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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 2.1869

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https://doi.org/10.11588/diglit.3703#0172

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PRIME DE L'ÉCLIPSE

La MIGNonnette, — ainsi que son nom l'indique, est une char-
mante petite pendule à cadran de porcelaine historié, marchant
trente-six heures sans être remontée.

Cette petite pièce, que nous
donnons réduite de moitié, sort
des ateliers de M. E. Bei-
gnet, 96, rue M .'lit martre, horlo-
ger de la ville de Paris, qui a
obtenu l'une des premières ré-
compensfs à l'Exposition univer-
selle de 1867 et à l'Exposition
internationale du Havre en 1868.

LA. MIGNONNETTE Se Suspend
comme une montre dont elle a
la léséreté et l'élégance. Elle en
poasède aussi ia régularité et l'a-
ménagement intérieur;
les rouages en euivr 1"

i laissé des

elle en a

les pignons

mi acier, l'échappement à an:

cre, etc., etc. Tout cela aussi soi-
gné, aussi complet, aussi nn
Elle fonctionné donc d une façon
non moins satisfaisante qu un?
bonne montre suisse et se re le
à peine à quelques minutes de
de différence par mois.

VÉclipse donne en prime, aux

conditions suivantes, ce gen-

incontestable et d'un goût artis»

til petit meuble d'une utilité
tique évident:

Paris, avec l'abonnement d'un an. . .
Départements, — la prime prise au bureau,
— la prime envoyée franco.

Tous nos abonnés peuvent recevoir la MiGnonnette au prix in-
diqué ci-dessus, déduction faite du montant -de l'abonnement
déjà payé.

15 fr.
16

17

Ms LAFERRIÈRE

Une fable me déplaît complètement, parmi celles que contient
le merveilleux recueil de Lafontaine :

C'est la fable intitulée : Le Chêne et le Roseau.

Le roseau plie et ne rompt pas.
Le diéne, courageux, est renversé.

Ces deux solutions de la question posé* brutalement par le vent
aux deux: végétaux, semblent du goût du poëte.

La soumission immédiate, honteuse, du roseau
l'Aquilon, ne l'attriste pas.

Quant à la chute honorable du chêne désespéré, elle ne lui sem

ordres de

ble pas injuste.
Au contraire, il la présente comme le légitime châtiment de

l'orgueil.

Heureusement, depuis les vils courtisans du Roi-soleil, mo-
dèles parfaits suivis par le roseau, le temps a marché.

11 a été heureusement donné à notre époque de voir un roseau
qui ne plie pas et qu'on rompt!

Et aujourd'hui, le chêne dëraclnj aurait l'estime de tous les
honnêtes gens.
Or, M* Laferrière est le roseau, brave et inflexible.
"Un « roseau pensant s dirait Pascal ; un roseau qui pense bien,
ajouterons-nous.

Physiquement, Me Laferrière ressemble beaucoup à un Yankee.
Le culte violent de M> Laferrière pour la Loi, sa seule souveraine,
complète cette ressemblance au moral.

Il y a en M8 Laferrière du tempérament de ces héros anciens,
— très anciens, —qui, se fiant à leur bon droit et à leurs armes
loyales, s'en allaient à la recherche des abus à détruire, des torts
à redresser.

Mille obstacles, mille aventures, suscités par les génies mau-
vais, s'opposaient à chaque instant, à la réalisation, de leurs nobles
rêves.
Maïs ils ne perdaient pas courage, et leur vaillance triomphait à

la fin.

M6 Laferrière, froid, résolu, armé de la loi, parviendra, comme
les chevaliers errants, au but qu'il t'est fixé.
Et nos humbles vœux l'accompagneront.

le cousm Jacques,

où vous aviez peut-être habité, où peut-être vous aviez
souvenirs d'amour ou des souveuirs de douleur.

Ces hommes sont des démolisseurs : la profession de démolis
seurs est une spécialité qui doit sa naissance et sa floraison •
M, Haussmann.

