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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 2.1869

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https://doi.org/10.11588/diglit.3703#0160

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A/KGLIPSB

NOTRE NOUVELLE PRIWIE

LA MIGUONNBTTE

la misnonnette,-ainsi que son nom ^fe'ysto-
une charmante petite pendule à cadran de poroelame nisto
rié, marchant trente-six heures sans être ^montée.

Cette petite pièce sort des ateliers de MB «01Sne'' J^
rue Montmartre, horloger de la ville de P»;f'.™3
Tune des premières récompenses "TfêM^ffi-^aK
de 1867 et à l'Exposition internationale du Havre en.IWX£

la wsmiané se suspend comme une monlie do telle
a la légèreté et l'élégance. Elle en possède Wfl^J*S™a
rite et l'aménagement intérieur; elle en a les rouages,m
cuivre, les pignons en acier, 1 échappement à ancra, etc.,
etc. Tout cela aussi soigné, aussi complet, aussi hu 1. W le
fonctionne donc d'une façon non moins satisfaisante qu une
bonne montre suisse et se règle à peine à quelques minutes
de différence par mois. .

VEclipse donne en prime, aux conditions suivantes ce
gentil petit meuble d'une utilité incontestable et dungoui
artistique évident :

Pabis, avec l'abonnement d'un an........la

Département, — la prlmeprise au bureau .... 1»
__ la prime envoyée franco, ....!'

A tW MONSIEUR QDI DEMANDE A VOUS LIRE QUELQUE CliOSE.

— De quoi? des vers? Eh bieTi,
u ne manquerait plus que çil
V£yez-vous, tenir le crachoir à
monsieur,ah! mais non! Pas da
ça, liisetie I Tu vas me lâcher 1'
courte, et plus vile que ça l Des
vers? Elle est raide, celle-là.

_ Mon cher po«te, venez donc
à la maison un de ces jour*. Je
suis accablé de besogne amour
d'hui. Je. n'accorderais pas? vos
b«auxvers l'attenliou délicate
qu'ils méritent, JïxfrasfZ-moi.
Je suis réellement désolé de ce
coritreiemps.MaislesalfairBSl...

UNE JEUNE FILLE HONNÊTE AU MONSIEUR QUI LUI APPORTE
UN CADEAU MESQUIN.

s- Quel muffle I — Toi, si tu
Il élargis pan on peucesbontoni
mères, tu lasseras un vilain
quart d benre .. D venir ta f in-
itie?,., jamais, vieux iiin^re !

— Toujours des folies 1 —
Monsieur X, nous nous tâche-
rons si c la coniuue . Vrai-
ment, je 5uh ennfuse... G est
trop beau, pourunepauvi»fille
comme rnoil...

DIMANCHES!

lorsqu'un ami arrive, PAR le train

A VOTRE CAMPAGNE.

ONZE HEURES,

Pas do change! Voilà cet ani*
mal de Dufbîcarif. Jamais trop
lard a la soupe, celui-là. — Et
dire que le tram n'aura jan.ais
l'espnt de dérailler Quand il
amène ce bec de canard-là!

\

— Bravo ! ** Vite, Duflocard!
à tsBIe! Vous arrivez bien!
Nous avons un homard l ■— jus-
tement!! — N"US parlions de
vous tout à l'heure. C'est gentil
à ituns d'èir-o venu. Allons, à
table I

REVANT LA CASCADE ARTIFICIELLE DE CES BONS DE MAMVEAUX

m.' PRÉyosT paeaBOL

Lucien-Ana

Au mais d'août 1829, le jeune Prévost-Paradol
tôle (de Paris) promettait déjà. Il naissait.

Aux mois d'août 4841-42-43-44-45-46-47, le jiune élève Pré-'
vost-Paradol(de Paris — collège Bourbon) éiait accablé de vertes
couronnes; il ton ait.

Au mois d'août 1S48, le jeune élève Prévost-Para loi (déjà
nommé) obtenait le prix d'honneur (iiseours français) au con-
cours général; il triomphait.

Au mois d'août 1849, même jeu ! Seulement, le brillant élève
du collège Bourbon enlevait à bras tendu le prix de philosophie;
il resplendissait.

Le brillant élève, le prix d'honneur," la gloire de l'école nor-
male, embrassa la carrière littéraire en 1852. — Il devint obscar,
soudain 1

A cette époque, au moment où ses amis étaient près de s'é-
crier : i Encore nn pris d'honneur à la roerl » le jeune Prévost-
Paradol fit l'éloge de Bernardin de Saint-Pierre (autant cela
qu'autre chose) et se vit décerner un prix d'Académie. Sombre
fêtel

La maison Berlin et Cie [aliàs le Journal des Débats) jeta alors
son regard sur le remarquable ncrmalien (Sarcey n'était point
encore là avec son pavé amical ), et trouvant le brillant lauréat de
son goût, l'attira, à la fa<eur des. ténèbres, dans les antres de la
rue des Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerroïs.

