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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 3.1870

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https://doi.org/10.11588/diglit.3704#0158
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t'ËClîMS

LIBEHTÉ-PRIMS

On traité passé entre
l'administration de l'K-
clipse et MM. Mjrgeli-
don et Georges Hébert,
45, rue Lafajette, in-
venteurs du nouveau
procédé baptisédunom
de Pseuila - Céramique,
nous permetd'offrirau-
iourd'tiui à nos abon-
nés d'un an une prime
vraiment exception-
nelle :

Lé buste de la
Liberté, réduction
exacte de l'œuvre de
M. Georges Hébert,
terre cuite mesurant
50 eentimètres de hau-
teur avec son support.

Cette figurine, facile
à accrocher à la mu-
raille, peut également
prendre place sur un
meuble, sur un rayon
d'étagère et de biblio-
thèque, sur un marbre
de cheminée ou de con-
sole. Elle peut amer
indifféremment le sa-
lon ou le boudoir, la
chambre à coucher ou
le cabinet de travail.

Prkc de la Prime avec l'abonnement d'un an :

PARIS (prise dans nos bureaux)..................... 13 fr.

DÉPARTEMENTS (prise dans nos bureaux, emballage

compris)......................................... 15 fr.

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que tout renouvellement, changement d'adresse ou réclamation,
doit êtio accompagnée de Tune des des

DURAND—POLI&BCÈTE

Personnages

U.. jyORANTJ,. simple rentier.

M. CHAUYÏX^Klt $eil abonné de la Pairie.

M. BÈSËLAÏT, lecteur assidu d'un journal aaÊffeysii.

La scène se. pasae &tx ^ârdra des Plantes, sur le banc poligonal qui en-
toure le ctidre- di? Ëftnta, planté en 1735, par Bernard ds Juasieu.

M. .CHAUViMAR'i*,, (priant, sans savoir pourquoi,} Eh bïen1,. Çae
dit-on de. neaf f

M.' eèselait, (#:ÊBt ton froid). Rien. Seulement on ne pcrurrâ
plus avoir de Saga propre L. .avec votre guerre.

ti durand. Et pourquoi eel&r monsieur, au respect que je'
voiïs dois f

M. bès-ela-IT, (grktcM).- fooSàïe vous empèe&e'z' avec votre
guerre, la Prusse: d'exporter ses p-Ftàktâs. .-<■ nous" affoira biesfôt
manquer de b&u-hss p&ui' bleuir le linge.... nous aurons' d'u linge
jaune I... C'est mon épicier* qui m'a; dît ça-., C'est; affreu-s f

M. Chauvinatid (avec fewy — H- a eti- z&ctX.... E & èottë!.-.. NÛB&
nous moquons pas mal de- la Finisse:-et d« ssiï bleu,*, et si nous
en avions besoitr de: votre blette. Eli %un,<L.,non» en ferions avec
notre sang!-..-.

M. bèsej.A'1-t.. — â'ésttftfff jelt,. tout ça- Eh attendant,, les bia-n>
chisseurs sont ruinés.

M'> Durand-. Permettez, messieurs, permettez... C'est un p'etit
mal.... et y d'ailleurs-,- sans vouloir faire le fanfaron, je puis vous
assurer que cela, ne durera pas longtemps...

m;, chauvirard, brûlant dlenlhousiasme. Oh! non! En deux,
temps trois mouvements, nos ehers voisins, vous êtes bros-
sés-!.. . brossés s-u-r toutes les coutures...

Mi. BÈSEtAiT (amer,, à par®. Il serait à souhaiter que son habit
fût aiussi. prussien.,.. Au moins la guerre lui servirait" à quelque
chose... (lïaut:) Alors, monsieur Durand, vous êtes persuadé que-
nous en avons au moins pour quinze jours ?...

K-Durak-D". J'en suis, convaincu, au respect qwjè' Vous- doisW
Tenez, je sais ma carte du Luxembourg par cœur. Je Kai étudiée;
nuit et jour... et je suis-sùr de-mon fait.

M-, Csauvikard. H: n'v- a- pas" besoin de regarder la carte pour
savoir, que nous serons- vainqueurs:..

m. durand. Permettez-,: mon ciier Chauvinard, permettez...
avant tout il faut être" un tacticien... et je me flatte d'Être un'
tacticien, doublé-d-'un-Stratégiste comme.,..

M, GHAUVilfARD; Comme Napoléon. Ier !

M. Bèselait. Vous avez1 fait un-plan de campagne,. Vous ?

M. dtjrand. Et un plan sorgïiéy mon' cher monsieur,
que je vous dois.

M1. chauvi n au d- Mais les mitrailleuses !...

