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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 3.1870

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https://doi.org/10.11588/diglit.3704#0013
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L'ECLIPSE.

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PO'squMs paSSBnt leur JJ

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prétcutiona au beau ||jjj
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l'elleaïoutadire: !ajM|j,|a

Vamstuh

E PRIVÉE.

lie, le vent commencent i»l'
mporte! Le feu flambe toi!
ain, on rêfe aux puërnesfajDH,
ombre et froid, humidité de lia,
les ont pris uo corps elMSl
sans presque frapper, un gte
in du feu et envoie promener 11
M vêtus ris salin blanc et rose.
1 que par des monosyllabei. fo
on fait semblant de tri*
; butor ne comprend riat*
arche, il baille, il vous fait M-
oaison loi appartient, Elletili

un gêneur derrière moi, el s
tuer un homme cette AU1
llle dans le front ilnnJ*»'»"
s revolver à tout portant rai»
nté de poignarder on ami«*

a, jsr.e metspa»»l»P**
dans les armoires, etn'""'

nt. Il a pert-êire in F

loitte

ne me soucie pas

d'être li*

Mi être éeharpé hier P»J
raTroppmannc.r«e,« ^
» geos, voilà p«q« >

ie,U arpente la**;
Ses instincts féroces 1»'»
e une romance célèbre :

ldisposUta,et,d*»«-P

!«e des «gards;^
± Vosdrait-il ^«H,
^go^etdegiW»"^'

T'en iras-tu, gredin? Si je trouvais !e moyen de lui faire dire
que sa femme le déshonore en ce moment tout en profilant de
l'occasion pour le déshonorer elle-même? Il tuer'aitle premier
Lucquois qu'il rencontrerait sur son passage et posterait sa tète
coupable sur l'échafaud.

Quels sinistre*projets peut-il bien roulerdans cette tête, encore
sur ses épaules? Il me demande mon opinion sur la marche du
gouvernement. Soyons prudent.

— Je pense qu'Alphonee Lemerre a bien mérité tie la patrie!
Cette réponse énergique parai? le satisfaire. Il ?e dirige du côté

de la porti*. Va-t.-il sortir? Non ! il revient. Je me précipite avec
fureur sur les fouilles de papier, éparses devant moi et. m'absorbe
dedans. Peine perdue! Le scélérat est toujours-là, Il ne bougerait
pour un empire. Mais va-t-en, anima'!

— Je vais sortir, lui dis-je exaspéré.

— Je vous accompagne. Justement je n'ai rien à faire aujour-
d'hui.

Eh! je le vois bien, misérable que tu n'as rien à faire. Tu es
l'homme des foules. Tu fuis la solilude pour oublier les remords
qui te déchirent le sein, car tu as commis des crimes, bar.dit!

Je me rappelle le trait d'Hyacinthe (le vrai) dans les Diables roses.
et je me mets à,dire,

— Tiens" I voici les gendarmes!

Et je regarde l'effet que cette nouvelle foudroyante produit sur
son visage. Le visage ne remue pas. Evidemment j'ai affaire à un
chef de nantie. C'est peut-être lui qui a acheté le fonds cle Mas-
soni. Comment l'amadouer?

Je tire les sept sous qui garnissent mon gilet et je les pose sur
le coin de la cheminée.

Cependant, les pauvres vers commencés le matin avant l'arrivée
de cet homme redoutable semhlent me reprocher de les abandon-
ner ainsi, maïs je'ne- peux cependant pas introduire la Muse
dans une chambré où elle pourrait faire une aussi fâcheuse ren-
contre.

Si, encore, j'avais affaire à un Bandit pittoresque, qui chanterait
des barcarolles? Mais non I Mou bandit a un paletot plus beau que
le mien même, un pantalon coupé dans une étoffe fastueuse, un
pantalon de richs banquier. Son costume est correct, mais n'a rie,n
d'étrange. Sa figure, à tout-prendre, est plutôt niaise que féroce,
mais La Pommerais avait une bonne .figure aussi; cela ne l'a pas
empêché de finir d'une manière déplorable Puis enfin, honnête
homme ou criminel, il m'obsMe, il m'asomme, et je suis trop lâ-
cha pour lui dire de filer.