Et tout fat dit! Nous eun.es le vinaig e didactique d'Orléans,

Pendant de longues années, Pi évost-Paradol fat !e flambeau
(il brûle, mais il n'éclaire pas) du journal de la dynastie Berti-

nienne.

Le Courrier du Dimanche seul, rendit lo jeune Prévost infidèle
à ses vieilles amours. Son séjour, en ce papier courageux, attira
les faveurs du gouvernement sur la tête de ses directeurs. Ils
furent supprimés.

Le jeune Paradol retourna aux Débats, orné des palmes du mar-
tyre.

Il y est encore. Du sein de ce bon journal, il lance force bro-
chures et force livres, ou recueils d'articles, sous le titre vague
û'Etsais.

L'une de ces brochure, les Anciens partis, attira sur son auteur
les rigueurs du parquet. Amende et prison.

Le jeune Prévost-Paradol, aspirant député par deux fois, conti-
nue d'être, nous affirme-t-on, le point de mire de tous les souve-
rains de l'Europe.

Nous y consentons avec calme, n'étant point intéressé dans la

question.

Le cousin Jacques.

GRAMMAIRE PARISIENNE

CHAPITRE XVIII
8*4 — LOCUTHOIVS "VÎCaEttTSES

— En voilà des serins soi-
gnes! — Avec leur irrigateur!
Ça pue le crapaud, leur gout-
tière! Quels crétins que ces
de Maniveaux.

— Très-joli 1— Un petit Nia-
gara, sans le vertige. Quelle
bonne odeur, cela répand.... la
fraîcheur... Vous avez eu là une
bonne idée, une idée artistique!

EN CAUSANT AVEC LE BANQUIER Z..., QUI
DES BANDES D'ACTIONNAIRES.

A FLOUÉ

— Vieux filou I Les as-tu
assez sucés et re-sucé*, ces
pauvres gens. Tu nie dégoûtes,
gros voleur sEup;d^. Puisses-tu
crever sur la paille ! Tes fils,
heureusement,n'auront rien de
ton sac. Car la justice te fera
rendre gorge, vieille taupe 1

— Ce bob j|l... Vous êtes un
veinard, mon cher , un rude
veinard Et quai flair!... Il n'y
en aque pour vous!— Vos en-
fants auront, çrâce à vos tra-
vaux, une noble et loyale mr-
tuie à se partager.

A LA DAME QUI VOUS RACONTE LES TORTS DE SON MARI !

— Connu, ma petite dan»!
Votre mari n'a eu qu'un mrt,
celui de re pas vous flanquer
sa botte... Mais vous êies en-
core uès-jolie, je sui3 garçon,
e.8 veuf... pour" le moment.
Allons-y g.îment! — Es puis,
pas lant de larmes à la clé, ma
charmante, heia?...

— Le mis érable! — Pauvre

angel — Et vous!... Oh! que
tuassooffert, mabien-aiuv e!..
Mais, d'est un monstre, cet
homme-lâ! — Oh! hisse-moi
bai-er ces mains exquise- qui
n'ont pas su l'attendrir.. Laisse-
moi te dira, la tète tn feu...
tout ce que... Je meurs dorage..

QUAND VOUS RENCONTREZ UNE DE VOS MEILLEURES AJ1IES

—-Allons,bon! vnilàcelte grue
de Malvma. Toujours fagortée
comme un singe, ht du taux,
du faux! — C'est sans doute à
l'intention de monsieur Gaston
qu'elle se colle du coton comme
ça. Eaut-il que ce Gaston soit
bête! Attends, je vais t'arran-
ge r un peu, ma bonne. — Qui
diabla peut bien lui p?yer ces
chapeaux-là?

— Bonjour, chère belle I Nous
disions justement, Musette et
moi, ce matin : Nous ne ren-
contrerons jamais cette pares-
seuse de Malvina. El votre pau-
vre mari? ses jambes ? cela va-
t-il mieux? Que vous devez souf-
frir!! — A propos, flQUS avons
vu hier ce fou de Gaston à
Croissy, avec des canolières,
fort jolies ma foi.—Il nous né-
glige beaucoup, ce vilain gar-
çon-là.

AUTRE RENCONTRE ; MEME GENRE.

— Trop tard. Nous sommes
pincées ma chère. La grosse
madame Ranouille nous a vues.
Quel type ! — Figurez vous.
mesdames, qu'avant de dîner,
elle et son miri, ils tirent la
langue devant une glace, pour
voir s'ils se portentbienetpeu-
vent baffrer sans danger.

