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Dumont, Albert; Chaplain, Jules
Les céramiques de la Grèce propre: vases peints et terres cuites (Band 1): Histoire de la peinture des vases grecs depuis les origines jusqu'au Ve siècle avant Jesus-Christ suivie d'un choix de vases peints trouvés en Grèce — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.6356#0282

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TYPE CORINTHIEN. 263

détails présentera col exemplaire quand nous le découvrirons (i). Ce
type de Céré esl jusqu'ici tout à l'ait isolé; on n'a pas la liberté de le
comparer avec les vases des époques suivantes.

A oyons cependant quelques-unes des objections principales. Peri-
klvmenos, dit-on, est peini en blanc sur le vase de Tydée, tandis que
cette couleur est réservée aux femmes dans l'art purement grec (a). Les
yeux des hommes, dans cet art, ont la forme ronde et non la forme
avale (3); cependant, Periklymenos a l'œil ovale, ,1e me bornerai à
remarquer que je considère ce vase comme on des plus anciens de cetle
série, sinon comme le plus ancien ; (pic les corps des hommes sont
sinon en blanc, du moins en clair sur les \ases de Milo ; que sur ces
vases, les yeux des hommes ont la forme ovale et qu'on trouve la même
forme sur beaucoup de vases d'époque ancienne, par exemple sur ceux
de Rhodes \r\). Il \ a une autre objection qui aurait beaucoup plus de
valeur : c'est que sur le vase d'Hercule clic/. Eurytios (n° 10), les Ggures
auraient le type étrusque, et non grec. Mais nous n'avons aucun monu-
ment de la même importance et du même genre, d'origine grecque, que
nous puissions consulter pour trancher cette question: à mon avis, le
le costume est bien grec, le type des ligures n'est que celui des vases de
Milo perfectionné. Voyez surtout l'Apollon dans les vases de Milo et

(1) [Je signale plus loin, pp. 274-275, un vase du British Muséum, provenant de Grèce ••!
peut-être de Gorinthe môme, qui offre tous les caractères du stylo corinthien décadent et
qui présente plus d'une ressemblance (le lion rugissant à langue rouge, les arbrisseaux, la
guirlande de feuillages), avec les vases de Céré que nous étudions : c'est une première
confirmation de l'opinion soutenue par l'auteur. Les fouilles en Grèce feront certainement
connaître d'autres exemplaires de ce style qui est une prolongation de la céramique corin-
thienne.]

(2) Helbig, /. c, p. 218. [Le HoyaLarchoeological Institut de Londres possède depuis peu
une intéressante collection de vases peints et de fragments trouvés en L'gypte, à Defen-
neh, près du lac Menzaleh : ces poteries ont été trouvées dans les chambres d'une sorte
de palais ou de citadelle, avec des jarres portant les empreintes des sceaux de Psammé-
tique I et II, de Nécho, d'Amasis. On peut donc supposer que ces objets remontent, en
grande partie, au vu'' siècle ou au vi°. On y voit des fragments de style corinthien et, en
particulier, des représentations de l'éphèbe cavalier, nu et peint en blanc, souvent escorté
d'un chien également peint en blanc, avec l'oiseau volant derrière lui. Ces antiquités, encore
inédites, doivent prendre place dans les Memoirsof /'-';/!//>t Exploration Fund.]

(3) Helbig. /. c, p. 218-219.

(i) Salzmann, ('(nuiras, pl. 53, ol, 55.
 
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