Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 2.1869

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.3703#0236

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
PHIMBS-ÉTRBNNBS DE I/B0Ï.IP8B

Tout» personne qui enverra jjtaiN ^^St^ fpa%"
bres-poste,au Directeur du jonro.jl, 16, rne WyM,1 de]
le montant d'un abonnement dus *» ? ' Ecltrçï, )°ulr
primes ci-dessous, aux conditions suivantes:

PREMIÈRE PRIME.

- 'One charmante pendule, dite MignonmiU, » »£* JJSJJgS
laine historié, fonctionnant d'une façon non ""'"^ Que que,
qu'une bonne rhontre suisse, el se réglant à peine M" 1
minutes par mois. ., p R^ïonet itô. rue

Cette petite pièce sort des ateliers de M. E. Beignet, »,
Montmartre, horloger de la ville de Paris.
Paris, avec l'abonnement d'un an ...••• ,fi
Départements. — La prime prise au bureau. • • }S -
Id. La prime envoyée iranco. ...}<}

t Si

DEUXIÈME PRIME.

Une superbe Lanterne magique, dite Lampâscope, accompagnée
de dpuze verres fournissant 48 sujets, reproduits d'après les
charges de Grill, les plus célèbres.

dpuze" verres fournissant 48 sujets, rep
-urgps de _ .... ,
L'Abonnement pour Paris, avec cetïe prime,
ts, la prime prise aubur.
La prime expédiée franco..

Pdùr les départements, la prime prise au bureau..
>■ F .a nri me exuedîé

12 fr.

13 fr.
16 fr.

TROISIÈME PRIME

On thermomètre-calendrier, encadré de dessins chvoroo-lifcho-
graprjié». Ce petit meuble joint à sa double utilité, une élégance
artistique qui permet de le placer en évidence aussi bien dans un
bureau que dans un salon.

La prime prise au bureau.....1 fr. 25

« envoyée franeo à Paris. , 1 fr. 50
« envoyée franco en province. 2 fr. -

—-^-n/vï/u^/"—

VICTOR ŒOIK

L'affreuse nouvelle qui a terrifié et indigné tout Paris,
cette semaine, nous touche particulièrement.
Elle nous frappé au cœur.
Victor Noir était notre vieux camarade.
Nous sommes navrés.

La collaboration de VÉclipse toute entière, la bande joyeuse
et insouciante, est aujourd'hui accablée de lfaffliction la
plus sincère, la plus vive.
C'est épouvantable !

Être assassiné à vingt ans, la veille de son mariage !
Tous ces détails sont connus, répétés à satiété, mais il ne
cessent pas de nous désespérer.
Pauvre garçon !

Nous donnons ici à sa mémoire, publiquement, de toute
notre douleur, le témoignage, éclatant des regrets et delà
colère que sa mort inouïe nous inspire.

L'ECLIPSE.

HISTOIRE D'UN BOUQUET-

Lorsque, dans la petite ville d'A..., on sut officiellement, par
le journal de la préfecture, que le chef de l'État et son auguste
épouse allaient honorer de leur présence le comice agricole qui
devait se tenir dans la quinzaine, il y eut un moment de stupeur.

Des horizons de vente forcée s'ouvrirent -.■ux yeux des bouti-
quiers éblouis : cette chance les écrasait.

Puis, à cet affaissement succéda la fièvre. Effarés de joie, les
habitants coururent les uns chez les autres, s'annoncer l'heureux
événement et se féliciter réciproquement.

Dans la Société ce fut encore pis.

A neuf heures du matin, Mme la Présidente, en simple pei-
gnoir, un manteau de velours sur le dos, des mules aux pieds
une capeline sur la- tête- dégringola, affalée, ses escaliers. Elle
n'avait point pris le temps décoiffer un chapeau, pour soriir plus
vite. , **•

Au.-b'out de ceat pas, elle se heurta contre Mme la procureur

périale qui accrochait ses jupes en marchant.