— Mes amies, voilà madame
Ranouïlte. Une belle santé,
hein? C'est une excellente fem-
me L'ange gardien de son
mari. De vrais amoureux pour-
tant. Toujours aux petits soins
l'un pour l'autre... et fidèles !
deux tourtereaux.

D'UN HOMME AUSTÈRE; APPRËCIA.TIÛN PUBLIQUE ;

Ne dites pas î

Dites :

k UN JEUNE ÉPOUX QUI VOUS A PRÉSENTÉ AVEC ORGUEIL A SA COMPAGNE

— Tonnerre! Où diable avez
vous déniché cette carcasse-là?
Le Muséum va la réclamer 1
Ous' qu'est son étiquette? « Le
public est prié de ne pas toucher.-»
Malheur! mais on n'en fait plus
des canaçons comme ça!

— Mon bon, tous mes com
plimenis! Votre femme est ado-
rable Si simple, si nntuguée!
— Qielle trouvaille I Vous avez
toujours eu du bonheur I Parole,
je sms jaloux (Ajoutes tout
bas : Eh! eh! coquin !...)

EN PARLANT DE L'EXCELLENT GRAND'pÈRE DE VOTRE FIANCÉE !

Encore un joli gâteux!

— Quelle scie, que ce birbe !

— Le bon et charmant vieil-
lard 1

— Quelle rose! En vnjlà un
faux oonhommel lia léché les
pieds du ministre pour avoir la
croix! On devrait le chasser de
partout à coup de trique 1

Un peu sec! mais que} carac-
tère aniiquel — Il il servi le
gouvernement avec un zèle ex-
cessif- peut être, mais dtgue as-
surément des plus hautes ré-
compenses; il est reçu clans le
meilleur monde.

LORSQU'ON VOUS OFFRE LE THÈ.

— Metci ! ah! f...non! par
exemple 1 De la décoction d'ar-
moise, jamais 1 Chez moi, bon ;
mais ici, ici où on a l'a-
plomb de vous servir des os de
gigot à la r'fiyiftottp !... N'en
faut pas. — E1. ça dit du mal
de la Pommeraie !...

— Je vous remercie, mada-
me. Le th$ et moi nous som-
mes brou liés deouis "Waterloo.
Un peu de cognac-, in vous prie,
seulement. Cela nraiôVra à di-
gérer votre festin qui, il faut
bien vous le dire, était trop bon.
i'A diué comme un tigre.

A L'INSTANT FATAL OU ON RoiT LA LIQUEUR. FAITE PAR LA RAME :

— Ab ! la vieille roche! Pur
Louis XVI

QUAN» VOUS V0U3 ADRESSEZ A L1 ENFANT OATÉ DE LA MAISON

— Sale petit gueulard ! Ri tu
pouvais avaler un os de travers I
Tu nous rendrais un joli service !
Crève donc, goitreux l

DÉJEUNEZ. ]

— Chérubin, va ! — Ce n'est
point encore la voix delà Pattj,
certes ; (avec un sourire) maïs
qu'il est gentil 1 un angel

— Pouah! Quelle sale'é! Il
parait que ça aîné fait)d'itemps
du b'ocus; p'is plus de sucre
que dans ia cigùe de Socraiei
— Tu vas me le payer ! nom
d'un chien, qu'est ce qu-1 cela
peut b en être? du sang de ca-
soar ? un? infusion de bois de
campêehe? C'est bigrement mau-
vais ! Si je n'ai pas la colique,
j'amai de la chance.

— Parfait ! — Et c'est vous,
madame, qui confectionnez cet
elixir?... Pdifiit! -» Vous en-
foncez toutes chartreuses con-
nues (galamment), et, j'ose le
dire, du toutes les façons, —
parfait!— Encore une goûte,
madame!... Ah 1 les liqueurs
de famille ! les vieilles receltes...
parfait...

— Eh bien 1 docteur? * . -

— Nous k sauverons, répondit le médecin ; et il secoua «,„
ordonnance un peu de poussière d'or. " S°n

Je tremblais; des humes, pendant que je lisais, gouttât J

fe6oiUes SUF ^ PaP"' " " brUiUVaU qUi ^^-2

— Docteur, fis-je désespéré, elle ne voudra pas boire du.an-

— L le faut! dit-il. Et il me poussa vers le lit de la malade. °'

Sa tête s'enfonçait, pâle, dans l'oreiller.

Ses yeux rêvaient sous leurs cils longs dans l'encadrement
d'une ombre douce: les pleurs, en roula;.t, avaient, tout autour
des orbites, laisse sur sa peau un peu dubleu de ses prunelles.