M. durakd". II. faudra toujours bien qu'on prenne des villes..r
et si le gouvernement" voulait jeter un simple coup d'œil sur'
mon plan... il serait bien vite sûr de son affaire.

M. uèselait, (railhur). Dans quel sensdois-je vous compren-
dre?-

M. Durand (fâché)'. Dans le sens naturel, je sais le fort et le
faible de mes idées. Hais je maintiens que, si l'on voulait m'é-
couter, au lieu da-faire de mauvaises plaisanteries,-nous serions
dans quinze jours à Berlin.

m. ckauvinari>. Otlv- sera sans prendre les villes ! Tout ça c'est
des longueurs indignes-ds.notre temps, de notre progrès et- de-
nos braves soldats 1...

M. d.rànd. Permettez, monsieur Chauvinard, permettez. —
Avant d'aller à Berlin, il faut aller prendre la clef de voûte du
cercle des villes fortes de nos ennemis. Or, cette clef de voûte,
d'après ma carte, que j'ai achetée cinq sous, sur le boulevard
Saint-Martin, c'est Dubuissôn...
M. chauvinvrd. Eh bien, on emportera votre Dubuissôn !
M. Bèselait. Pardon. Où prenez-Vous Dubuissôn.
M. Durand (bravé). Mais au-dessous de Luxembourg, sur la
frontière prussienne;.. Le nom de cette ville, très importante,
à ce qu'il paraît, est inscrit en grosses lettrés au coin dé la
carte que j'ai achetée cinq- sous...
M: CHAUvtNARDi C'est Un nom français, cela?
M. DURANb (avec supériorité). Ignorez-vous donc que toutes ëës
villes ont appartenu à la France à plusieurs reprises?...

ai. chauviNard; C'est juste! Nous l'avons eu, Votre Rhin alle-
mand I...

m, bèselait. Pardon^ mais c'est la Moselle qui cdulé par là.. *
sans doute,

M. chauvïnard, La Moselle, lé Rhin.. ; tout ça c'est la même
chose... Où le père a passé passera bien l'enfant!

M. durand. Quand nous aurons pris Bubttissôn", nctïïs- pren-
drons Trêves.

fli. BESELÂiî (ironiqiiè). Vâiië êtes1 plus fort que Démétfiuss SUï^
nommé Poliorcète, parce qu'il;prenaitles villes comme on cueille
des prunes, avec aisance et facilité.
M, durand. Après Trêves, nous prendrons...
M. chauvinard. Berlin ! à Berlin !

M. durand. Non, C'est un peu non loin de là... Nous pren-
drons?... Attendez que je consulte ma carte!... je l'ai toujours
surmoil... la voici... voyons, vojonsl nous prendrons,..

M. bèselait, qui a, regardé la carte avec attention. Oh ! elle est
bien bonne.
a. durand. Qui? quoi?... que voulez-vous dire?
m* bèselait. Mais votre Dubuissôn, le Dubuissôn dont vous
parlez, c'est le nom du dessinateur de la carte I... Elle est forte
celle-làl,.. Prendre le Pirée pour un nom d'homme, c'est excu-
sable, mais prendre un nom d'homme, pour une forteresse, c'est
trop raide !...

M. durand. Pas possible!... mais alors on trompe le publicl
On ne veut donc pas qu'il suive les opérations de la guerre!

M. chauvinard. Est-ce qu'on aura le temps de les suivre?
je vous dis que nous sommes la foudre I...

m. BÉsELAiT. Je n'en disconviens pas.. C'est égal, mon bon
Durand, votre prise de Dubuissôn sur la Moselle vous fait hon-
neur... je vous en félicite.

m. durand. Que voulez-vous! Pour cinq sous... on ne peut pas
vous donner une carte bien complète... Une autrefois, je pren-
drai garde.

M. Chauvinard. Maintenant allons voir l'hippopotame... vous
savez qu'il s'est sauvé l'autre jour... on ne Ta rattrappé qu'à
l'Académie... où il était entré... malgré le concierge.

M. Bèselait. Le concierge l'avait peut-être pris pour Juï
Janln.

ERNEST D'HERVILLY-

BAVARDAGES

Sur une prétention des suouaniiics

Les rois et les empereurs s'intitulent souverains par la grâce
de Dieu et la volonté du peuple...

Pauvre bon Dieu 1 à quelle vilaine collaboration- cttè È$ tihMë
souvent.

Quelques péwsces sur la- gtferifG et ïe» soldats

— Les travaux de Mars auront lieu, cette année, en aoûf.

— Le soldat aimé les uniformes pour lui. mais cite» les fénï-
îoés, il n'aime guère les- formes unies, -* il préfère rencontrer"
des" bosses par-ci par-là.

— Quand le camon est tiré..- il- fiîut fe boire.

