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Gardiens d'une sépulture qui n'existait pas, ils ont poussé la
fantaisie à ses dernières limites en ne la gardant même pas.

Les braves gens se" déchargeaient-de ce soin-pénible sur
dix-huit autres chanoines dits de seconde classe,. lesquelsu^ant
quelque chose à faire, étaient naturellement moins payés.

Ces derniers sont, d'après le règlement, « astreints à la ré-
sidence. »

Comme la même mention n'est point faite à l'égard des cha-
noines di primo cartelln, — ceux à dix mille — on en peut natu-
rellement conclure que ceux-ci ont toute liberté d'aller se fixer,
soit dans le nord ou le midi de la France, soit à l'étranger, pour
y croquer eu paix leur modeste revanu.

Quand on y songe, il est effrayant de penser qu'il ne reste
à Saint-Denis que uix-huit chanoines de seconde clause, pour
faire bonne garde à la porte des caveaux et saisir au passage
les empereurs absents qui auraient le toupet de vouloir s'é-
ohapper.

' Heureusement qu'au second abord on est suffisamment ras-
suré, en pensant combien les cas de résurrection sont rares, —
surtout dans les tombeaux vides I

■ En somme, il ne faut pas être doué d'une dose bien profonde
de raisonnement pour se dire que si les dix gardiens qui n'ont
rien à garder, non-seulement ne gardent rien, mais ne font pas
même semblant de garder quelque cho^e, c'est qu'ils jugent eux-
mêmes leur rôle trop ridicule pour le mener jusqu'au bout.

Sans doute est-ce aussi l'avis du gouveroement, puisqu'il pro-
pose de ne pas^remplacer le pauvre chanoine défunt, celui qui
se trouve pour la première fois' — bien malgré lui— obligé de
(! garder la sépulture, »• ■

Mais alorSj qu'est-ce que ce- système de réformes qui pro-
cède, comme l'homospathie, par fractions infinitésimales.
L'abus existe ou n'existe pas.
S'il n'existe pas, chantons gloire à Dieu j '.
Mais s'il existe, finissons-en carrément' avec lui.
La morale n'admet pas plus certains compromis que ne le
fait la naïure.

A-t-on jamais entendu un individu qui souffrait des dents
s'exclamer : .. . - .

— J'ai plusieurs dents qui me font mal; je vais en faire ar-
racher le demi-quart d'une.

Est-ce.que celui qui trouve au restaurant un paquet de che-
veux dans son potage, s'écrie :

— Garçon, c'est dégoûtant! retirez-m'en un.

Paul Parfait.
"'".■.'

G METTE A LA M'A IN

Je viens de pérégriner à travers nos désastres, — bras-dessus
bras-dêssous, avec Jules Claretie.

La promenade n'est point gaie ; mais le compagnon est sin-
cère et éloquent; on ne saurait faire choix d'un cicérone plus
sympathique pour rerûonter la vuie douloureuse, —"pleine de
crève-cœur et d'enseignements,'-— qui sort des bois de Wissem-
bourg et aboutit au^mur de.Buzenval, — à la redoute de Mon-
tretout!...

Moi qui ai..y.éçu, cet hiver, l'un des livres de Jules Claretie —
vécu dans la neige des avant-postes et la fumée des escarmou-
ches, — je juge, par l'exactitude, de 'Paris assiégé, de la vérité
de là France envahie.

Je les définirais volontiers :

Les dessous de la guerre. Ses coulisses et son décor. Protais
relevé par -Uharlet, par Raffet, par Bellanger. Des croquis
crayonnés le soir de la bataille, sur le coin d'une table d au-
berge, et sans lesquels plus tard, dans le calme silencieux de
l'atelier, il devient impossible de composer le tableau. Des
fusains pour llhistoire, quoi 1

Cette histoire, du reste, — l'Histoire d". la Révolution 1870-18H
— Jules Claretie est en train de la publier.

Et le succès exceptionnel qui en accueille chaque fascicule
affirme — une fais de plus — le talent du jeune et patriotique
écrivain.

SoMTCsiirs dn siège

Au commencement du premier investissement, dans un res-
taurant du boulevard, il y avait un chat.

De temps en temps, on y servait de la gibelotte...

Alurfe, régulièrement, les habitués se levaient comme un seul
homme...

Ei ils déclaraient qu'ils ne mangeraient du lapin qu'à une
condition :

— C'est qu'on leur montrerait le chat.

Chez Brébant, un consommateur d'apparence robuste s'es-
crime des dents et du couteau contre un beefsteack qui résiste
courageusement à toutes ses attaques.

A bout d'efforts, il appelle le garçon, et lui demande d'une
voix grave et triste :

— Est-ce du mulet ou du cheval que vous m'avez donné?...

— Mais monsieur...

— Si c'ejt du mulet, je n'ai rien à dire ; on sait que le mulet
est entêté. Mais si c'est du cheval, je le trouve trop dur.

Théâtres

Au Palais-Royal, les Bêthes du cœur ont médiocrement réussi.
La pièce tient l'affiche pourtant. Elle n'est donc point tombée
dans le sens absolu du mot. Pour faire une chute, encore faut-
il être monté sur quelque chose I...