Son nez fin aspirait l'air tiède avec des frémissements inquiets*
ses dents mordaient comme un fruit mûr la chair rouge de ses
lèvres.

Elle s'appuyait la joue sur un de ses bras nus, allongé, et fous
son filet chiffmné un bout .d'oreille froissée s'échappait <d'im M-
sottement de cheveux noirs.

Ses seins ronds où se nouaient imperceptiblement des veines
<l'un bleu de lait sortaient gonflés de sa ch mise.

Quelquefois un long frisson lui secouait les épaules et se per-
dait vaguement dans la blancheur des draps.

Il était matin, 'et les accacïas dont les grappes de fleurs s'ef-
feuillaient sur ma fenêtre étaient pleins d'un frôlement tendre
d'ailes et de feuilles.

Je me souvins, à ces ctmcbottements gais, des bois où noua
rôdions jadis, Hélène et moi, dans la fraîcheur et l'ombre.

Il y avait de,' chemins aux ornières moussues, de petits sentiers
qui se perdaient sous l'herbe dans les fleurs.

Des abeilles bourdonnaient clans le lierre d«s vieux chêne? et
les roses sauvages étaient frangées d'argent par les limaces.

Nous marchions, dans les pâquerettes, au bord de l'eau.

Les merles y faisaient des ronds, en la piquant de leurs becs
jaunes, et les piverts, debout sur les cailloux blancs, buvaient à
petites gorgées en se secouant les plumes !

Des papillons blancs, de demoiselles aux ailes brodées vo-
laient autour des troncs bruns jetés comme des ponts sur la ri-
vière.

Quelquefois, dans le pépiement confus des nids un sifflet de fau-
vette, un cri de coucou, nous arrivaientdu lointain, et des oreilles
de lapins se dressaient inquiètes au-dessus des brins d'herbe.

Les arbres grelottaient soup le vent, et, devant nous les loriots
grimpaient comme des souris à l'écorce grise des bouleaux.

La soie craquait sur la gorge hajfltante d'Hélène, je sentais son
ha'eme sur mon cou, et les chatouillements de ses cheveux sur
mes tempes.

Nous nous asseyions sur un talus haut, buvant nos souffles dans
des baisers.

Elle se reculait souvent, tout à coup.

— Chut 1 disait-elle, et elle posait sur sa bouche, un ongle
rose.

Nous voyions a'iors, à travers les branches, passer gaiement des
troupes d'enfants, des charrettes pleines de faro rouge

L'écho clair roulait au-dessus de nous des refrains de bûche-
rons dans les nuages...

Et malgré ncs peurs, nous recommencions sans cesse à nous
manger les lèvres...

— Hélène, dis-je, te souviens-tu de nos promenades au bois 7
Elle me regarda, et répondit : Oui, avec un sourire con-
tent.

— C'est bon de vivre, n'est-ce pas Hélène ?

— Oh ! oui.

* *

Je me traînai sans bruit, dans la laine du tapis, jusqu'au ber-
ceau de notre enfant.

Elle était assise, songeuse, sur son oreiller.

Je la pris et la pertai, les doigts pris dans ses boucles blondes,
près de sa mère, sur i'édredon.

Elle se mit à la caresser tout de suite avec des mots câlins ina-
chevés.

Les syllabes restaient souvent accrochées, prè-3 de sa bouche,
à la pointe de ses dents de lait.

— Si tu mourais, balbutia-t-elle soudain, to. petit fille, elle n au-
rait plus de maman.

Elles sont bien malheureuses, les petits filles quand elles ont
pas de mamans.

— Chère ange! sanglota Hélène...

— Ne pleure pas, lui dis-je, le médecin m'a promis de te gué-
rir-... H faut boire du sang...

— J'en boirai...

Et elle se renversa presque étouffée.

Elle ne dormît pas de la nuit Elle tressaillait avec ries gemiS-
sements poltrons, et, parfois se soulevait effarée dans la lueur
bleue de la veilleuse.

Au jour, elle s'habilla, mit une robe du maLin, mauve, p"f«a
sur un fichu de dentelle à son cou un papillon de corail et do .

— Je suis prête.,, soupira-t-elle.
Et nous partîmes.

Pourrait être cojitinuë pendant cinquante-deux numéros..
Mais arrêtons-nous ici\..)

Ernest d'Hervïllï.

Nous allions ainsi, dans le temps, tous les matins boira dtf
lait.

Je l'attendais roua sa fenêtre, dans l'herbe. Elle entr'ocvrait
ses volets, et toute écbevelée, retenant du bout des doigts sache-
I mise sur ses épaules, se penchait pour me sourire.

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