Ils risquent leur vie, car le métier est périlleux, mais il la ris-
quent volontiers parce que le salaire est gros; le peuple est ainsi
fait que, s'il est certain de bien gagner sa vie, aucun travail ne
l'épouvante. Les démolisseurs ne gagnent jamais moins de cinq
francs par jour : quelquefois, ceux qui sont le plus habiles dans
leur métier se font dei journées de quinze et de dix-sept francs.
Vous ne les aimez pas,ces hommes; vous vous indignez contre
eux quanl vous voyez qu'ils jettent bas la porte à laquelle vous
avez happe" tant de fois à l'âge des premières amours, qu'ils dé-
molissent le pan de mur contre lequel s'appuyait votre lit nuptial
d'abord, puis Je berceau du premier né...

Eh bien! chers lecteurs, si vous avez quelque épargne, qui vous
empêche de racheter ces pierres, ces portes, etc., sur lesquelles
tant de souvenirs sont lisibles pour yous seul, et de vous cons-
truire, pour vous et les vôtres, une chère petite maison dont vous
serpz le propriétaire, une chère petite maison que vous adorerez,
parce que ses mûri, ses plafonds, ses portes, ses fenêtres et jus-
qu'à ses balcons, tout vous parlera du passé et vous fera, avec les
souvenirs d'autrefois, du bonheur pour Je présent, c'est-à-dire des
joies continuelles et sans fin' pour l'avenir.

Ce que je vous dis là, chers lecteurs, vous fait peut-être l'effet
d'un rêve -. c'est pourtant une réalité qu'il est bien facile de saisir
et je vais vous le prouver.

Savez-vous, quand on fait une démolition, ce que deviennent
les matériaux mis en disponibilité? je vais vous l'expliquer :

Quand la ville, par le fait de l'expropriation, est devenue proprié-
taire des immeubles nécessaires au parcours du tracé résolu, elle
vend ces maisons à l'enchère, en l'état où elles se trouvent, à un
entrepreneur de démolitions qui doit faire place nette dans un
délai fixé.

L'entrepreneur trille soigneusement les fenêtres, glaces, che-
minées, charpentes, pierres de taille, colonnes, moeilons, etc., —
il -trille même les lattes qu'il vendra aux ménagères à raison de
20 centimes le cotteret, — et il place tous ces débris dans un chan-
tier à lui, en attendant que des gens peu aisés, désireux cependant
de construire, viennent lui acheter ces matériaux d'occasion, afin
que leur immeuble leur revienne à meilleur marché.

Disons, en passant, que les propriétaires riches ne dédaignent
pas de réaliser une économie semblable et que, même dans las
plus beaux quartiers, les maisons luxueuses de la construction mo-
derne, sont parfois composées en grande partie de matériaux ayant
déjà servi. Les propriétaires suivent l'exemple des cordonniers,
ils se mettent à travailler dans le vieux.

Je vais, ea terminant, vous donner un aperçu du prix auquel
peut revenir un immeuble de deux étages, par exemple, édifié
avec des matériaux d'occasion.

Le moellon coûte de 4 à 6 fr. le mètre cube, les portes revien-
nent à 15fr.; les fenêtres avec persieones ou jalousies à 30 fr. ; les
escaliers a6.0&., l'élage; les portes cochères, à 100 fr.çles grilles à
30 fr. les 100 kil.; — elles se vendent au poids; — les colonnes à
cent fr. les 100 kil.; les balcons de croisées à 5 fr.; les glaces à
50 fr.; les cheminées à 17 fr. — H va sans dire que je donne les
prix les plus bas.

On peut donc se construire un immeuble à deux étages dans
les prix suivants :

Achetez un terrain en haut d'un faubourg quelconque ; vous
pourrez en trouver à 15 fr. le mètre. —Nous aurons donc :

100 mètres de terrain à 15 fr. . 1,500 fr.

iiOO mètres cubes de moellon à 5 fr.

