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l. patîtie. à l'usage auxquels sont destinés les divers élémens des
iii. section, édifices. C'est ainsi que l'on enlève au bois , son aubier
et à la pierre , son bousin ; qu'on équarrit la pierre et
le moellon pour leur donner du gissement dans la con-
struction des murs ; ou qu'on les taille en coin afin de con-
struire des voûtes. Nous avons dû remarquer encore que
de l'union de ces matériaux naissoient naturellement des
formes et des proportions : ce qui ne peut être autre-
ment ; vu que nécessairement la matière a des formes ,
qui, elles-mêmes, ont des rapports et des proportions.
C'est donc sous ces deux derniers points de vue, qu'il faut
considérer les élémens des édifices.
On peut ranger les formes et les proportions en trois
classes : celles qui naissent de la nature des matériaux et
•de l'usage des objets à la construction desquels ils sont
employés : celles dont l'habitude nous a fait en quelqu»
sorte un besoin, telles que les formes et les proportions
des édifices antiques : enfin, celles qui plus simples et
plus déterminées obtiennent, chez nous, la préférence,
à cause de la facilité que nous avons à les saisir.
Les premières sont les seules essentielles ; mais elles
ne sont pas tellement fixées par la nature des choses ,
que l'on ne puisse y ajouter, y retrancher, en sorte
que rien n'empêche d'y allier les deuxièmes, celles des
édifices antiques : et comme celles-ci varient beaucoup
dans les édifices grecs, qu'ont imités les Romains, qui à
leur tour, ont été imités par les peuples modernes de
l'Europe ; on est libre de choisir entre elles , les formes et
les proportions qui étant les plus simples sont les plus
propres, en apportant de l'économie dans les édifices, à
satisfaire davantage et l'oeil et l'esprit.
C'est sur-tout dans les ordres que l'on attache de l'im-
l. patîtie. à l'usage auxquels sont destinés les divers élémens des
iii. section, édifices. C'est ainsi que l'on enlève au bois , son aubier
et à la pierre , son bousin ; qu'on équarrit la pierre et
le moellon pour leur donner du gissement dans la con-
struction des murs ; ou qu'on les taille en coin afin de con-
struire des voûtes. Nous avons dû remarquer encore que
de l'union de ces matériaux naissoient naturellement des
formes et des proportions : ce qui ne peut être autre-
ment ; vu que nécessairement la matière a des formes ,
qui, elles-mêmes, ont des rapports et des proportions.
C'est donc sous ces deux derniers points de vue, qu'il faut
considérer les élémens des édifices.
On peut ranger les formes et les proportions en trois
classes : celles qui naissent de la nature des matériaux et
•de l'usage des objets à la construction desquels ils sont
employés : celles dont l'habitude nous a fait en quelqu»
sorte un besoin, telles que les formes et les proportions
des édifices antiques : enfin, celles qui plus simples et
plus déterminées obtiennent, chez nous, la préférence,
à cause de la facilité que nous avons à les saisir.
Les premières sont les seules essentielles ; mais elles
ne sont pas tellement fixées par la nature des choses ,
que l'on ne puisse y ajouter, y retrancher, en sorte
que rien n'empêche d'y allier les deuxièmes, celles des
édifices antiques : et comme celles-ci varient beaucoup
dans les édifices grecs, qu'ont imités les Romains, qui à
leur tour, ont été imités par les peuples modernes de
l'Europe ; on est libre de choisir entre elles , les formes et
les proportions qui étant les plus simples sont les plus
propres, en apportant de l'économie dans les édifices, à
satisfaire davantage et l'oeil et l'esprit.
C'est sur-tout dans les ordres que l'on attache de l'im-