L &GLTP!

— Vite chez le maire.

Elles hâtent le p'«; au moment où elles entrent dans la cour,
la fille du maire, madame la potairesse franchît le seuil.

Elles se serrent les maios sans parler, elies claquaient de con-
tentement

Dms le salon elles s'engouffrèrent comme trois vents, et solli-
citèrent; les conseils de l'éijile.

Pas plus qu'elles, le maire ne savait le cérémonial ; il les ren-
voya à la préfète.

Mme la préfète, pas même peignée, passait la revue du mobilier
de ses salons. Elle accueillit les visiteuses à bras ouvert».

On s'embrassa avec effusion; la présidente plâtrait de bon-
h, u/.

— Chère madame, voua le savez, nous vous sommes toutes, dé-
vouées, instruisez-nous, par grâce, quelle sera, nuire tâche?

— Vous faire bien belles d'abord. — Ce qui ne sera point dif-
ficile, vous avez tant de goût 1 — Ensuitejevaîs crnivoquec-ies per-
sonnes de notre monde qui devront m'assister lors ne la récep-
tion. Et, pour ne point faire de jalouses, nous tirerons au sort le
nom ne la dame qui présentera le bouquet à S* Majesté; c'ei-t
tout. A présent, laissez-moi prendre mes ijjeyures pour un mobi-
lier neuf; je vous manderai toutes, sans faute, demain.

A îa réunion, pour arriver à une grande variété dans les toî-
eties, on vota à la majorité, les robes, les garnitures .et les coif-
fures de chacune ; et les assistantes dorent, quoiqu'elles en eus-
sent, s'incliner de ans le suffrage universel. Mme |a nedairpase,
aidée par ses deux amies, profita de la circonstance, pour infliger
une tunique rose sur fond vert à la receveuse générale, qu'elle
soupçonnait de caqueter avec son mari.

Mais, quand il s'agît de décider par la voie du sort qui présen-
tes ait le bouquet, on ne s'entendit çlus du tout. La présidente
comme première magistrate, la potairesse comme en qualité de
fille du maire, la receveuse au nom da ses écus, la générale en
vertu du sabre de son époux, sa disputèrent l'honneur. Fortes de
leurs droits acquis, elles refusèrent carrément de se soumettre
au vpte.

La préfète y perdit ses amabilités ; le préfet déclara qu'il pré-
férait avoir à faire passer dis candidats officiels.

Ou en référa au maire, qui promit sur son honneur de tran-
cher la question de manière à éviter tout froissement; mais il
exigea pleins pouvoirs et soumission absolue. De guerre lasse, les
compétiirices jurèrent de respecter sa décision.

Il manda aussitôt chez lui son gendre le laheilion, Àgé^ilas
Monnet., une bosne pâte d'homme qu'il faisait virer à sa fan-
taisie.

L'entretien dura deux heures. Quand Agéaitas sortit, les voi-
sins remarquèrent que ses jambes Ûigeaiaiens et que son regard
était hébété.

A peine rentré chez lui, il envoya chercher un marchand de
meubles qui introduisit iurtive.oient dans la maison une vieille
Psyché.

De ce jour, le pa'ron reçut dans 1 étude. Son cabinet frit ferait
sous prétexte de réparation, et il s'y clôtura des derni-j gui nées
entières.

Intrigué, le petit clerc voulut avoir le mot de ces cachoteries.

H prêta To tille, et. entend!'- une sorte de ronron de discours
solennel; puis, regardant par le trou de la scrrirr-e, il vie M -Mon,-
î-.et s'avancer le dot plié vers la Psyché, terrant sur sa poitrine
un plumeau, et se pio--temer devant la glace, inclinant la lête et
proférant des mots entrecoupés de sanglots.

s'appelle Jacques, eh bien, il a la liberté de e
le tailleur de Pierre.

faire habiller chez

Dire qu'il y a dea gens qui voudraien t voir guillotiner Troppmaan

à la pince de la Roquette !
Moi pas.