Une porte cochère

Deux étages d'escaliers

25 fenêtres avec persiennes

30 portes

Toiture et charpente

Peinture et papier

Serrurerie (d'occasion aussi)

Total

GRAMMAIRE FRANÇAISE

IL NE FAUT PAS CONFONDRE

{Règle générale)

AUTOUR AVEC ALENTOUR

Il né faut pas confondre non plus :
Gendarme AVEC , Rose épanouie

Régal exquis.
Désintéressement complet.
Chaîne de bronze indestructf-

Un lapin chasseur! uni »
Ami du pouvoir
Serment de Sa Grâce Mlle Mar-

cowitch
Œuvres de Ponsard
Irréconcilié
Train express
Sancta simplicitas t
Liirme de Cora Pearl
Le rédacteur en chef de Y Uni

vers
Probité antique
Intelligence supérieure
M. Hervé (musicien)
Cheval de course
MmesdeM., N.,0.,P., Q.,

2,500
100
120
750
450
500
600

rôo

6,670 fr.



L'ART DE DEVENIR PROPRIÉTAIRE

On les petits mystères de Paris-Haussmann

Yous savez, chers lecteurs, que rien ne se perd dans Paris -
que certaines gens trouvent leur nourriture dans les détritus de
toute sorte qui traînent sur la voie publique et que d'autres se
parent et font les dandys en rachetant à bas prix les défroques
rapiéoées et nettoyées que les gens du monde ont promenées sur
les boulevards et dans les cercles.
Eh bien! de même qu'on achète des habits retapés sous les pa-

Dans ce chiffre, n'est pas compris le mémoire du maître ma-
çon auquel vous vous adressez, naturellement, parce qu'il vous
coûtera moins cher qu'un architecte, lequel vous serait d'ailleurs
parfaitement inutile pour une construction de si minime impor-
tance.

"Vous voyez, chers lecteurs* par ce court aperçu, combien il est
facile, dans la bonne ville de Paris, de devenir propriétaire à bon
compte.

Si vous voulez savoir, maintenant, où l'on trouve les matériaux
de construction, je vous dirai d'aller boulevard Mazas, tout en
haut, tout en haut, fi haut qu'on peut monter, comme dit l'illustre
chanson de Malborough.

Vous rencontrerez plusieurs énormes chantiers remplis de bois,
de charpentes, de fenêtres, de portes, de grilles, etc., etc, le tout
séparé, trille, classé, rangé dans un ordre admirable...

C'est là que vous aurez à faire votre choix : c'est là que se trouve
la halle aux démolitions.

Je conseille même aux simples curieux d'aller la visiter, ear
rien n'est plus amusant...

On retrouve là bien des devantures que l'on a vues autrefois
dans Paris, on y trouve jusqu'à des kiosques entiers, on y voit
des quantil.es innombrables de balcons, et ils. sont tellement nom-
breux qu'il serait en vérité fort étonnant que l'on ne se soit ap>

Dîner splendide

Louanges de confrère

Pudeur de la sensitive

Francisque Sarcey

Femme qui avoue son âge

Amnistie

Conducteur d'omnibus

Foyer conjugal

M. Haussmann

Poignée de main d'ami

Abonné de l'Eclipsé

Député de la majorité

Jules Claretie

Chopine à 8

Laurent Pi chat

Décqration

Surintendant de n'importe quoi

Habillé par Bonne

Olympe Au^ouard

Nouveaux boulevards

Le Cousin Jacques

La Velléda de Mme Penker

(10,000 vers)
Petits airs de piano
Pardon
Cor au pied
Boquillon
Bois de Boulogne
Siraudin l*r
Le passage des Panoramas (de