À l'Ambigu, Jt>a'L7ie-la-Rous>e a paru également satisfaire les
chérubins du paradis dum l'imagination est plus sensible au
fait qu'a l'idée, et les lettrés de l'orchestre, qui ont renifle
avec plaisir chez M. Bauby un vague parfum d'orthographe et
de grammaire assez rare eu pareil endroit.

Mai- l'événement de la semainea été la reprise du Bossu, —
du Bossu avec Mélingue, avec Vanuoy, avec Laurent, avec
Mlle Léoaide Leblanc: attraction quadruple. Le drame de Paul
Féval va compter à la Gaîté autant de représentations qu'à la
Pui'te-Saidt-Martin.

Je viens de prononcer le nom de Mlle Leblanc...

En admirant sous les voiles de Blanche de Nevers ses grands
yeux limpiles et doux, sa tête si élégamment attachée à des
épaules moelleuses et pures, sa grâce chaste, sen charme in-
génu, je me suis rappelé la petite scène d'intérieur qui suit :
Acteurs :

Mademoiselle,

Sa bonne,

Un cocodès,

Un pédicure.

La bonne. — Quelle robe mettras-tu aujourd'hui ?

Mademoiselle. — Ma robe lilàr;

La bonne — Veux-t-i ton chap«au mauve?

Mademoiselle. Non, l'autre. [EU* lend sa jambe nut «u pédi-
cure q>-i estants sur un tabouret.)

Le jeune homme. — E*t-ce quo cela va être long?

Mademoiselle. — Non ! Donne-moi les cartes; nous allons
faire un bézigue (On se met à jouer )

Le jeune homme. — A moi 1 sept de cœur... dix!...

Mademoiselle. — Vingt de pique...

Le jeune homme. — Trèfle... carreau... retrèfle... soixante de
cocottes.;, les tyrans vont venir...

Le pédicure, levant les yeux et regard mt le jeu de Mademoiselle,
— Léonide, compte donc ton quarante d'atouts!.,. Tu vas te faire
pincer.

JWi&wcAe aux FoKics-IVoiireUeB

. NVst-ce pas avec un Malbrouck de MM. Vanloo et Leterrier
que William Busnach ouvrit — pour les fermer six mois plus
tard — les portes du souterrain* de l'Athénée?
Si l'on était superstitieux, pourtant!

Mais non : M. Manasse, qui nous arrive de l'Orient, est fata-
liste, tout au plus...

0e gui est ècHt est écrit /...

Ce n'est point pour Nubucho que je dis cela, par exemple !

Quelle amusante pantomime l'on pourrait faire avec cette opé-
rette, à la condition de substituer un peu de musique de Pilati
ou de Bernardin, aux rengaines et aux tintamarres de M. de
Villebichot!

Nous y perdrions, il est vrai, le filet — mignon — de roix cpii
s'échappe de cette chaîne de... collinps—mesdames Rozier,
■ Collas et Delacroix — en face desquelles je me prends à rêver
du percement du Mont-Cenis...

Mais que de etioses nous y gagnerions!

D'abord la suppression d'un dialogue idiot.

Et puis comme le funambule Kalpestri remplacerait avan-
tageusement M. Marcel sous le double rapport des convenances
et de la distinction !

Les pâtissiers dorent leurs brioches...

Plus magnifique, M. Manasse a doré son four.

Les décors, les costumes, les accessoires de Nabucho sont
merveilleux.

Pisrmi ces accessoires, il faut citer surtout un petit sérail dev
belle.-- filles lout quelques-unes peuvent se débiter au poids.

Il y a là un placement de mouchoirs assuré pour Crevé-Pa-
cha, Sac-Erfendi et Duuillard-Bey.

Vous connaissez Mlle X..., « une de ces ouvrières qui vont
en journée la nuit » suivant l'expression de Balzac?

Mlle X ... dont le cœur se trouve toujours en lecture, en est
à la seconde édition de sa beauté : la première a complètement
disparu. La quarantaine frappe à sa porte : elle va sonner

Ici je pourrais placer le signalement des charmes de Mlle X.,
quelque chose comme un passeport sentimental ; mais tous ces
portraits-là se ressemblent. Je ne dirai qu'un mot. Ainsi que
toutes les femmes, Mlle X. . met un p^u de rouge et beaucoup
de blanc ; que d'autres la dépeignent.

Deux amis se rencontrent.

— Tu es toujours avec X...?

— Pas mal, et toi ?

— Combien y a-i-il de lemps que cela dure?

— Une dizaine de mille francs.

— C'est long.

— Tu y viendras à ton tour.

— Moi ? je serai son amant ?

— Tout le monde est mortel.

— Ah ! par exemple, je rirai bien ce jour-là, !

— Jaune.

— Qu'est-ce qui te fait croire ?...

— Rien; c'est dans l'air; tu seras son amant.

— Mais quelle raison?

— Sans raison. On va bien visiter les Invalides!

Emile Blondet.

Certains détails délicats de médecine intime offrent une
grande difficulté pour être traités avec convenance, clarté et
préc-s^on, et nous comprenons le succès obtenu par le Petit
Guide •mèd'cai. du docteur Coorhn, dont on vient de publier la

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