J'irais bien me promener, mais la pluie redouble; le vent sou-
lève les toitures des maisons' à hras tendu et jongle avec elles, je
suis prisonnier. Il m'est impossible de jouer la scène des bruyères
du Roi Lear, au bénéfice des quelques bergers immobiles dans la
campagne sous leurs pilones.

Je me décide à hurler le récit de Thératnène, espérant le faire
fuir. Pas du tout !'H me dit :

— C'est très intéressant! Et c'est dans votre pays que la chose
s'est passée?

Je comprends le crimeILe"meurtre commis en de certaines cir-
constances m'apparait comme"'une chose naturelle. J'si du sang
corse dans les veines,

— Comprenez-vous qu'on en arrive à tuer un homme? lui
dis-je. •

— Parfaitement!

Je me recule, car si l'action de refroidir une. créature humaine,
au sang bouillant, lui parait aussi simple que cela, la victime u_ui
doit rester sur' le carreau pourrait bien ne pas être celle que je
désire, et je me bor.ie à répondre :

-*■ Moi aussi, mais pas entre les repas. A. jeun, tant qu'on veut;
entre le déjeuner et le din^r, jamai.-! Il y a temps pour tout.

Enfin! on frappe à la porte. Mon auberg>ste vient me dire que
le dîner est servi. Brave homme. Je me hase de le suivre,..et,
dans la rue, mon bourreau me tiit avec sou plus aimable sourire :

— Je reviendrai. C'est charmant de passer une après-midi à
deux, comme cela. On ne fait pas attention au temps, comme
lorsqu'on est seul.

Canaiilel misérable I ! assassin!-! !

Albert Glatigny.



,8. Jenesaisqm "f .,„
i: Non! d'« "'*"'"-
art"

gazette' â la Mira

L'avant-dernier tableau du Drame de Pantin vient de finir...

L'entr'acte durera troissemaiims^trr^^emaïne^auprus'Jôni^!'..

Le temps de prendre un bork au café du théâtre, une glace au
foyer, un canon ch^z le marchand de vin !... _.

Le temps de fumer dfte cigarette, bu d'aller acheter un tas de
pommer, un sucre d'orge, des oranges, des bonbons!...

Le temps d'équiper la machine, quoil

Pu s, lerid^au se relèvera sur la place de la Roquette...

Et tout Paris voudra voir le truc final...

Déjà, hier, au Palais, la salle était superbe. Le ténor Capoul y
était assis — au balcon — entre Mme de Vaulx-Brézé et Mlle de
la Hame-F^ntaisie. CV'st à peine si lijs jeunes avocats, venus là
tout exprès pour applaudir M" Lachàud, le grand comédien-en
vedette, avaient pu se caser sur les b ncs de l'orchestre!...

Ceci me rappelle que, dans une ville de mon pays; le tribunal
-possédait un président furt intègre ■ et fort intelligent, mais un
peu avare.

. Son fils, avocat stagiaire, n'avait pu obtenir de sa libéralité la
robe noire et la toque, —insignes de la profession.

Un jour, une cause cê;èbre avait amené une f jule nombreuse à
la cour d'assises de l'endroit.

Le magistrat dit à l'huissier :

— Faites sortir du prétoire les avocats qui ne sont pas en
robe. ,

— Papa, s'écria le fils, de sa place, tu sais bien que tu n'as pas
voulu m'en acheter une !

Le l*1* janvier, Mlle %... de l'Opéra, en rentrant chez elle, vers
cinq heures, aperçut., sur la table de marquetterie de son salon, un
petit paquet e'veloppé de papier blanc. Autour du papier blanc,
des rubans roses.

fin« déplia le- papier avec une précipitation curieuse et des mou-

vements de chatte et de jolie femme. Le papier renfermait un
écrin, — uns^lendile écrin de pourpre à son chiffre.

Dans L'éccmj.ui.e petite boite.d'or délicieusement ciselée.

Et dans la boîte?

— Un diamant s*ans doute?

Du muins, elle le supposait, l'ingénue 1

D;uis la butte, — iou'e une collection de petits disques d'acier
aux formes étranges, bizarres, incompréhensibles, inconuues...

Enigmes sur énigmes !

Quel eu était le moi?

Une. lettre, blotiie au fond du coffret d'or, donnait ce mot. La
voici:

« Ma toute mignonne, trouvant trop vulgaire et monotone votre
manière de présenter la carotte, je me permets de vous adresser
ci-joint une collection tie petits appareils qu'un ingénieux mé-
canicien a créés, m'.t-t-on 4it, pouF l'orner avant d» la servir.
On appelle cela des tait te-légumes, je crois; vous pourrez ainsi,
je l'espère, sinon en modifier le'fond, au moins en varier la
iorme.

