussé de brodequins ailés, portant une sorte de
gibecière suspendue au bras gauche, tient des pierres dans ses deux mains et en bran-
dit une contre le monstre de la main droite : entre ses pieds un amas de pierres
blanches semblables. Derrière lui 'AvSpojAé^a debout tient aussi dans ses deux mains
des pierres. — Revers : un homme barbu Eûap^oç (MO+SAWS} est assis à la façon
des femmes sur un âne ithyphallique (OMOM); sous l'âne court un chien. — Chaque
sujet est placé dans un cadre rectangulaire (1) ; en haut, quadrillé noir semé de points
blancs.]

[18. Céré. Cratère (amphore à colonnettes) de la collection Campana, au Louvre (2).
Sur le plat des anses cygne et palmette orientale ; sur le rebord zigzags noirs en
diagonale. Sous chaque anse un oiseau à huppe, les ailes déployées; en haut de la
panse, godrons. — Deux guerriers casqués, portant une cuirasse et des cnémides,
armés d'une lance, d'une épée et d'un bouclier (l'un d'eux est orné d'une tête de
Méduse en épisème) combattent face à face ; à leurs pieds gît le corps d'Hippolyte nu,
BSrPOAYTOM. De chaque côté, un éphèbe cavalier portant la lance et suivi de
l'oiseau volant. — Revers : trois éphèbes cavaliers portant la lance, celui du milieu sur
un cheval blanc, tous trois suivis de l'oiseau volant. — Zone inférieure : bande d'ani-
maux, lionnes, bouquetins et cygnes.]

16. Céré. Œnochoé de la même collection, au Louvre (3). La peinture, encadrée en
haut par des godrons et une grecque, à droite et à gauche par un filet noir, en bas par
un filet rouge, forme un cadre réservé sur la couleur naturelle de l'argile (4), et placé
sur le flanc droit de la panse du vase (non pas sur le devant, dans l'axe de l'anse). Le
flanc gauche ne porte aucune décoration et est simplement revêtu de la couverte noire.
Pareille disposition se trouve répétée sur d'autres œnochoés corinthiennes du Louvre,
sans inscriptions (S). — Quadrige vu de face, monté par deux personnages dont on

tant d'ajouter cette amphore de Berlin dont l'auteur n'avait pas eu connaissance, ainsi
que les vases qui suivent et qui font partie de la collection Campana, au Musée du Louvre :
plusieurs présentent des particularités intéressantes pour le sujet ou pour les inscriptions.]

(1) [Sur cette particularité, voy. plus bas, note 1.]

(2) [Catal. Campana, cl. I. sér. II, n° 3.]

(3) [Id., n° 50.]

(i) [Cette disposition en cadre réservé sur le fond naturel de la terre, se voit sur plusieurs
œnochoés et amphores de la catégorie corinthienne. Au Louvre, amphore à colonnettes.
sans inscriptions, offrant une lionne de chaque côté, dans un cadre réservé; au Musée Britan-
nique, analogue avec deux sirènes, et de l'autre côté une danse de trois hommes barbus.
M. Loeschcke, Annnli dell' Inst., 1878, pp. 309-313, y voit une influence des ateliers attiques
qui, après avoir imité le style des fabricants corinthiens, leur ont à leur tour prêté certains
procédés de technique comme la coloration de l'argile en rouge, l'application des retouches
blanches sur lèverais noir lui-même, enfin la formation du cadre réservé sur le fond naturel
de l'argile, tout, le reste du vase étant lustré. V. plus loin, chap. xx.]

(5) [Cf. Furtwaengler, Vasensammhng im Antiquarïum, n" 1658. Même disposition sur plu-
sieurs œnochoés signées par Amasis; Klein Meistersignaturen, c2° édit., p. io. n° 5].
 
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