"'Nos soldats marchent sur le- Rhin ; jusqu'ici,. Jésus-Chrîsi
seul avait ptx- marcher sûr les eaux.

— Les mobiles ont des doigts qui se- plaisent à rft&atféf des*
fusils —■■ ce sont là des phalanges- héroïques*

— Ê/ertnem* cro1.it nous effrayer par soir nombre^ Ê S* ttG&tgô.-
Au- contraire^ aous recherchons son ombre afin eÊe omahtcùfe au
frais.

— Pkrttfuflai» ai coupé les blés, nos soldats à leur tour, vont
nïoissonneï''.-.,, des" lauriers.

— Quaud'^a poudre' parle, elle' cause... beaucoup de maux.
■** LôYsqAi'on: nous annoncera; que nous avons battu les Prus-

sîôtïsy éoiarnsé le pouls nous battra !'

Sur une opinion de afe teujillot

Le rédacteur en chef de VUnivers, quelques jours avant le vote
de l'infaillibilité, écrivait à son journal que lss travaux du con-
cile étaient inspirés par le Saint-Esprit.

-^ Pourvoi, hélas! n'est-ce pas l'esprit sain qui les ins-
ÇÎi'S?

Sur în mort de notre ambassadeur en AwréWque.

M. PrévOst-Paradol est mort subitement à'Vv'hasington,. de la
rupture- d'un1 anévrisme.

m, Prévost^Paradol av:ait lui-même rompu avec ses anciennes
opinions; la rupture devait lui être funeste.

Sur la confirmation d'un massïtôrïgr'.

Il est avéré maintenant que quatorze français ont été tués
par des chinois.

Il y en aura malheureusement bien plus que' cela prochaine-
ment qui sePoiat tués par des prunes.

HfP't'OîiYTE BR10LLET.

MON MARIAGE

—oano—

NOTES TROUVÉES ÔflNê LES PAPIERS DE MON ONCLE

Oui-, je me suis marié ! Et je suis un bourgeois pour tout d*
boni e

Il faut bien toujours en arriver là, quoi qu'on en ait- un n
plus tôt, un peu plus tard On se fatigue de ce tourbillon de!
Vie de gài-çoh ; il voUs en vient un grand mal de cœur à la fi
et lé désir Vous naît alors du repos, du calme, des émotion'
douées* des habitudes commodes, du home disent les An^lai
Le dégoût de la Vie de garçon est un agent matrimonial bip '
plus actif que M. de Foy (trente ans de pratique).

Après les parties fines, les bals, les orgies (oh! pardonild
baisers et de serments d'un jour, quand l'estomac, n'a plus So
ancienne Vigueur^ les muscles leur première souplesse, l'œil son
éclat humide et magnétique, le cœur cette richesse de Ban?
que les émotions multipliées n'altéraient point, une métâmnr
phûse lehie et sourde s'opère, que les mères de famille guettent
avec Une louable sollicitude.

Aux premiers symptômes de votre première gastrite tous
êtes signalé comme un homme à marier; néophyte, prene,
garde à vous ! Les demoiselles de seize à trente-deux ans vous
observent sous cape et revêtent en vot?ê abnneur les anoa
rences de toutes les vertus, quitte à 1§§ dépouiller jusqu'à la
dernière un mois après le mariage.

Tel n'est point mon cas, je m'empfêssê de Je proclamer.

Ma petite femme est l'être le pi^ê d§ft£ Bt le plus caressaiit
de la terre.

Elle possède une qualité qltil, f)8fdes§ti& tout, m'a décidé ;

Elle est orpheline !

Pas de belle-mère pèMf VëîiÏF ïQêèm U fedut de son nez data
nos affaires ; pas de bë&u^pèfê jWîif fè'r'ëé'r' g0fi gendre à jouer au
trictrac ou à lui parler" pbliHqugj ttftfi âti plti§ un vieil oncle au
fond de la Tdufa-ïflêj pm de 60tigin§s ëi $&B du tout de cou-
sinsl,.. Grands diëhx- f &&ahëuf extrême,. êmm& chantent tous
les opéras.

