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Dumont, Albert; Chaplain, Jules
Les céramiques de la Grèce propre: vases peints et terres cuites (Band 1): Histoire de la peinture des vases grecs depuis les origines jusqu'au Ve siècle avant Jesus-Christ suivie d'un choix de vases peints trouvés en Grèce — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.6356#0342

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TYPE D'ATHÈNKS.

soires. Ce blanc est, comme dans les vases, placé par-dessus la couleur
noire (1). Les incisions sont fines et nombreuses.

Sur un lit à pieds ornés ost étendu, de droite à gauche, un jeune homme mort,
enveloppé dans un linceul orné, le visage découvert. Devant lui est, debout, sa mère,
METEP. Au chevet du lit, à droite, la petite sœur, AAEKDE. Derrière la tête du lit,
deux femmes qui se lamentent : la gTand'mère, 3©3©, et une tante, ^1030; entre
elles une inscription OBEUO^AS dont le sens n'est pas bien déterminé (2). Au pied du
lit se tiennent la tante du côté paternel, OEOI5 PP04 PATP [o';], une autre OEOI5 et»
une jeune fille, au pied du lit, à gauche. Toutes ces femmes font des gestes de dou-
leur. A gauche, derrière les femmes, sont debout les hommes, le père PATEP,
tourné vers un chœur de trois hommes, parmi lesquels le frère AAEUCDCM, qui chan-
tent le thrène funéraire; par devant, le petit frère. On lit dans le champ des exclama-
tions de douleur OIMOi, d'autres inscriptions moins claires, comme TI^CN et ^OTV>CN.

Un autre fragment, de style très fin (3), représente l'apothéose d'Hercule debout avec
Athéné sur un char à quatre chevaux et accompagné par lolaos. On lit les inscriptions
HEPAK.., IOUEO., AIAM3QA.

D'autres plaques de même style, trouvées à Athènes, portent les noms des artistes
Skythès, Paséas, Euphilétos (Klein, Meistersignaturen, 2'' édit., p. 48, 49), et pren-
dront place parmi les œuvres attiques signées (chap. xxi .

II. Les vases trouvés en dehors de la Grèce propre fournissent une
catégorie plus nombreuse encore. Parmi les vases trouvés en Italie, il
en est un assez grand nombre qu'on peut considérer comme des oeuvres
attiques. introduites par le commerce à une époque fort ancienne. Ces
poteries présentent des caractères tout à fait semblables à ceux de Grèce
que nous venons de décrire; les inscriptions en dialecte attique qu'on v
lit sont un critérium sûr qui ne permet pas d'en méconnaître l'origine,
.l'en citerai les spécimens les plus intéressants, en choisissant ceux qui
ont le caractère attique le mieux marqué, encore libre ou, à peu près,
de l'influence corinthienne qui a marqué d'une empreinte si profonde
toute une série d'amphores, dont nous aurons à parler plus loin.

(1) [On remarque au contraire, sur les plaquettes corinthiennes du même genre, dont nous
avons parlé plus haut (p. 242), que les détails de couleur claire sont simplement réserves
sur l'argile; nous avons dit qu'on jugeait par ce procédé de la différence de technique des
deux fabriques (p. 315).]

(2) [Toute cette partie, à droite, n'avait pas été retrouvée quand M. Benndorf a publié la
plaquette; il a supposé à tort qu'on pouvait y voir la place d'une joueuse de flûte; Gr. and
Sicil. Vas., p. 4, note 9.]

(3) [Benndorf, Gr. und Sicil. Vasenb., pl. tu.
 
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