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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 2.1869

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https://doi.org/10.11588/diglit.3703#0045

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M et la gloire te Balailiier-Bnjel,».

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donneplus ni trêve ni meniàson iatHj^ j'
de la fritte Pet».

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slin, d'ayoir le bec., ires-pan



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(M') comédien.

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UNE HISTOIRE P*RISIBK

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L'ECLIPSE

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c'est tout ce luxe qui ne vient pas de lui; aussi je tais cacher tout
cela pour que son beau front n'ait pas une ride en entrant ici... Il
est si délicat et si fier!'!... Trop tard!... C'est lui.

Arthur fait son entrée. Il est blond foncé, ses cheveux sont
assez longs .et très-soignés; ses yeux, bleu faïence, sont
cerclés de noir et peut-être un peu maquillsé; il est bien
mis, il a le physique de l'emploi.

— Te voilà, mon bébéj d'où Viens-tu?...

— Du Cercle, ma chère enfant.

— Bien sûr... On dirait que tu sens la pipe... Mais dis-moi,
chéri, il ne va pas de femmes à ton Cercle, au moins?

— Quel enfantillage!...

— C'est que je suis jalouse, vois-tu, et si une autre femme...

— Qu'est-ce qui te prend... Je ne te quitte pas... je suis ici
tous les jours, excepté... (d'un avr sombre) certains jours!...

— Ne parlons pas de ça, Arthur; tu sais bien que je n'aime que
toil...

— Oh ! il faut que je le croie bien.., car sans cela, vois-tu!...
Oh! cet hommeI

— Arthur!...

— Et voilà ses bijoux, ses diamants, que je ne voulais plus
Yoirl... Pour combien y en a-t-il là-dessus?..:

— Pour 20,000 francs... je ne sais... Mais que t'importe ..

— Il m'importe beaucoup!... Oh! comme je voudrais les lui je-
terà la figufu !... Et les montures... à combien les estime-t*on?, ,

— Je ne sais, Arthur... Qu'as-tu, mon bébé... tu no m'amles
plusl

— Plus que jamais !

(Trois coupa de marteau a la porte cochère.)

— As-tu entendu?...

— Quoi?,..

— C'est sa manière de napper à lui.,. On monte...

— Ne m'as-tu pas dit qu'il était en voyage?

— Oui; maïs as-tu mis le verrou en entrant?...

— Ma foi non...

— On ouvre ici... je lui ai laissé une clef!... Ah! sauve-moi!....

Un monsieur entre et paraît fort surpris de ce qu'il voit...

— Parbleu, ma belle... il parait qu'en mon absence, il vous faut
de la compagnie... Je m'en doutais, et vous vous êtes laissée
prendre à ce piège grossier du faux voyage.,. Je vous croyais plus
forte que ça..*

— Monsieur, je suis à vos ordres... et demain...

— Mais, Arthur, je ne connais pas monsieur! Je ne l'ai jamais
vu L..

— Tais-tos pauvre enfant, ne cherche pas à me tromper, je sa-
vais que monsieur existait, et qu'un jour ou l'autre ce qui arrive,
arriverait...

— Mais, je te jure...

— 'Allons, madame, cessons celte plaisante.ie... je ne suis pas
un jaloux de mélodrame moi, je n'ai aucun revolver sur moi, mea
intentions sont plus pacifiques que cela ! Tout ce qui est ici m'ap*
partient, car j'ai tout payé, gardez tout, mais...

— Arthur, je te répète que je ne connais pas cet homme!...

— Ne répète pas ce pieux mensonge, ange, je t'aime, laisse-le

. par
mais

, allez,

reprendre tout ce qu'il t'a donné, je teremplacêrai tout cela
mon amour! Prenez, monsieur, ce que vous faites est petit,
c'est votre droit de le faire... emportez ces bijoux,,.

— Ahl non par exemple !...

— Tais-toi, ange, tais-toi... laisse faire ce négociant.,
monsieur... vous oubliez cette montre. .

— Mais, Arthur, je ne veux pas!...

Lui mettant la main sur la bouche. — Pas un mot de plus ouje
aora avec lui pour ne rentrer jamais !

~ Mais je te jure... je suis dévalisée... tu te trompes.,. Arthur.

Le monsieur sortant.

—Je serai jusqu'à une heure du matin avec deux do mes omis
à votre disposition, chez Hills, ou au Helder à votre choixl...,
Il sort*

— J'y serai, monsieur, et aussitôt que vous I

"- Arthur, atteads-moi, écoute-moi... je te répète,,,
Arthur en renfermant.

