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Dumont, Albert; Chaplain, Jules
Les céramiques de la Grèce propre: vases peints et terres cuites (Band 1): Histoire de la peinture des vases grecs depuis les origines jusqu'au Ve siècle avant Jesus-Christ suivie d'un choix de vases peints trouvés en Grèce — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.6356#0279

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360 TYPE CORINTHIEN.

quelles me paraissent pouvoir donner lieu chacun des vases cités plus
haut.

N° 1. Ecriture de droite à gauche, eu lignes irrégulières (é^iypt) (1); différence
bien marquée du M = n et du M = (a; £ = e irrégulier. Le caractère des lettres est
net, mais les formes en sont peu soignées.

N° 2. Écriture de haut en bas. Caractères plus nets et plus réguliers.

N° 3. De droite à gauche et de bas en haut. £ pour ? = Caractères négligés.

N° 4. De droite à gauche et de bas en haut; formes nettes. I pour i = t; X pour
È = e.

N° o. De gauche à droite et de droite à gauche; caractères nets.
V 6. De droite à gauche, et de gauche à droite. £ pour i = i; il semble qu'on
trouve aussi I = t dans Ilàv-ri-Tro; avec une légère courbure en haut.
N° 7. Endommagé; plusieurs mots de gauche à droite.

N° 8. De gauche à droite et de droite à gauche, de haut en bas et de bas en haut.
Exemple remarquable du iT = 6, arrondi et irrégulier; t> = o; £ pour i = i; ? très
ouvert et i = i. Écriture rapide, mais sûre.

N° 9. De gauche à droite et de droite à gauche, lî" a les angles aigus; A — S dans
le mot Eùpu^t**; A arrondi en haut; I légèrement incliné en haut = y dans le mot
douteux 'Apye(î)o;. Ecriture ferme, certainement corinthienne, mais qui indique une
main particulière. Nombreuses particularités qu'on ne trouve pas ailleurs.

N° 10. De gauche à droite et de droite à gauche; les inscriptions superposées rappel-
lent le système boustrophède. Ecriture plus nette et plus régulière que celle de tous les
autres vases précédents.

On remarquera dans le n° 15 le + = y et le 3E = ç; le J1 est très régulier. Dans le
n° 16, la forme de l'i se rapproche de I. Dans le n° 19 nous trouvons pour i les trois
formes î, 5, S. Dans le n° 20 on remarque des formes S et C qui appartiennent plutôt
à l'alphabet ehalcidien (voy. le chapitre suivant) ; mais les inscriptions sont trop peu
nettes pour qu'on soit sûr de la lecture et l'on y trouve aussi i = t et M = o qui ne
sont pas chalcidiens. Les formes des nos 22 et 27 sont nettes et régulières.

Les traditions romaines disaient qu'au milieu du vu" siècle (655
av. J.-C.) un Corinthien, Démaratc, de la famille des Bacchiades,
chassé par Gypsélus, était venu en Etrurie, accompagné du peintre
Ecphantos, des artistes Eucheir, Diopos et Eugrammos (2). Tacite

ces vases qu'on croyait plus anciens. Pour M. Ilelbig, c'est simplement une marque de la
persistance de l'alphabet corinthien dans certains centres céramiques.]

(1) Voy. plus haut le passage de Pausanias, p. 329.

(2) Denys d'Halicarnasse, Antiq., III, 46; mine, Hisl. nat., XXXV. 12, 43 15,152 :
Overbeck, Sckriftquellen, nos 262, 375. Cf. de Witte, Étude sur les vases peints, p. 13.
 
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