La chère* enfant ft été élevée à Tdtfr's ehés U vieil oncle en
question.- L'adot'e-t^i^ l'excellent ÊOnihiêi ëi a.441 été long à se
décider" k U quitter ! Que de renséig'Qeraênlg de téitte espèce n'a-
t-il psiflt pris SUf fdoiî Dame! e^si (ja'il m Mkïh point livrer
la p-tipilïef %iën=&imêê U un maliv'&ɧ êQjë% it m dissipateur, à un
dëhMëhêj h Uû grôgnOn11.-,. îl s'iSfôrraâ âê tditë e'&tés du passé
de feftfe serVitétiF1,. et i\ mi pd Ûfeêêëf-k tiïbiê àê mes pecea-
dilïe'Sj ehfaHOlag'îcfiiënieflt, &i gtfes êfi ettë^fitv'âitt la peine! ,

Se croyez f&Sf &n môinsy q&ë je éiëë tiëê p'éiif pêuv insinuer
%m $é suis2 m petit ëmtf Jruis"éjnyii tft'ûgmliii Je h dis parce

^tte e'est ift vérité,, mik tmîU» §H t mm î»i#a, m^ Allez i

Ërefy m hëM iSSî &n tâ&ppÏÏ ffië Je Séfai iSmi» â- présenter
m&è fecromïffgea â U petite f6mM6} qUi m$H feè'tttié"oup en me
v"o>^îït et qui me ff& tiM gfUiiâë i'éiêfëUëê =- é"6^ffi§ au couvent.

Je ùô lui déplus point —- r&ft ftidâësitë tfte pëftsëi de ne point
passer Èfe-ite particularité sotte sii&ftëë.-

m fâéê semaïâëâ après, on ntfhS liiêfk â- ^mitè) en' grande
avec to"ùt iê eérémonial accoutumé — dôt(SBi«tt vous

A l'église, la petite femme était bien ê&ti&l.*. $'ë
respiration inégalé où se mêlait par moinèti'ts de' gros soupirs.
Sa voix tremblait bien fort quand elle répondit qu'elle consen-
tait à prendre poUr époux ce grand vieux jeune homme-aux mous*-
taches terribles-— dont le cœur pourtant battait à tout rompre,
je vous assure.

Nous eûmes naturellement à subi? les félieitations" obligées
de gens à qui notre mariage- était- awSsi indifféreUt que la qua-
drature du cercle; et -p&tiâ&M-ttëtë fieure nos joues furent la proie
de lèvfes hunïitles d'ém-o^ioâ (Jui nous arrosèrent dé'baisérs.

HenreuseMeSÉ j'^fàis stipulé que nous partirïôfis immédiate-
ment à ParM, éty tfâ p^Fu àp>èS le déjeuner, nous êiîoUSprofon-
dément îûist^ilé^ d*fis l'expreSs qui nôiïs entraînait à toute

ïfô«$ deviens passeF îa nuit à Paris et Iéf ïéïKfëmain filer sur

La nuit était tombée quand nous arrivâmes .

Ua fïaere nous emporta rue de Choiseul où on devait me gar-
der mon appartement jusqu'à notre retour de voyage, époque à
laquelle' pouvait seulement être prête notre nouvelle habitation.

De Tours, j'avais envoyé mes ordres, et on avait fait la toi-
lette complète de ce pauvre paradis de ma jeunesse où j'allais
dormir pour la dernière fois et où était enterrée une partie de
mon cœur, — la plus vivace peut-être et la plus sensible.

Nous étions au mois d'octobre ; les nuits étaient fraîches^
Dans la cheminée pétillait un grand feu qui sentait bon, et les
bougies roses répandaient une clarté douce dans la chambre
tiède, bien cachée aux regards par ses triples rideaux.

La petite femme, tout emmitoufflée, se tenait debout au mi-
lieu de la chambre à coucher, et regardait autour d'elle le
fouillis des étagères et le peuple bizarre des statuettes en va1
dette contre les murs.

Je l'embrassai tendrement — bien tendrement I — à trave»
sa voilette, et je la débarrasssai de son manchon, de soncliale
et de son chapeau. Elle se laissait faire, souriait. Je poussa
près du feu1 USe- causeuse, et j'attirai près de moi ma petite
femme, qui Vint s£ sèri'er,, comme un oiseau, sans trop d'effrof,
contre son grand- nîaïïi.-

— Mignonne-,.ïùi- di«-j:-e> ffl- vbti&aime de tout mon cœur!.'-
Ne vendrez- vous' rjoint m'âimei'' uï$ peu?

Elle alors-, laissant tomber sa tête sur mon épaule et pion*-
géant ses grands yeux doux dans lés miens ;■

->- Vous savez bien que je vous aimé, murmm'a-1-elle faible-
ment.

Je passai mon bras autour de sa taille et là' pressai sans re-
pondre contre mon cœur. Nous restâmes longtemps"' ainsi, san
rien dire, et nous comprenant bien, tout bas. Ma petite femme,
les yeux mi-clos, les lèvres souriantes, le front sur mon seiRi
songeait — à quoi?... je me le suis demandé souvent depuis —
et les folles grappes- de ses cheveux blonds tremblaient soi»







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FaHe celte etabte me fait mai.., il me sein

pince lecasul.,,

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saimanaiUesnces,

HtBiateaait.cjiiiikfeîfjJijtafl]
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