— Adieu, ange; je vais venger mon honneur!... Il descend
quatre à quatre.

Deucc voix.

— Le Cordon s'il vous plaît?

— Dzingg!...

— Pas besoin d'allumer du feu demain matin au salon... Cette
nuit, le temps va changer.

Les plus grandes dames de l'Empire avaient déjà rayé sous les
lames d'or de leurs patins la glace du Grand-Lac pris jusque dans
ses profondeurs.

Tailleuses et couturiers s'agitaient a l'ehvi : on préparait les tal-
packs d'Astrakan et les kolbacks de loutre, les dolmans fourrés de
zibeline et les pelisses garnies de renard bleu...

Les clochettes d'argent tintaient à l'attelage des troikas, des
mbichts, desdrotschis...

Les traîheauz à main allongeaient leur col de cygne hors des
remises et s'apprêtaient à balayer la neige de leurs peaux d'ours et
de loup dentelées d'écarlate...

Les torches allaient flamboyer ; le Bois s'illuminait; les Son-
neurs embouchaient leur trompe pour célébrer les jolies femmes
qui montraient leur... agilité dans les glissades, les coulés et les
demi-cercles...

— Cora Pearl — surtout — ne se sentait pas d'aise...
Patbur !...

Dame, vous devez comprendre la joie d'un verbe passifs qui de-
vient actif, — une fois, — par hasard !

Pala 'rai...

L'air s'attiédit, —- la pluie tombe, -
Va te faire... lanlairel...
Cette dernière phrase s'applique -
selle Cora.

(T'est le bntfeïi l ! !

- la glace craque...
spécialement — à mademoi-

Sans une brasserie.

— Tu as tous lés bibelots!...

«- Odi, dans ma poche I... pour combien à peu près?

— Elle m'a dit 20,000 I

— Mettons 15... ça fait 7,500 pour chacun!

— Si nous prenions le train de nuit pour le Havre,., j'ai envie
de voir l'exposition...

— Garçon, payez-vous.,, et gardez tout !.,.
Le garçon. — Merci bien, messieurs !

Ohl ces fils de famille (

MAX t ME.

GAZETTE A LA MAIN

Vaniitts vanitatum et omnia vanitas \

Tous les ans, à pareille époque, cette vérité, — enseignée paf
l'Eglise dans un latin qui ferait honneur au barjn Brisse, — reçoit
une éclatante et invincible consécration...

Le baromètre, avec une rapidité de variations dont quelques di-
plomates et certains fonctionnaires semblent seuls posséder le se-
cret, se charge d'affirmer aux yeux des plus incrédules qu'il n'y a
rien de solide dans les choses humaines...

Vanitas vanitatum : — La fête des patineurs n'a pas eu Heu.,,

Et omnia vanitas : — Car le dégel est arrivé...

Pauvre fête aux flambeaux !

Toutes les fois que je la vois annoncée, — pour un samedi, par
exemple, — dans les colonnes des journaux, je m'empresse le
vendredi, de dire à ma femme de ménage ;

J'ai raconté cette déconvenue à l'un des membres de l'ambas-
sade chinoise, descendant du sage Kon-Fu-Tsé. Ce mandarin m'a
tenu un langage assez embrouillé :

— O mon fils, il en est du Club des Patineurs comme du Gou
vernement — de Pékin...

Celui-ci est â la tête d'une Majorité compacte, inébranlable, à
toute épreuve...

Il compte sur elle pour la semaine prochaine...

Oui, mais un vent chaud souffle, l'atmosphère s'embrase, les
nuées crèvent....

La surface qu'on croyait si ferme se fendille, se morcelé, se dé-
sagrège, se liquéfie..,

Plus un point où poser le pied : le Grand-Lac moutonne et
écume ; le vide remplace la croûte diamantée sur laquelle le patin
traçait ses arabesques; où un miroir é Lin celait, l'eau noire et ra-
geuse tourbillonne....

c'est le dégel!

Il existe, dans une Lohte petite ville de province, unvieuxméde-
cïn, membre du conseil municipal, qui passe toutes ses soirées au
café, domine qu'il est par la passiou du domino.

Uu soir, qu'il était resté le dernier, selon son habitude, et que le
cabaretier n'attendait plus que son départ pour fermer la porte, un
gendarme se présenta.