» L'esclave de vos esclaveg,
» Prince de Z... »

&a $?evuc «lu Châtelet

Alors qu'il administrait les Variétés, M. Nestor B.oqueplan,
qui est, comme on le sait, l'homme paradoxal par excellence,
alfirmatt que pour bien diriger un théâtre, il fallait surtout ne
pas s'en occuper.

Aussi avait-il pour système de consigner sa porte à tous les
auteurs, et ne recelait-il que ceux qui étaient assi z adroits pour
pénétrer auprès de lui malgré toutes les précautions dont il s'en-
tourait pour les éviter.

Siraudm, évincé déjà plusieurs fois par le concierge, rôdait un
soir da s la pttite cour extérieure du théâtre, pendant que des
maçons s'oecupaient à quelques réparations.

L'ingénieux vaudevilliste s aperçoit qu'une échelle est appuyée
contre le corps de bâtiment où se trouve le cabinet directorial
dont il voit la fenêtre ouverte^

Eu une seconde, son parti est pris.

Un servant dès maçons se-disposatt à monter la truelles qu'il
venait de gâcher..

Siraudm lui propose, de le remplacer pendant qu'il ira s'arroser
le gosiur au cabaret voisin.

L'enfant du Limousin accepte, et deux minutes après, le vaude-
villiste, gravissant l'échelle, se préseniait à M. Roqueplan, une
auge remple vie plâtre sur ie djs et son manuscrit à la main, de-
mandant une lecture

— Je vous l'accorde, répondit le directeur, mais à la condition
qu'elle aura lieu tout de suite et que vous resterez sur votre
éciielle.

Siraudin consentit eteommença sa lecture; mais, à la troisième
scène, M. Ruqueplan ie fit t-ntier dans son cabuiet pour lui signer
U réception de cd .chet'rd'ceavie de bouffonnerie, qui s'appelle la
Vendetta,,

Il paraît que le directeur actuel du Châtelet a abjuré les habi-
tudes de l'ancien administrateur des Variétés.

Il reçoit volontiers les auteurs — et l^s pièces.

J'ignore si Siraudin, apiès avoir gâclié serré avec Clairville, le
maître maçnn, et le gros limousin Buanach, — obéi Williams,
une truellée au sas, une! — le mortier de Paris-Revue aura esca-
lade, une fois tie plus, la feiiè.re du cabinet de Rou,ueplan. —
portant sur le dôme — des Invalides —qui lui sert de coupole,
une'çdem^ augée de prose solide ..

Mais ce dont je suis sur, c'e^t que le sage Nestor doit regretter
amèrement de n'avoir pas terme — ce jour-là — ses nersiennes...

Au crochet, — au pêne, — au verruu, — au cadenas!...

Il y a de tout, en elï-t, dans Paris-Rcme, — excepté de l'es-
pri', de !a gaîté et du talent...

Il y a des clowns, des fantoches, des chevaux, des ânes, un co-
chou, M. Challier, de l'Alcazar, et Mlle Khadoudja, de Mar-

Passe pour Tes chevaux, les ânes et le cochon !...

Mais M.. Challier et Ml.e Khadoudja sont ne trop.

Combien je préfère à ce phénomène navrant, à cette Mauresque
de la Cannebière, les deux amours de mulets que Mde Céline
Montaland a ramenés du Caire pour son usage personnel!

On ne les entend pas braire.

&

Or, puisque je tiens M. Challier, —par. les oreilles, — je ne
veux pas les lui lâcher avant de les avoir vertement secouées.

M. Capoul éiait, loutre soir, au Châtelet.

Certes, je ne suis pas payé pour soutenir M. Capoul.

G est un joli garçon qui se prodigue trop ; hier, à la Cour d'as-
sises; atlpturd'hui, aux Délassements; partout où la curiosité des
da.nes peut aller le chercher pour lui décerner de ridicules
ovations !