M. Jérôme David a été fait baron par hasard.

On a bien raison de dire = L'occasion tait le baron.

—'Eh! bien, Honense, tu ne te maries donc pas avec Julien?

— Non, je . lui ai entendu dire qu'il avait du sang froid, et s

je prends un mari, moi, je veux qu'il puisse me réchauffer l'hiver.

Calîno chez son mé lecïn :

ts médecin. — Vojcî des pilules, vous en prendrez une tous
les matins, quand sept heures sonneront.

calîno — Alors c'est deux tous les matins.

le médecin — Non, je vous dis une seule.

calîno. — Je vous demande pardon, c'est deux, mon horloge
est à répétition.

J'ai remarqué ceci, que tous les escargots ont leur appartemen t
sur le derrière.

Le vice-roi d'Egypte aux fêtes du canal
Convia, par les soins d'un intendant novice,
Plusieurs dames du lac dont l'amour est vénal :
— Le vice appelle le Vce.

L'.-s sénateurs ne se Uiloyent pa
'ardent ta Constitution ensemble.

entre eux et pourtant ils

premières marches du per-
luj&ant, ciré, verni, eliaré,
ma aux genoux d4* Sa Ma-
ie' un poiip&Uitule fait de sa

Le grand jour arriva.

Quand l'Impératrice eut monté 1
ron de la mairie, un homme epau
fendit le groupe étage d^s da nés,
j-sté, en berçant sur tes bras, co
batte, un immense bouquet blanc.

Et ses lèvres tremblantes, balbutièrent cette phrase: «Noble
souveraine, daignez accepter ces fleurs,'symbole de notro amour, s

Le mane ht la grimace. Sa Majesté prit le bouquet en s mriaut,
et releva gracieusement le notaire en sueur.

Depuis ce moment, Agésilas mène sa clientèle haut la main, et
traite avec papa beau-père d'égal a égal. Cette main qui a touché
la main d'une Majesté, il ne la donne plus à personne. Bien plus,
sa femme se plaint de ce qu'il mange tout sou avoir ea pom-
mades, en Bully et en gants; dans un accès de chagrin, elle a
même parlé, dit-on, d'une séparation de biens.

G, Puissant.

On demandait à Gihpyerla signification de ces mots abrégés «S.
Ex. » que l'on voit figurer avant les noms de certains personna-
ges.

C^la veut dire « Son Exu*oire » répondit-il.

I! était question d'un monsieur qui se nomme Lebeuf.

— Quel est sun âge, demanda-t-on?

— Je ne sais pas au juste; tout ce que je puis dire, c'estqu'il y a
soixante ans, Lebeuf n'était pas encore né.

Quelques, mots tirés d'un « Dictionnaire fantaisiste » qui paraî-
tra avar,t la terminaison de celui des quarante:

Mâche. P.;ante potagère qu'il ne faut pas prendre pour une
raiponce.

Magdalèon. Composition pharmaceutique mise en rouleaux : ne
pas confondre avec ces compositions mises en rouleaux quelespe-
tits auteurs dramatiques déposent chez le concierge des théâtres.

Maçon ( franc),. — Individu qui se cache pour faire des choses
qui ne ressemblent en rien à de )a maçonnerie.

Main. — Parlie du corps d'une jeune fille à marier à laquelle
les piétendants aspirent. — C'est aussi l'extrémité d'un membre
que les personue très-fortes p< lent à bout de bras.

Marsupiaux. — Ordre de m mmifères qui viennent au monde
avec une espèce de pqche à portefeuille sur l'abdomen. — M.
Emile OliivtT qui est un homme d'ordre et qui a un portefeuille
ne fait néanmoins pas partie de cet ordre-là.

Un journal rendant compte d'une des dernières séances du Corps
législatif, commit la coquille suivante :
» Les mioistres. sont assis sur leur singe,...»