— Allons, Monsieur X..., il faut vous en aller, dit le repré-
sentant de l'autorité. Le café devrait être fermé depuis long-
temps : vous me forcerez un de ces jours, à dresser procès-verbal,
Le règlement de police est formel, vous le savez mieux que per-
sonne .

— Mais, mon ami, il n'est que dix heures....

— Il est dix heures et demie.

— Il n'ftst que dix heures, je vous assure...

— Et moi, je vous répète qu'il est dix heures et demie pas-
sées.

— C'est bien, répliqua le bon docteur en soupirant véhémente-
ment, ne vous fâchez pas, je m'en vais. J'avais l'intention d'ache-
ter une montre, mais je change d'avis. J'achèterai un gendarme,
c'est plus exact et on n'a pas besoin de le remonter.

Me Crémieux a fait dimanche — dans la mile de la Redoute —
une conférence sur l'Art théâtral.

11 y a obtenu un grand succès.

Aussi Paulin Ménier se propose-t-îl d'étudier prochainement le
Droit de Réunion — au Yieux-Chêne.

m

Personne n'admire plus que moi le talent et le caractère du re-
marquable et sympathique orateur...

Mais on me concédera, je l'espère, qu'il ne ressemble que mé-
diocrement à M. Capoul...

A quoi cela lui servirait-il ?

Non ; M* Crémieux n'est point beau...

Un jour, il plaidait au Palais...

Il s'agissait d'une demande en séparation de corps...

Notre avocat parlait pour la demanderesse :

1

— Messieurs, commence-t-il, outragée dans notre dignité d'é-
pouse, blessée dans nos affçct'tons de mère, nous venons, avec
confiance, invoquer la séparation de corps... Oui, Messieurs, on a
eu l'audace d'introduire une concubine dans noire maison; on a
donné à notre rivale un groom, une voiture et quatre chevaux ; on
a abusé de notre faiblesse et de notre candeur; on a froissé notre
pudeur, terni no'rc vertu par des imputations calomnieuses ; on a
la cruauté, que dis-je !... la barbarie de nous séparer de nos en-
fants, des enfants que nous avons portés dans no? flancs, que noîis
avons nourris de notre lait...

Un auditeur envisageant M° Crémieux :

— Pauvres petits malheureux !

Duiiiaîiie <lou Dicgiie et Poureeaugnae linynarrt

J'ai eu trop rarement le plaisir de complimenter M. Dumaïne,
pour laisser perdre cette occasion de le louer sans restriction.,.

Je lui ai vu, la semaine passée, jouer don Diègue, du Cid, dans
l'un de ces spectacles-parlotes que l'on vient d'installer, le di-
manche, à la Gaité, — et je déclare que personne ne m'a jamais
aussi puissamment remué dans ce rôle.

Exceptionnellement servi par es moy°. que chacun lui connait,

— ampleur du geste, de la taille, de l'organe, de l'allure, — il a su
se montrer à la fois héroïque et superbe comme un vieillard de
Corneille, paternel et humain comme un vieillard d'Hugo!...

Quand à Raynard, on pouvait craindre qu'il ne fût écrasé, — à
l'Odéon, — par la grande perruque du gentilhomme limosin. Il
n'en a rien été. Raynard abordait « le répertoire » avec une peur
qui témoignait de sa modestie personnelle et de son respect à l'en-
droit des maitresimmortcls.il a été amusant, sans marcher dans
les semelles de la Tradition et sans chausser celles de la Pasquî-
nadei'. Le Voilà qui finit comme Grenier a commencé !...
L,'Écossais de Chaton aux Bouffes-Parlsiens

Un éclat de rire aprè» lequel il devient — tout bonnement— 5m
possible d'entendre Vile de TulipatanU..

On péterait dans sa gaine, quioi !...

Figurez-vous Désiré, qui a assisté à SIX CENT SOIXANTE-
8IX représentations de la Pâme blanche, et qui, abruti par ce
chef-d'œuvre, a entrepris d'exercer aux environs de Bougival —
en France — l'hospitalité des Highlands !..,

Figurez-vous ses deux domestiques, — Bonnet et Mlle Fonti, —
travestis en Georges Brown et en miss Anna de la Courtille et
désenmaniaquant ce jovial vieillard par les romances les moins os-
sianesques et les scotichs les plus mabiliennes !... •

Jetez au milieu de tout cela Hamburger en cornât à piston am-
bulant» amoureux et mélancolique !,..

Et, ma foî, conservez vos bretellea, — si vous pouvez!...