Que le théâtre se moque de cet engouement, je le veux de
grand cœur. Qu'il parodie ces succès excessifs, j'y souscris de
toute ma plume. Tenez, il y a dans Vlà les bêtises qui recommen-
cent, à ces Délassements dont je vais vous parler tout à 1 heure,
une scène très fine, très-amusante et très-convenable pourtant,
où les prétentions de l'illustre Unorino sont persiftlées avec in-
finiment de tact et de bonheur...

Mais que M. Challier, apercevant dans la salle l'artiste de 1*0-
péra-Comique, se permette d'ajouter à une immonde complainte
de son cru un couplet trivial, grossier et insolent...

Voila ce que je ne saurais tolérer et ce dont hs huées du public
auraient dû faire une prompte et sévère justice.

Depuis quand est-ce Marsyasqm écorche Apollon?

« :

... Il y a encore, dans Paris-Revue, un ballet d'Honoré, qu'
rappelle l'Orient à nos yeux éblouis comme le Pas des Aimées,
dans le Désert, de Félicien David, le conte à notre oreille char-
mée...

Que de lumière, de chaleur, de vie dans le décor aux tous roux
d'Ismaïla Quels ruissellements de perlps$ quelles cascatelles de
sequîns, quelle orgie de couleurs violentes et joyeuses dans les
costumes d'Haooll Quelle langueur et quelle volupté dans ces on-
dulations de hanches, dans cette piaffa de gazelles que berce un
rhythme étrange, contemporain des Pharaons, et martelé, ça et
là, par les notes sourdes des derboukas et le froissement éclatant
des cymbales!...

Au dehors, la neige tombe, — silencieuse et blanche...

Eh bien, le soleil des Pyramides incendie de tomes ses flammes
la vaste salle et le théâtre immense...

L'Art est aussi puissant que Dieu!

Il y a, enfin, des truc?, des machines, des jeux de foyers élec-
triques qui vous poussent brusquement dans ie domaine du rêve,
de l'impossible et de l'enchantement...

Il est vrai que la fameuse locomotive ne produit pas l'effet au-
quel on s'attendait...

Mais parlez-moi de l'apothéose qui termine le troisième acte!

Des grappes de femmps, — dont on se trouve trou loin p mf
distinguer Ls nez camards, lus genoux défectueux et les ongles
en deuil, — planeni dans une pluie d'or...

On est ravi — et l'on a peur...

Attrait doui-lel...

Si quelque fil se rompait! Si un groupe s'écroulait dans le vide!
Si l'une de ces malheureuses, accrochées à d'x mètres au-dessus
■de la scène, allait se casser le cou!...

Vous vous rappelez le mot du yamin d'Henry Monnîer :

■— Faut-il pas avoir de chance! Dire que j'n'ai jamais vu per-
sonne tomber d'un cinlièmel

m

Avec pes yeux, — ses grands yeux noirs, —astres de jais dans
un ciel de cristal, — i-a chevelure glacée de bleu, ses épaules lui-
santes comme un maria;e mouillé, et s<js bras de courtisane grec-
que ou d'impératrice romaine, Céline Montaland n'est pas l'un des
moindres attraits de Parts-Revue. Les voyages ne l'ont poini dimi-
nuée; au contraire !...

Du haut en bas, de Paris a Suez,

0e sa beauté contemplons les richesses :

Là-bas, la matrone des fez;

Ici, la matrone des fesses.

C'est une comédienne. Elle anoblit, en la mâchant, la pro?e de
Clairville. Conte des fées au rebo 1rs : la fillette a avalé toute sorte
de couleuvres, d'araignées et de crapauds, et sa bouche rend des
émeraudes, des topazes et des rubis, — un plem écrin!...

Dans une dw ses excursions en Suisse, Alexandre Dumas ren-
contra un Anglais qui fit route avec lui.

C'était un jeune homme sérieux, haut monté sur sa cravate
blanche, et aussi, raide dans non habit noir, aussi froid, aussi
calme, aussi automatique et aussi mesuré qu'il convient à un
gentleman. Quelque chose comme un membre du Parlement ou
de l'église vrtsbyiérienne.

Chemin faisant, on arriva devant uu fossé assez large. Dumas
le franchit d'un bund,; puis, s'adressant à son compagnon, qui
lisait le finies en marchant :

— Hé ! mylord, un louis, que vous n'en faites pas autant.

— Aoh ! yes !

L'Anglais, sans quittar son journal des yeux, sauta par dessus
le fossé.