Dans l'expo de la situation de l'Empire, au chapitre des che-
mins de fer, on voit que sur la ligne Paris-Lyon-Méditerranée, il
n'y eat pendant l'année que Va; viorls et cent soixante treize blessés.

L'umeur su félicite do ce résultat et a l'air de dire que tout est
P, L. M. (pour le mieux) dans le meilleur des chemins de fer possible.

Pinaud dans son métier est un génie à part
Il ne fait nul chapeau sans y mettre de l'art.

HlPPOLYTE BRIOLLET.

SUR IE POUCE.

des in'
d'Auiz

jences avec quelqu'un
avec cinquan te francs

11 est plus facile d'entretenir
que mesdemoiselles Paurelle nt

CeUe réflexion manque de sens commun, car ces demejs^lj
peuvent guère être comparées à des inu-dUgences.

Si nous ne jouissons pas en Francs de toutes les libertés qu'un
peuple civilisé est en droit de réclamer, il nous en reste encore
quelques-unes. Je prends au hasard.- un individu, je suppose,

TABLEAUX PARISIENS

LA CEINTURE

~ Qufl'e ceinture?

— Allons, ne faites pas l'ignorant, mon cher. Tout Paris la
connaît, ce'le fameuse ceinture. Vous-même, vous l'avez vue dix
fois, au moins. Vous î'avrz montrée, avec un sourire goguenard,
à vos amis et connaissances des deux sexes; j'en suis sûr.

— Bah? — ma parole, je ne me souviens pas?...

— Par exemple! c'est «n. p£u fort. Alors vous n'avez jamais été
à'-Cîunyr

— Non... ou j'étais bien petit quand on me mena visiter ce mu-
sée... c'e.-t si loin I...

— Vous avez tort de n'y point retourner, un dimanche, l'hiver.
Il règne dans les salles de cet ancien couvent une température



■ aux i
dit

. iv lait £
•"" „!r*8

.#"■ «a!"'*."*" u

V" 1,LdMf,rBP

,0»

t «os y

e»«oi

.eslio"

se tn»*(
iodra 't

iHt»1

, p œa

l,i! 0, __ Apprenez d

,„, 'saWs> '
**"\ Halle c

.»•

asins, i
transmis*

WÎ! * „ TO

.... le dil)»>!'"u°> .

ii «55!

issi il fau

$0*



Btfi'

l!aii*!~,"

. de leur1

ressent de hi«

n curie°x

,,» cein'»re

,(l»i.&lms '

jusants !
■trouver

_Das pîus

,kM ****•!!'

-alla. ,,:

_D'abordlaceinture. M

w«». sculptées, «b

Inloorstouge-nseP»?
ia.(t,«poi>rfe™o.r

«Bitoiro, à tord? toti
Ipii) infère,-st garni d
-«tladef.SurwIlar
.Udarae devait être bi

-lliismi. Aussi les ti»'
,iF,ï!»n, se mettent imn
S îles témoignent j»r 1
pi le as qu'elles auraient
_ je vois d'ici les têtes q
_ Elles sont drôles, en
piilievie.en rougissant,
indignation pudique se fai
n'este de révolte; celle
b..iUb,ji-..!» d'autres
Hitie «as éclater. Quelq
nuire, et passent, roide
illisctaeliottent entre el
m H dit à mi-voix:

- Je voudrais bien avoir

Alors, toutes les chères
a noue, mieaudent, parler]
M pleins de mépris sur 1
floi se presse incessammen1
darjstioos et des réflexio
t honflor!-C'est bétel —J
.-Cest idiot! — Essaye
i assez méchants, ces vitro
iffiirwlestaj'? —Les

Et la vois grave d'un lai
snmnts :

-Il Hait un 9311

iiSsrr'ii»™»««.s

■fâS3»i

Illt,"iali,,l'K"mPer
,!>»te, ,.">.* »u
Bildbeschreibung
Für diese Seite sind hier keine Informationen vorhanden.

Spalte temporär ausblenden
 
Annotationen