«

J'assistais à la toilette d'une femme du monde...
Le coiffeur interroge :

— Qu'est-ce que je composerai sur les tempes de Madame ? Des
coques, des frisons, un crêpé ?

— Non ; un ou deux petits Capoul seulement.

Deux jours auparavant, dans une charcuterie du Faubourg-Mont-
martre, j'avais entendu demander une demi-douzaine de Fre'de-
gonde...

Capoul t...

Frédcgonde !...

Ces deux locutions m'intriguaieat...

Je m'informai...

Les Capoul sont des accroche-ca^i',^

Et les Frêdegonde, de gros boudins èktncs — de volaille — truffés.
#

La Comtesse de Monte-GhHsio, — qui a occupé, pendant un certain
temps, le rez-de-chaussée de la Petite Presse, vient de paraître chez
DentU.

Que Jean du Boys fût un lettre, un styliste, un poète, personne
n'en doutait assurément.,.

Mais qu'il sût charpenter, mouvementer, conduire un roman
d'action, — intéressant, dramatique, observé, vécu, — c'est ce
qu'il vient de prouver surabondamment par le sueccès de lecture
que la Comtem dt Monte Chrisio a obtenu en feuille/onsetobtiendra
en volumes.

Dans un ordre de livres plus sérieux, je citerai deux ouvrages
très-remarquables publiés paf Victor Huriot,—2, Carrefour de l'Ob-
servatoire :

L'Histoire des Sociétés secrètes.

Et les Discoitrsdu Trône, depuis 184S jusqu'à nos Jours.

Ces deux ouvrages se recommandent au public par l'érudition,
l'exactitude, l'esprit d'indépendance et d'impartialité.

*

Le seul mort à anecdotes que nous ait donné la quinzaine, est
M. Arthur de Kalkbrenner, — un gentilhomme-musicien.
M. de Kalkbrenner faisait volontiers montre de sa particule.

— Sachez, dit-il un jour à Charles Bataille, que la noblesse de
ma famille remonte aux Croisades. Un de mes ancêtres accom-
pagnait l'empereur Frédéric Barberousse...

— Sur le piano? demanda finement notre regretté confrère.

Une dame est en train de traverser le boulevard en se retrous-
sant jusqu'à... l'invraisemblance.
Un monsieur, qui la suit, s'écrie avec admiration :

— Sacrebleu ! la belle jambe !

La dame se retourne, et, se retroussant encore davantage, si
faire se peut :

— Oh! monsieur, j'en al deux!... Voici l'autre!.,.

At« bal de l'Opéra

une daMë Se coloNSe .ràmbuteau, â un monsieur en inexpressible.

— Va donc homme de peu 1
l'inexprussible. —Va donc! femme de beaucoup !

EMILE fcLO&DET,

L'Evénement médical vient de publier un compte-rendu sur une
Notice de M. le Docteur F. Boyer ayant pour titre : Un nouveau re-
mède contre la goutte, les rhumatismes articulaires et musculaires,
les névralgies dites rhumatismales. La substance qui compose la li-
queur spécifique du docteur Boyer est tirée, ditle judicieux critique,
du règne végétal ; elle ne contient ni opium, ni colchique, ni mer-
cure, ni aucune de ces substances qui peuvent avoir une influence
fâcheuse sur l'économie. On trouve la Notice au cabinet du Docteur
Boyer, rue Montmartre, 169, Paris. — Prix : 20 centimes.

Les Discours du Troxe depuis 1814 jusqu'à nos jours, avec uno
préface de M. Auguste Lepago, viennent de paraître réunis en
volume.

Pour recevoir franco Cette intéressante et unique collection, en-
voyer 2 fr. 40 cent, à l'administrstron de I'Eceipse. Envoi par retour
du courrier.

Nos lecteurs peuvent se procurer dans nos bureaux un CARTON
élégant et commode où ils pourront collectionner, au fur et à me-
sure de leur apparition, les numéros de VÉclipse. Ce Carton, pris
dans nos bureaux : 4 fr. 50. Le port reste à la charge de Tacue-
teur des départements.

Nous mettons aussi à la disposition du public l'ALBUM DE
LA LUNE, composé de portraits, charges, choisis parmi les plus
remarqués de ceux publies dans ce journal, tirés à part sur papier
de luxe, réhaussés d'un riche coloris et richement reliés. Pris dans
nos bureaux : 6 fr. — Envoyé franco : 8 fr.
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