4 à 7)
Consommé"
Maréchal de Francs
Défenseur de la chaste Suzanne
Modiste

Ed. Thierry (Théâtre-Français).
Boursier

Capitaine de cuirassiers
Gapoul

L'Académie Français,
Femme légitime
Marignan (bataille)
Conseils paternels
Enfant qui vient de naître
Lecture de l'Officiel
Emile de Girardin
« Je vous jure sur Vhonneur I »
Le petit Thiers
Servante sans place
Charmes des dames
Emile Blondet
Figaro

Je vous aime »
Succès à tout casser (de Jallais)
Rappel

Être ministre
Mollet de-danseuse-
Peintre

villons du Temple, les petites gens,

désireuses de devenir pro-

priétaires, peuvent acheter des maisons d'occasion.

Aujourd'hui, il est, ainsi que vous l'allez voir, possible de deve-
nir propriétaire à très-bon compte.

Quand il vous est arrivé de passer dans un quartier où M. Hauss-
mann faisait exécuter une nouvelle voie, vous avez remarqué,
debout sur les murs à demi ébranlés et sur les solives des pla-
fonds mis à jour, des hommes qni, armés d'une pioche, faisaient,
pierre par pierre, tomber graduellement le squelette de la maison

puyé un jour sur

leur balustrade.

établi son

Sur les flancs de cette halle, un cordonnier
éenope et il a écrit sur son enseigne ce mot qui pourrait s'appli-
quer merveilleusement à ses propriétaires ;

A LA BOTTE ROUGE.

fait le neuf et les réparations

Édouaro Dangin.

..ble. I _i^^^^^^^^
Iliade d'Homère.
Irréconciliable.
Exactitude.
André^'Oill,
Spectacle bien navrant.

Beau comme un ange.

Maquignon.

Excellent municipal.

Violette sous la feuillée.

Sénateur.

Braves et honnêtes mères de

famille.
Repas chez Duval.
Argent comptant.
Hortanse Schneider.
Spirituel papillon.
Cri du cœur.

« Embrassons-nous, Folkmlkl i

Talon-rouge.

Endroit très-rigolo.

Phidias.

Caresse sincère.

Abonné de la Patrie (oh non!)

Bavard infatigable.

Paresseux sans valeur.

Nectar.

Génie transcendant.

Distinction»

Flair artistique.

F....ichu comme quai'sousl

Ravissant petit mouton.

Monuments grecs.

Huitre 'épaisse.

Sonnet sans défauts.
Une lieuire chez Elle!.,.
Oubli.

Un baiser de Rose Deschamp^
Simple soldat.
Désert sans habitants.
Absalon If.

Pensionnat de... Jeanne d'Or-
léans.
Bouillon.
Pain quotidien.
M. Auber.

Bouton de rose sauvage.
Ami de la jeunesse.
Don Quichotte.
Petite fleur des champs.
Pascal.
Air respirable.
Partie déplaisir.
Mélegnano (bataille)
L'instant du plaisir. -
Laferrière ou Déjazet
Folicbonneries I
Chevalier errant.
C'est vrai.

Étoile polaire.

Veuve d'un gros bonnet.

Axiomes.

Naïf enfant I...

Évangile.

« Je n'aime que vous. »

Gloire de Corneille.

Gracieux confrère.

Mourir pour la patrie.

"Vérité incontestable.

Artiste.

Enfin
H ne faut pas confondre davantage

Journaliste grave

AVEC.

Ernest D'Hearatî.

BOUTADES

Il paraît qu'il est question de rétablir en France les maison!
de jeux. ,

C'est heurenx que -M. Darîmon soit maintenant en Hollande,
il aurait été capable de jouer jusqu'à sa culotte!

Le vic&roi d'Egypte vient- de .commander aux potiers _
Bouches-du-RbÔne, pour soixante mille francs de pots à fleurs,
dix centimes pièce; soit un total de- six cent mille pots.

A défaut de roses, de tulipeëou de dalhias-, je crois que w
tan lui donne assez de soucis pour remplir tous ses pots.



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