Un peu plus loin, nouvelle fissure un peu plu* large. Pour la
franchir, Dumas s'aide de son bâton. Il crie ensuite au gentleman:

— H>! mylord, deux louis cetie fuis.
—Aohi yes I

L'Anglais t'eniève sans effort apparent et bondit par dessus
fob.-taoïe

L'écrivain est vexé. Tout à coup une crevasse de quinze pieds
barre la vo e. Dumas s'a>rète sur le bord et, d'un ton gouailleur:

— Ah! par ex-mple, mylord, je parie vingt-cinq louis....

— Aoh l yes !

Et, sans prendre d'élan, mylord cabriole par dessusla crevasse,
exécute en touchant le sol une demi-douzaine de sau^^fe carpe
et finit par. retomner — les jambes eh l'air — sur sps mdins !...

Le grave membre du Parlement était un clown du cirque d'A.s-
thley.

m

J'imagine que master et misfcress MagiUon doivent garder dans
leur intérieur la même respectability.,.

Mais quels f riadets ^ur la scène!

Leurs exercices s <nt d autant plus incroyables qu'ils ne trahis-
sent ni le moindre effort, ni la moin irèfatigue, ni la moindre hési-
latîon. Le volant ne danse pas avec plus d'élasticité sur la ra-
que te. Jamais autant de grâce n'a été unie a amant du force. Ce
ouple ne Tessemb e en rien à ces créatures raboug-ies, énervées
etrompq.es, que les saltimbanques désossent: 1« mari est mer-
veilleusement râblé; la femme, bonde, mignonne, élégante, en-
voie des b users au public avec une naïve é anglaise la plus ado-
rable du monde.

Les yeux ont peine à les suivre, et les paillettes d'argent qui
constellent leur maillot, tremblent dans un fourmillement per-
pétuel comme une eau agnée où se réfléchit la lune.

M&ts île la fiSaa.

Le 31 décembre, deux rapins rencontrent un enterremont.

— Tiens ! dit l'un, il a eu une idée ongnale, le bonhomme, de
s'en allai1 Sa veille du nouvel an!

Un peu plus loin, deuxième convoi.
Le rapm répète sa phrase.

— Peuhl fait l'autre avec, mépris, pas drôle, celui-là I Un pasti-
cheur t

J'ai pour voisine une petite dame...

La cloison qui nous sépare est aussi mince que sa vertu...

J'eniend-; un monsieurs entrer cb^z elle...

— Merci 1 vous ê es encore au lit! A quatre heures du soir!...

— Mon Dieu, oui, répond ma voisine. E>t-c* que ça se voit?

Emile Blondet.

\ient de paraître le 25° MJMifflO BE LA LANTERNE

MISISPLLO.110 CE«ÏI88£ï cliez tons les libraires.

Pin janvier nous roe.trons à la disposition de ceux de nos
acheteurs qui voudraient faire relier 1 2° année de J'ÉCLIPSE,
un frontispice titre dessiné par Hado'l, et une table des matières.

On peut se procurer les deux pre'mières années de l'ÉCLlPSE
édition ordinaire, au prix de 8 francs chacune, envoi franco; les
deux premières années (édition de luxe) au prix de 16 francs
Tune.

Envoi franco de la première ann^e de L'ECLIPSE (édition de
luxe) richement reliée contre un mandat de 20 francs.

Comme noblesse, réputation oblige. Cet axiome, bien com-
pris par la Chemiserib modèle, explique les efforts faits par
cette maison pour justifier le succès toujours croissant du
système de Mesure et de Coupe d'après les conformations, et
pour lequel elle «et seule brevetée en France, en Angleterre
et en Autriche.

Distribution de la brochure explicative, 45, rue "Le Pele-
tier

BROCHURE EXPLICATIVE

_^_ CONCERNANT LES

PRETS SXJJR, TITRES

Colés ou non colés, à 2 IjS 0(0 net; les
OPÉRATIONS FINANCIEHES DIVERSES

Achat et venle au comptant ou à terme île toutes les valeurs cotées |
| a la Bourse, Escompte de coupons non échus, payements pour sous-
j cautions. Echange, et retrait des litres.

! Les Avances pour souscriptions ou achats de titres, dans la pro- j
! portion de 50 )|0.

S'adresser, par lettre affranchie, à la

BANQUE GÉ%Ë&&LE d«*s VaSeurs flS&«M£3è3»e$

62, rue Turbiço, P»
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